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Les aventuriers de la frontière…

Cela pourrait être le titre d’un western, ce n’est que le prolongement d’un westhoek, que la cheffe des pointus prolonge jusqu’aux faubourgs de Bruxelles.
Fantaisie en sol majeur de la N-VA à Linkebeek, la ministre de l’Intérieur de la Région flamande, Liesbeth Homans (N-VA) a désigné Eric De Bruycker (CD&V) en qualité de bourgmestre à Linkebeek.
C’est déjà du réchauffé, mais comme les réactions ne sont pas plus que ça enflammées et critiques, il y a de quoi s’inquiéter d’une telle apathie.
Ainsi, la bougresse a osé !
La minorité communale néerlandophone est à 21 % des voix. Il est vrai que question de la placidité, cela se comprend, puisque le premier ministre Charles Michel est à peu près à ce pourcentage en Fédération Wallonie-Bruxelles pour représenter les francophones au Fédéral.
À partir de ce constat, je me demande comment les médias et les politiques ont encore le culot de gloser sur la « défense de la démocratie » en s’attardant sur des positions syndicales et des manifestations de grève, alors que de l’initiative d’une activiste de la N-VA, il y a le feu dans la maison ?
Quand par des manœuvres procédurières, des lois à géométrie variable suivant la langue dans lesquelles elles sont écrites, un Conseil d’État dont le terrorisme flamingant à éradiquer les testicules, une autorité fédérale au degré zéro, on trouve normal qu’une bonne gestion maïorale puisse s’exercer de cette façon, presque inutile d’écrire que tous les commentaires tournant autour du peuple récalcitrant, incapable de comprendre la finalité de la rigueur et livré à tous les populismes, sont des plaisanteries charriées par une presse imbécile.
Et plus qu’on ne le pense, parce que cette bouffonnerie dans cette commune à facilités révèle que Charles Michel ne sait même pas faire entendre raison à son partenaire au gouvernement. Disons le tout net, Bart De Wever est le chat et Charles la souris et puisque j’en suis au bestiaire, nous les dindons.
La gymnastique de Liesbeth est hallucinante. Le bourgmestre nommé par la Tutelle flamande n’a que deux sièges de conseillers communaux, 13 à Damien Thiéry (MR). Moralité : De Bruycker n’a aucune légitimité ! À cela près que Charles Michel, au fédéral, est aussi mal loti que lui. On voit bien le résultat dans la conduite des affaires rue de la Loi avec un premier ministre à la merci de la N-VA, pour imaginer que De Bruycker, est un mercenaire à qui on a fait un nœud dans le canon de son fusil avant de l’envoyer au casse-pipe.

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Liesbeth Homans a réussi à faire de Linkebeek un foutoir d’une commune qui donnait toute satisfaction à ses administrés des deux langues, avant qu’elle n’en rajoute. En cause, la stupide circulaire flamande à propos de l’usage du flamand dans une commune à facilité !
Quand on sait qu’en langage administratif deux échevins francophones n’ont pas le droit de s’exprimer en français, on a dépassé les limites d’une connerie bien belge, à mon avis incurable.
Probablement que la N-VA cherche le coup dur pour hurler qu’on assassine l’âme flamande et récolter les quelques précieux votes qui en feraient le parti majoritaire absolu en Flandre.
Qu’on se le dise, pour retarder sa montée à l’échafaud communautaire, le premier ministre libéral Charles Michel, s’est bien fichu de la tête des Belges, par sa pusillanimité et son mauvais calcul de majorité.
Il a voulu être premier ministre à tout prix. Il l’est. Et nous en payons la note. Linkebeek, ce n’est que l’apéro.
Charles Michel s’est servi de la situation inextricable d’un petit pays submergé par la calculette politicienne pour ajouter un titre supplémentaire sur sa carte de visite. Maintenant que c’est fait, qu’il devienne bien vite ex-premier ministre et qu’on passe rapidement à autre chose.

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