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Quand Morelle chausse Berluti...

Le PS ressuscite le petit cireur noir des films noir et blanc de la haute époque du muet !
Hollande joue de malchance. Il croyait redorer son blason chez Michelin, serrer quelques mains rudes d’ouvriers mal payés pour les rassurer sur leur sort et rentrer sous les dorures de l’Élysée en rêvant à ses illusions perdues, peut-être même téléphoner à Julie Gayet ou écrire une lettre à Sophie Marceau ?
Et ce diable de Mediapart qui lâche une caisse qui pue plus que les autres !
Aquilino Morelle, le conseiller préféré de Flanby, le Guéant socialistes des beaux discours, voilà le prodige qui nous fait une affaire Cahuzac bis !
Il aurait joué sur les deux tableaux lorsqu’il était quelque chose à la Santé publique et qu’il touchait en même temps d’un laboratoire pharmaceutique privé, quelques doux viatiques pour adoucir ses fins de mois !
Mais le pire, ce que la malignité publique va retenir et qui envahit déjà la Toile et tout le reste, monsieur le docteur Morelle, lorsqu’il était à l’Élysée dans le bureau contigu à celui du président de la république, faisait venir régulièrement un cireur des chaussures de l’hôtel Meurice pour prendre soin de ses Berluti (marque italienne de pompes sur mesure) !
Par les temps qui courent, avec les avalanches sur les chaumières des pauvres, suite au gel général de Valls, se faire cirer les pompes à l’Élysée, c’est un peu comme s’il joignait la traitrise de Cahuzac au sans-gêne de Roland Dumas, lui-même grand amateur de chaussures Berluti.
C’est trop.
On se met à la place du pauvre Hollande qui n’avait pas besoin de ça pour être dans le cirage.
Olga Berluti (des chaussures Berluti) trouve la pointure des hommes entourée des cuirs maison d’une sensualité extraordinaire. Elle ne s’y prendrait pas autrement que Dominique Strauss-Kahn dans un club de Dodo la Saumure s’occupant de deux starlettes rien qu’avec les deux gros orteils sortis de ses Berluti !
Si pour un bon glaçage (finition du cirage) un cireur met une demi-heure par paire, comme Morelle a dit-on 30 paires de Berluti, ça fait quinze heures pour le lot. Si bien que si le cireur du Meurice n’opère qu’à l’Élysée pour soigner les tatanes de l’éminence de Hollande, on a dû souvent le voir passer au corps-de-garde !
Chez les socialistes français ou belges (c’est pareil) il y a beaucoup de cireurs de pompes, il faut bien dire que c’est figuratif et qu’on n’avait encore jamais vu pareil enthousiasme cirant dans la réalité.
Magnette cirant les pompes d’Elio, c’est au figuré. C’est du cirage fictif…

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Je vais vous dire un truc et ce n’est pas nouveau : d’instinct j’ai toujours regardé d’abord les chaussures de gens que je voyais pour la première fois et ensuite, la montre qu’ils avaient au poignet. Vous ne serez jamais déçus et votre première impression sera toujours la bonne. Vous saurez au moins que le mec qui vous fait face à beaucoup de pognon ou si c’est un cave qui n’a pas de thunes sur son compte en banque.
Apparemment le docteur Morelle pouvait aligner son grisbi avec quelques zéros. C’est étonnant comme ça rapporte le métier de conseiller, autant que celui de ministre. Il n’y a que les banquiers et les boursicoteurs en chef pour se faire plus d’oseille !
Et dire qu’on devait parler socialisme, salaire minimum, retraite des vieux, etc.
Et ce Hollande, président ordinaire !...
La social-démocratie quand même, quel piège à cons.
On aura vraiment tout vu, avant que le peuple, dans un sursaut de bon sens, ne flanque gauche et droite de gouvernement à la poubelle !... Vous avez dit populisme ?

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