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L’Harmaguédon au 16 !

Je n’ai pas l’habitude de commenter les notes que certains lecteurs apposent au bas de mes chroniques. Cette possibilité qui leur est offerte de s’exprimer compense la liberté que je prends d’écrire, sans que personne ne me contredise.
Je pourrais effacer des commentaires que j’estime non fondés ou injurieux. Je ne le fais pas, pour deux raisons. La première est la raison de Malebranche « un doute supérieur plane sur toute spéculation. ». Seuls les sots ne se trompent jamais.
La seconde tient à l’estime que j’ai du sens critique des lecteurs et à l’assurance que certaines notes se retournent contre leurs auteurs et les desservent plutôt qu’elles ne les servent.
Ils ne me tirent pas tous à la chevrotine. C’est ainsi qu’un lecteur me fait le plaisir de m’envoyer cordialement sa réflexion sur la différence entre « politicien » et « politicard ».
Un politique n’est pas un citoyen comme les autres. Ce n’est pas rien d’avoir été désigné pour dire à la place de tout le monde la conduite d’un pays, de pousser ou de freiner des lois selon lesquelles des citoyens seront bénéficiaires et d’autres déficitaires. Il y faut des scrupules, de l’honnêteté et une haute idée d’être « au service des citoyens » et non pas l’inverse.
Il nous faut bien considérer cette classe politique et faire un premier constat : elle est plutôt prospère dans l’océan de misère en passe de submerger cette société.
Cher lecteur, votre définition du politicien n’est pas la bonne. Lorsque vous écrivez « Un politicien, c'est un homme qui donne son temps et son argent à son pays. » Vous vous montrez trop idéaliste. Vous faites la distinction entre un politicien à qui vous attribuez des lettres de noblesse et le carriériste qui pratique le « métier » pour de l’argent et le confort.
Qui pourrait dire aujourd’hui en voyant le luxe, les moyens mis à leur service et les émoluments que leur octroie la collectivité, s’ils sont des politiciens ou des politicards ?
Ils sont probablement les deux à la fois. L’argent salit et le pouvoir corrompt. Il serait tout à fait impossible de se maintenir dans la politique selon vos critères : « diriger un pays coûte de l’argent ». Il suffit de mesurer le patrimoine de la plupart de nos dirigeants qui n’ont pratiquement jamais fait autre chose que de la politique, pour s’apercevoir du contraire.
Ce n’est tout de même pas rien qu’un Charles Michel ait pu faire des études d’avocat et jouer au ping-pong dans la propriété de son père, sachant que ce dernier n’a jamais fait que de la politique – à part un départ timide d’enseignant ! On pourrait citer le cas Reynders et de tant d’autres.
Vous en connaissez, vous, des hommes d’État qui se sont ruinés à notre service ? Sinon ceux qui se sont ruinés le jour où ils n’ont plus été élus ou qui ont été déchus de leur mandat par décision judiciaire et encore, parmi ces derniers, beaucoup ont été récupérés par les partis qui leur ont octroyé des postes lucratifs.
Non. Ils doivent tout à la politique et c’est la raison pour laquelle ils s’accrochent au pouvoir. C’est un travail qui leur procure une rente confortable, un salaire garanti.
Vous voulez qu’il n’en soit plus ainsi ? C’est simple. Il suffit de limiter leur « carrière » à deux mandats et empêcher les cumuls.
Le premier, voire l’unique ressort, de notre société est l’argent, comment trouver des altruistes, des désintéressés, des patriotes sincères ?
C’est une question essentielle. La démocratie n’a pas de solution. Elle est faussée par l’incroyable discours du libéralisme qui se veut l’exemple du « mode de vie » idéal !
Le « post » suivant est insultant. C’est un boomerang qui renvoie la connerie dont il me gratifie, à son auteur.

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J’ai été un témoin de la politique qui fut celle de François Perrin et celle de Jean Gol, et à d’autres circonstances, celle d’André Cools. Ce que j’en écris ne peut être taxé de ragots de seconde main, mais vécu et partagé par d’autres.
Ce que j’en conclus confirme plus qu’il n’infirme que la classe politique au pouvoir est, à bien des égards, absolument méprisable.
Une circonstance atténuante : les politiques reflètent l’état moral de la société. Celle-ci les oblige à être ce qu’ils sont, sous peine d’anonymat. Leur faute est dénoncée par Paul Valéry « Ils commencent par la faute qui les fit connaître ».

Commentaires

Cher Richard III,
Pourquoi votre égérie du jour vous traite-t- elle de "sale con" ? Elle n'a pas sa place à vos côtés.
Et savez-vous aussi qu'en 1987, Ernest GLINNE joua un rôle important dans la reconnaissance internationale du génocide arménien.

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