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Regroupons-les.

Puisque tous les partis qui sont appelés ou qui ont été au gouvernement ont tous conduit le pays de la façon la plus libérale possible, dans le souci d’atteindre à la relance économique selon les vœux de l’UE ; puisque la gauche a clairement appliqué une approche socio-libérale lors de la législature passée, sous la responsabilité du président Di Rupo, premier ministre ; puisque son équipe a posé les premières restrictions de l’octroi d’allocations de chômage et qu’il a donné l’impulsion nécessaire à la coalition suédoise de poursuivre le travail qu’il a entrepris, une question :
Pourquoi ne pas regrouper tous les partis libéraux pour n’en faire qu’un seul ?
Les politiques ne sont-elles pas les mêmes partout ? Quelle est la différence entre le PS, le MR et le CDH ?
Elles sont infimes, un bon dialecticien comme Di Rupo peut aisément trouver un terrain d’entente pour que Charles Michel et Benoît Lutgen rejoignent un nouveau parti regroupant les trois formations piliers de Wallonie-Bruxelles, pour le grand bien des affaires et du commerce. On appellerait cela le PCN, Parti du Consensus National.
Ainsi on saurait en Europe que la Belgique anticipe et qu’elle a soudé sa classe politique dominante sur la grande idée de la mondialisation de l’économie, pour le bien commun et la satisfaction des forces vives !
Au moins l’électeur aurait le bénéfice de la clarté. Il voterait pour la coalition parce qu’il est pour que Di Rupo et consort poursuivent la politique économique actuelle, ou il voterait contre, parce qu’il ne supporte plus le système capitaliste dans ses dérives et ses prétentions hégémoniques sur la démocratie. Enfin, l’opposition serait vraiment l’alternative qui réunirait des électeurs qui ne pensent pas nécessairement comme MM Di Rupo, Michel et Lutgen.
Ce serait plus simple et plus honnête, non ?
Prenez par exemple le parti de Bart De Wever. La N-VA est un parti de droite qui s’allierait naturellement au SP, l’Open VLD et le CD&V, sans problème sur l’économie et les restrictions aux travailleurs et aux chômeurs. Mais où fourrer son flamingantisme, son point de vue sur l’emploi des langues, etc. toutes considérations inopportunes pour le commerce ?

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Pour le coup, la N-VA aurait à choisir, être dedans ou dehors l’ANC, ʺAandeel van de nationale consensusʺ, le pendant du PCN en Flandre.
On verrait si Jan Jambon a vraiment le libéralisme vissé dans ses tripes ou s’il fait passer l’idée qu’il se fait de la Flandre avant le nivellement du salarié flamand sur l’ouvrier roumain ?
Par ce regroupement on devrait pouvoir économiser des millions d’euros, tant les partis actuels divisés emploient trop de personnes, dont les salaires entrent dans les dotations que l’électeur leur alloue. Cela ne coûterait-il pas beaucoup moins en travaillant dans un seul bureau ?
On étudie sérieusement en France la même question. Un parti unique, l’UMPS, verrait une présidence alternée de l’UMP et du PS. Ainsi, Marine Le Pen devrait au moins attendre encore deux législatures, avant de devenir présidente de la République.

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