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Et j’ai crié, crié-é Alain…

…pour qu’il revienne…
18 octobre : on flemmarde d’une chaîne à l’autre. Quid des « Décodeurs de l’Info » RTBF à « C’est pas tous les jours dimanche » sur RTL, ce midi ?
Qui, arrachant la floche du manège, aura droit à un tour supplémentaire ?
Toujours sensible au charme naturel de Florence Hainaut, je réserve ma réponse. On ne peut pas en dire autant de la « charmeuse » sur l’autre chaîne. Dame Emmanuelle Praet commence à m’échauffer les oreilles avec son gros bon sens libéral bourgeois chic de banlieue.
Lorsqu’à la saison précédente le petit monde du jour du seigneur était assis sur les poufs maison, au moins on pouvait tuer le temps en détaillant les membres antérieurs largement dévoilés de la fashionable libérale. La nouvelle décoration empêchant toute vue plongeante, on s’emmerde carrément. Pour ce qui est du raisonnement de la dame, on peut repasser un autre jour entre deux séminaires de la Solvay Brussels School of Economics & Management.
Aussi ne sachant reprendre à César ce qui ne lui appartient pas, je laisse tout en vrac sur le marché que chacun fasse ce qu’il veut des compères de Christophe Deborsu.
J’ai retenu un combat rigolo : Marc Goblet, FGTB, 1 m 65, 55 kilos, challenger de Pieter Timmermans, Banque nationale, Administrateur délégué de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), 1 m 95, 100 kilos. Le petit, plus puncheur, est sorti vainqueur du corps à corps à chaque fois que le grand baissait la garde. Celui que madame Ska, l’hyper diplômée, traite de minus est sorti du combat gagnant aux points. Tout est dans l’appétit des boxeurs à la gagne. On sent que le petit a eu faim et il en veut. Le grand n’a jamais manqué de rien et malgré ses « fortes » études a finalement rendu les gants. Son art de la boxe ne tient pas debout. Il boxe comme du temps de Cassius Clay et Jean Gol. Comique involontaire même dans les cordes, il a eu quelques réflexes curieux. Qu’a-t-il voulu dire en se voulant féministe par « peu de femmes qui ne sont pas ouvertes » ? On relèvera aussi son mot de la fin « Soyons honnêtes », saillie comique après les femmes ouvertes, digne d’un Desproges.
À la gouverne de Deborsu, outre le décor dont il n’est pas responsable et qui empêche les vues plongeantes revigorantes quand on se sent la paupière lourde, la venue d’un invité célèbre n’est pas une bonne chose. On l’a bien vu même avec un Geluck relativement au courant de la situation politique et qui pouvait en parler avec discernement. Le décryptage de l’actu s’en trouve perturbé de l’actu – justement – du visiteur, d’autant que celui-ci sortait de « C à vous » sur la Cinq française où il n’avait pu en placer une. Et encore les boys de Deborsu ont été gentils, car ils ont oublié le mot de la fin de Patrick Cohen à propos du dernier album de Philippe Geluck « C’est pas terrible ! ». S’il avait fallu mettre du baume sur cette plaie là, ils en auraient eu pour toute l’émission.
Bref, pour le malheureux Deborsu, malgré les changements, c’était mieux avant.
Le triomphe de la grande braderie du dimanche a été vu à l’étalage de la RTBF où pour le malheur de Florence Hainaut, Alain Gerlache débattait avec Lara Van Dievoet, Nicolas Baygert, Jean-François Dumont et Martine Maelsack des vases communicants de la politique et du journalisme avec le passage d’un vase à l’autre de ses confrères et de lui-même.

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Le grand communicateur libéral sorti puis rentré dans la maison de verre de la RTBF en connaît un rayon de la porosité des vases. Sans rire, il a « retracé » les règles de bonne conduite ! Puis les autres ont parlé des stratégies de communication, de relations tendues et de l’élasticité nécessaire du caoutchouc des liens entre ceux qui font l’actualité et les autres qui la relatent.
Justement, Martine Maelsack ( ?) a le parcours libéral simple et pas encore de billet de retour à cantiner du côté de l’AJP (Association des Journalistes Professionnels). C’est fou comme dans le métier on se déclare libéral et MR ! Rarissimes sont les futurs prix Albert Londres inscrits au CDH ou au PS qui font la navette entre les partis et la presse. À croire que les couloirs de la Maison bruissent des éclats de voix du Mouvement Réformateur, au point que les micros à proximité ne peuvent capter que le langage « bleu » : de l’Europe, du Monde et accessoirement de la Belgique, mâtinée de beaucoup de Flandre N-VA.
Quand les décodeurs de l’info font du show politique, on se croirait à une réunion de famille chez les Michel.
Faites attention à ce que vous dites devant Florence Hainaut, vous pourriez nous la gâter !...

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