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La Belgique en guerre !

Nous voilà bel et bien engagé dans une guerre contre un Califat sunnite autoproclamé avec l’handicap que nous avons accepté pendant trente ans une immigration parfois hostile et antioccidentale dans sa pratique religieuse, par l’imprudence des élites et leur ignorance aussi de l’histoire du monde musulman. Daech sans beaucoup d’efforts s’est introduit dans notre société. Le mal étant fait, la crainte des autorités tient dans l’effervescence que cette situation procure dans les quartiers. Elles redoutent l’amalgame et une nouvelle Saint-Barthélemy contre l’arabe et l’arabisant. Les soldats dans nos rues, la police sur les dents sont aussi là pour dissuader les citoyens de prendre à partie d’autres citoyens.
Les dirigeants de ce pays ne peuvent plus revenir en arrière, ils doivent assumer la politique de trente années d’erreurs et de faux calculs.
Cette guerre n’est effective sur notre sol que par les volontaires au wahhabisme à grande majorité d’origine maghrébine que nous nous sommes efforcés d’élever à l’occidentale avant qu’ils ne nous rejettent. Nous croyions sottement et certains le croient encore que les charmes irrésistibles de notre civilisation allaient en faire des modérés et des tolérants. Ces jeunes croyants se sont retournés contre nous.
Bien entendu, ceux d’entre les émigrés qui se sont bien intégrés et ont dès la deuxième génération envoyé leurs représentants au Parlement (même dans les gouvernements régionaux et fédéraux) ne se reconnaissent pas dans ses enfants perdus d’un islam criminel, néanmoins ils pratiquent la même religion, seule l’interprétation du coran diffère. Pour les attacher à notre cause, des démocrates troublés ont réintroduit des notions d’égalité entre leur religion et la laïcité, croyant leur plaire. Ces représentants freinent une remise au premier plan de la laïcité et empêchent une réelle connaissance historique des desseins anciens et modernes du Maghreb.
Nous abordons ces temps difficiles profondément divisés, la droite s’empressant de condamner toute immigration, la gauche s’obstinant à ne pas reconnaître l’échec d’une fusion des cultures et minimisant le fait religieux musulman prônant l’islamisation des États par l’activisme intégriste.
Nous voilà mobilisés comme les citoyens de 70 États, dans une guerre qui n’est pas mondiale et qui risque de finir par ce bon vieil affrontement entre les USA et la Russie, qui ne s’appellera pas la guerre froide !

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C’est un remake de la guerre en Afghanistan, quand les Américains armaient Ben Laden et Al-Qaïda pour lutter contre l’armée russe « d’occupation ». Sauf qu’ici les Américains et les Russes sont à peu près d’accord sur les objectifs : battre Daech, mais pas d’accord quant à la survie du régime de Damas, d’où un micmac à propos de la Turquie, alliée des Américains et de Daech, mais pas des Russes ni de Damas.
Le seul pays d’Europe vraiment engagé dans ce nouveau conflit, la France, voyant bien où cela allait l’amener en suivant la politique américaine, ne rejette plus la collaboration avec les Russes. Les attentats du 13 novembre à Paris coïncident avec le rapprochement conséquent entre la France et la Russie.
La politique de l’Europe souligne sa faiblesse. En guerre, elle devient cette belle putain plantureuse que se disputent les « mecs qui en ont ». La preuve ? Erdogan son maquereau moyen-oriental, la met à l’amende de 3 milliards, et elle raque, tandis qu’elle promet à son suborneur de l’accueillir bientôt dans une garçonnière à Bruxelles au même titre que tous ses habitués !
Sur fond de crise et de chômage, cette guerre permet au gouvernement belge mal taillé et anti francophone de souffler un peu.
Mais qu’on ne s’y trompe pas. Ce que le gouvernement gagne sur le répit social, il l’a perdu en crédit de sa police préventive, de celle du renseignement, de son enseignement qui a honte de sa laïcité, sans oublier les gorges chaudes qu’on se fait en France, en Allemagne et en Angleterre de la nursery de terroristes qu’a été Molenbeek sous la magistrature de Philipe Moureaux.
Très mal partis et déconsidérés par des atteintes à leur liberté, les électeurs pourraient trouver le coût de cette guerre nouvelle trop au-dessus de leurs moyens.
Dans un système qui rétribue les incapables comme les hommes de métier, pour tout autant qu’ils exercent leur incompétence au sommet de l’État, la Belgique telle qu’en elle-même le libéralisme la fige comptera une fois de plus sur l’indifférence, la naïveté ou la bêtise d’une grande majorité des électeurs pour, guerre ou pas, rester dans le conservatisme le plus borné des équilibres politiques entre les trois ou quatre partis prépondérants.

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