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Quand Loulou amende !

Voilà Gros Loulou salement embêté !
Il propose des amendements à l’Europe à l’ébauche d’une loi sur la vie privée, qu’il nie ensuite avoir proposés !
Ou il a l’Alzheimer et les Belges ont envoyé les représenter un type qui n’était plus trop juste ou Louis Michel ne contrôle pas du tout son staff, parce qu’il est plus souvent sur le parcours d’un golf qu’en ses bureaux.
Gâteux ou feignant ? Il a le choix.
Ses-zigues a choisi feignant. Il le dit lui-même "Il n'y a rien de douteux là-dedans! Je n'ai jamais vu, ni su, ni signé physiquement aucun de ces amendements."
Lui qui a baigné toute sa carrière dans le douteux, il a fallu qu’il s’en défende « il n’y a rien de douteux » ! Pour moi aussi, le doute n’est plus permis, Gros Loulou a du laisser-aller dans l’organisation de son petit bureau à l’Europe. Secrétaire trop charmante ? Confiance trop grande au boutonneux avec diplômes imposants ? Lassitude à ne penser qu’aux autres ? Amour de la grasse mâtinée ? Le choix est vaste.
Il a la bonne foi ignorante des grands chrétiens de l’Église. Il a la foi, mais il ignore de quoi !
Au fait, était-il au courant de l'élaboration elle-même de la loi européenne sur la vie privée, parce qu’il vit trop intensément la sienne ?
Le pourfendeur des salaires de ces messieurs-dames de l’État belge journaliste à « La Libre Belgique » ferait bien de faire le tour du rond-point Schumann, la valse aux gros salaires ça ne doit pas être triste non plus.
Le collaborateur qui a merdé dans l’électronique, puisqu’il faut un fusible, doit se sentir mal à l’aise quand Gros Loulou jacte au confessionnal de l’Agence Belga « Je n'ai jamais vu, ni su, ni signé physiquement aucun de ces amendements, déposés par voie informatique par un collaborateur en mon nom. »
Il paraît que le hold-up des pensées qu’il n’avait pas s’est effectué alors qu’il vagabondait au Mali en mission d’observation. On voit bien là l’inconséquence de l’Europe qui confie une mission d’observation à quelqu’un qui en manque au point d’ignorer l’existence de la voie informatique pour l’introduction des amendements aux propositions de loi !
Le reste est un délire d’un professeur d’égotisme afin d’ériger un monument de la patrie reconnaissante au plus grand de ses fils, Gros Loulou en l’occurrence.
"Je suis connu pour ma position ultra-défensive en faveur de la vie privée", a fait valoir M. Michel, qui ignore s’il va faire sauter le fusible d’un collaborateur dont il n’a jamais eu à se plaindre. La réponse est simple, si les médias ne font pas mousser le caca dans les pots de chambre des rédactions les jours suivants, Michel passera l’éponge. Sinon, le collaborateur zélé ira se faire voir.
Quant à la prétention de l’immense député que la Belgique s’honore d’envoyer à l’Europe à être connu pour sa défense de la vie privée, on le connaît surtout pour la défense des avantages et salaires que ses mandats lui ont toujours procuré à l’Europe et ailleurs, là où l’on peut ramasser du blé facile sans la moindre courbature à l’échine.
L’homme n’est pas allé à l’école de Jean Gol pour rien, comme son collègue et ennemi intime Didier Reynders.
Mais, Gros Loulou ne serait-il pas au contraire mouillé jusqu’au cou dans la guerre des lobbies qui a abouti à près de 4.000 amendements, dont 229 provenant de Louis Michel, et que le malintentionné De Morgen aurait surpris la main dans le sac ?
C’est que la protection de la vie privée n’intéresse pas que les ploucs ordinaires.
Vous voyez d’ici les fabricants de caméras de rue, les détecteurs dans les pissotières ou le détecteur par introspection anale d’explosifs dans les aéroports, l’impact sur des sociétés comme Sony, Packard ou Philips, que les 229 amendements de Gros Loulou permettraient de développer en Europe ?

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Mais c’est toute la Silicone Valley qui le bénit pour ses 229 bidouillages !
Et dire qu’un sombre crétin prétendit jadis qu’on payait beaucoup ces beaux parterres qui fleurissent en démocratie pour les empêcher de s’enrichir malhonnêtement ! Comme si tirer une fortune d’un travail surpayé, certes, mais reconnu, empêchait d’en gagner une autre en dessous de table ? Comme si enfin, s’enrichir sur le dos des pauvres, que ce soit officiellement ou officieusement, était moral !
Aux dernières nouvelles, comme Louis Michel reste suspect, c’est le collaborateur qui a sauté. Il sera intéressant de voir la suite de la carrière du « gaffeur » afin de savoir si ce départ en est réellement un.

Commentaires

Et toi avec les cuisses que t'as, tu finiras premier ministre.

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