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Le people contre-attaque !

Ils exultent ! Ils n’en peuvent plus ! Trop, c’est du gâchis de people.
Andy le tombeur, de la famille Windsor, le fils d’Élisabeth II… Valérie Trierweiler dont on va tirer un film de « Merci pour ce moment »… « Soumission » le dernier roman d’Houellebecq… Zemmour qui n’en finit pas de rewriter l’Histoire en vertu des tendances populaires sur les valeurs actuelles, c’est fou comme le people est un révélateur de ce que la langue de bois ne fait plus dire à nos élites.
Amazing ! J’adore Colombe Pringle, directrice de la rédaction du magazine Point de Vue. C’est une personne « knowledgeable ». Elle a compris qu’en soulevant le tapis, on peut à tout loisir vérifier qu’entre ce qu’ils nous racontent et la réalité, je dirais intestinale, voire testiculaire, on gagne du temps.
C’est que la communication en général est devenue tellement soft que ce n’est plus la peine de faire attention à ce qu’ils disent aux tribunes. Qu’ils prennent position pour la défense du thon ou de l’éléphant d’Afrique, ne les croyez plus jamais.
Descendus des estrades, ils se relâchent. Ils sont redevenus naturels.
Ce qui emmerde le moraliste dans l’atteinte à certaines vies privées, me ravit, au contraire.
La petitesse des êtres est d’autant plus cruelle, qu’on les a présentés grands, moraux, justes et impartiaux, tout ce que leurs fans idolâtres croient qu’ils sont, et qu’ils ne sont pas.
Lorsque la maîtresse évincée dit de son amant volage « Il nomme les pauvres les sans-dents », qu’il l’ait dit par boutade, même s’il ne le pensait pas vraiment, ça lui est sorti d’entre les deux parties de son bridge à deux mille balles la dent.

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Qu’il y ait des familles plus « suspectes » que les autres d’avoir des pères ou des mères la-pudeur outranciers(ères), c’est évident. Qu’elles soient plus exposées que d’autres à l’attention de Colombe, c’est la raison d’une gloire qu’elles ne recherchent pas ainsi.
"Les Windsor et les Grimaldi sont quelque part nos familles royales d’adoption. L'intérêt des lectrices est fort". Chez nous, aucun des derniers Saxe-Cobourg n’a montré sa petite culotte dans un bar chic du centre ville. On attend sans impatience. On est confiant. C’est impossible de jouer les grandes valeurs, sans que du smegma chatouille un peu.
Que SAR Andrew Windsor fricote avec des milliardaires américains et se tape des jeunesses en-dessous de l’âge légal, friponnes et légères, comme au bon vieux temps de la rue Blondel, n’est pas exceptionnel, mais que ce soit le hareng emplumé qui exalte le sacrifice de la jeunesse sauvant le peuple anglais de la barbarie nazie, ça choque !
Colombe Pringle abonde dans le détail des fêtes monarchistes, les robes, les carrosses, l'armée, le peuple fervent. Elle a raison de ne pas passer un drapé, une capeline, un geste de la main vers le peuple derrière les barrières. Balzac a une description de l’ascension d’un puissant, qu’il compare à un cueilleur de noix de coco. Au sommet du cocotier, on ne voit plus que ses parties honteuses.
Les rédacteurs du bon ton, de la bonne mesure et les amoureux de l’économie mondialisée, font la fine bouche, s’écœurent à la vision de l’ignoble gratuit, de la rumeur nauséeuse et du scandale de la contrevérité. Mais quand Gala tire à 30.000 exemplaires supplémentaires, plus d’un rédacteur du Soir doit être envahi d’un grand sentiment de jalousie.
Et que font-ils d’autres – les fouilles merde – que rétablir la juste mesure qu’un homme en vaut un autre ?
“Hollywood et Buckingham", souligne Colombe Pringle, font vendre. Nous sommes dans une société où le pognon est roi. Un Michel qui se fait plus de 20.000 €, quand ceux qu’il envoie se faire voir ont 800 € au chômedu, c’est plus moral qu’Andrew qui enfile une pute ?
Quand Valérie Trierweiler s’abouche avec Mme Jawad, pour tirer du blé de « Merci pour ce moment », en l’adaptant au cinéma, c’est moins bien que des guignols à étiquette libérale qui réclament un saut d’index, que de toute manière, on n’aura pas en 2015 ?
Je voudrais que l’on me dise lequel de nos merveilleux conteurs des fééries gouvernementales n’est pas pire que Valérie, femme jalouse, certes, mais qui a le cran de dire au macho de l’Élysée « Fallait pas me chercher, mon gros père ! ».
Quant à ceux qui font la fine bouche sur le cas Zemmour, qu’ils commencent par nous donner des arguments contre les écrits du polémiste, on discutera ensuite.
Parce que, si je comprends bien, ils font comme le prince Andrew, ils se parent des belles plumes de l’indignation, comme si elles étaient suffisantes pour nous assurer que le prince a mis un préservatif et que la souillure ne fut pas totale.
On s’attend à ce que les mêmes hurlent, mais on ne sait pas encore dans quel sens à la critique du bouquin « Soumission » de Houellebecq.
Parce que l’auteur est un chouchou des éditeurs, même s’il écrit comme un débutant et que ce qu’il raconte est insignifiant !
Personne ne sait comment l’immigration massive et continue va finir.
Notre culture absorbant ou disparaissant sous les couches des cultures étrangères, on n’aurait pas le droit d’en discuter ? Au moins l’auteur, permet un débat.
Avec l’état lamentable de nos écoles, nos jeunes qui ont définitivement perdu le goût de la langue, sans vocabulaire et sans orthographe ! C’est un sujet tabou ?
Vous savez qui est notre ministre de la culture en Belgique ?
Poussez-vous Houellebecq arrive écrit Marianne (n° 924). On se concerte déjà dans les rédactions pour mettre les bassons en harmonie.
On attend que madame Delvaux revienne de vacances pour se faire une opinion…

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