« Je suis du peuple… | Accueil | T’en es, ma p’tite beauté ? »

Tous des branleurs !

Il fallait voir les mines embarrassées et l’élocution difficile pour trouver le mot qui ne sente pas la pissotière, des deux compères du Soir Alain Gérard le speaker de service et Marc Metdepenningen, le chroniqueur Judiciaire, au 11h02 du jour. Ceci afin d’alerter les zappeurs du journal en ligne, de l’inconvénient de fourrager dans leurs braguettes, en plein air.
C’est le branlebas au PS. Voilà que les élites se poignent en public ! Et qui plus est, le président du package Wallonie-Bruxelles. D’ici à ce que l’une ou l’autre prêtresse du Mazarino montois se gode à la Chambre, il n’y a qu’un pas. La N-VA rêve de voir une de ces pétroleuses abhorrées franchir les travées godemiché à la main, pour le brandir à la tribune au nom de l’égalité des sexes.
Et pourquoi ces gens qui nous sucent la moelle hésiteraient-ils à se branler sur nos dépouilles, n’ont-ils pas déjà le sauf conduit des banques ?
« Le grand homme de Sambreville serait atteint de paraphilie », explique laborieusement Metdepenningen. Voilà qui tombe bien, le mot est relativement nouveau, ceux qui ont des dictionnaires anciens peuvent se brosser. Ils ne sauront pas que cette expression cache la déviance sexuelle exhibitionniste, et non pas l’amour excessif du saut en parachute.
Bref, notre chef des chefs wallons et bruxellois, bourgmestre d’une paisible commune du namurois, autrement dit un cumulard comme on les affectionne dans les partis à GRD (Grandes Responsabilités Diverses) aurait exhibé ses parties intimes sur l’aire de repos d’une autoroute wallonne, se procurant par un mouvement de haut en bas d’une main experte (le Parquet ne dit pas laquelle) un plaisir, disait-on jadis, dangereux pour la santé.
Les voilà bien les hauts responsables, ils planent tellement au-dessus des foules ignares qu’il leur apparaît qu’une branlette publique n’est qu’une sorte d’offrande de leur corps à la patrie. Et au lieu d’être reconnaissante, la partie porte plainte ! Quelques personnes étranglées de l’émotion de ce qu’elles ont vu, sans être de la N-VA, ni stipendiées par le président MR Olivier Chastel, disent la même chose. Franchement, il y aurait de quoi déstabiliser Marc Metdepenningen si respectueux envers les autorités !
Certes, à part les coincés du journal Le Soir, le public va faire des gorges chaudes de ce fait-divers. Du point de vue des mœurs, c’est du dernier commun de se branler dans les pissotières : socialiste, révérend père ou MR, même combat. Traitements psychologique et médical s’imposent en logette côté gare du Nord à Bruxelles, rue Varin à Liège, peut-être rue des Brasseurs à Namur (à vérifier).

1urinod.JPG

Ce qui est hautement dommageable, c’est l’espèce d’aura incompréhensible dont sont entourés les élus du suffrage universel, leur presque inamovibilité, leur parti propulseur, leurs salaires devenus incompatibles dans l’air du temps, leur définition de métier, de la mission qu’ils exercent, l’intolérable pouvoir qu’ils se sont votés sur leurs émoluments et indemnités. Ces élus du peuple deviennent au fil du temps les héros d’une caste supérieure, des Tarquin-le-superbe, des consultants d’une Pythie économique ridiculisant le peuple.
Le comble, c’est qu’aussitôt guéris, ces rois de la branlette maniaco-dépressive, n’entendent pas rester trop longtemps aux plaisirs solitaires et par des astuces grosses comme des bites de Cro-Magnon, entendent faire profiter les promeneurs du dimanche, des dimensions hors norme de leur quéquette. Ils se représentent après leur peine toujours légère, là ou un enfoiré prendrait dix ans, et les voilà réélus ! Encore qu’il vaut mieux chaparder des millions, l’électeur trouve le voyou mariolle, plutôt que de jouer au braquemart égaré devant la touriste effarouchée. Dans une société où le vol légal est admis, le cul ne passe pas pour une fine plaisanterie de courtier au Luxembourg. En somme, les juges se rattrapent sur les voyous sexuels.
Pourquoi les gens n’acceptent plus ces têtes de massacre ? Parce qu’on les voit s’ébattre, bien vêtus, bien nourris, autour des tables de jeux politiques, baignés de la douce atmosphère d’un chauffage central généreux, doctement à mesurer les consommations de gaz et d’eau des chômeurs, puis ne s’en tenant pas à ces banquets qui n’ont rien de platoniques, les voilà partis en vacances, se poignant sur les aires de repos d’autoroutes, imaginant la touriste un peu gironde vedette de porno, dans un final auprès duquel Richard Wagner n’est qu’un poussif attardé pour kiosques de musiques teutoniques, jusqu’au jet ultime en hommage à la Walkyrie qui court dire à son mari qu’elle vient de croiser un malade.
C’est qu’ils nous rongent les os et qu’ils détruisent l’image que nous nous faisions de la démocratie, ces bestiaux-là !
On voit d’ici les autres partis qui se gaussent du PS. Pourtant quelle est la différence entre nos branleurs selon qu’ils soient de gauche ou de droite ?
Le plus marrant, ce n’est pas encore Marc Metdepenningen embarrassé par les mots pour dépeindre l’Auguste, ce sera sans doute le drapage en l’art de la statuaire des ineffables Bacquelaine, Reynders et Michel prenant la pose du Commandeur.
Il est vrai qu’ils auront eu le temps de bouquiner les tableaux cliniques des paraphilies, avant les interviews.
Maintenant qu’il est fini après un coup pareil, le Luperto, qu’on lui foute la paix et qu’on s’attaque aux autres branleurs, ces abonnés Bruxelles-Luxembourg, qui eux, savent que la vraie pudeur, c’est de cacher ce qui n’est pas beau à montrer.

Commentaires

Excellent, on croit lire un San-Antonio.

Poster un commentaire