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Travail, religion, politique…

Trois manières de se faire baiser.
Quelles sont assommantes et surtout confondantes de bêtise toutes ces religions aux manifestations divines supposées et qui sont en réalité les élucubrations d’illuminés confrontés aux réalités d’une vie qui leur semble trop dure à supporter, sans fantasmagories, ni merveilleux.
Et pourtant force est de constater que le personnel politique en prend le plus grand soin. Dame cela fait un beau paquet de voix les religions ! C’est même un paradoxe que l’on peut « admirer » de nos jours. L’engouement pour la célébration d’un culte atteint souvent des proportions inimaginables. Que des musulmans se tapent dessus parce que les uns sont fidèles à un descendant du prophète et les autres à un khalife rival, en un mot les chiites contre les sunnites, voilà qui rappelle la vieille histoire des catholiques et des protestants.
Là-dessus nos élus sont aux petits soins pour toute proposition tendant à améliorer le sort de tout qui montre de la religion. On est en plein délire de l’éthique !
L’égorgement des moutons sans les étourdir, c’est de la pure barbarie. Et bien non ! C’est une tradition. Nous n’en avons cure ? C’est entendu, mais « ils » sont déjà trop nombreux pour leur tenir tête. Alors ? Que Gaïa aille se faire voir et Brigitte Bardot aussi par la même occasion.
À comparer : l’attention bienveillante portée par nos élus à ce populisme religieux, aussitôt malveillante dès qu’il s’agit d’un populisme social et politique.
Pour ne pas quitter le sujet de la magie des religions sur les esprits, l’Occident fut longtemps marqué par l’idée chrétienne de la culpabilité de l’homme. La sortie du paradis fut la malédiction originelle qui entraîna l’homme à travailler par contraste aux temps heureux où il ne fichait rien du matin au soir, dans l’abondance offerte par dieu et encouragé, ô divine surprise, à ne rien foutre ! Un vrai anti-Forem, le paradis…
C’est pour en être sorti, que l’homme a commencé d’en baver, disent les gens qui savent tout !
Le Moyen-âge ne faisait aucune distinction entre le condamné à casser des cailloux et l’artisan exerçant un métier, qu’il soit serf ou homme libre.
Ce sont des protestants qui ont introduit l’idée que le travail est une offrande à dieu, et est donc l’équivalent d’une prière.
C’est à partir de cette vision des choses que des petits malins se sont mis à organiser le travail des autres à leur profit, allant même jusqu’à s’inclure dans la masse des malheureux à seule fin de passer inaperçus pour mieux tromper le « pécheur ».

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Les uns ont usé de la force brutale, des châteaux-forts, des hommes d’arme, les autres s’organisant autour des monnaies passe-partout, plus pratiques que le troc, dans des officines à proximité des marchés et des autres activités, en devenant progressivement les maîtres.
Le capitalisme était né.
Maw Weber a raison, lorsqu’il situe l’origine du capitalisme moderne dans la morale protestante.
Voilà pourquoi, les Grecs doivent redoubler d’ardeur au travail pour un salaire moindre sur l’injonction de gens qui ne foutent rien, par rapport à une journée de travail d’un pauvre.
De Juncker à Hollande, de Merkel à Michel, de Verhofstadt au pape François, aux imans et aux chefs musulmans divers, même combat : faire bosser les croyants !
Et ça marche !...

Commentaires

Richard, j'aime quand tu t'emballes comme ça! On sent que c'est vrai :)

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