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Chateaubriand le pensait aussi.

Pour un système qui base tout sur l’argent, c’est de savoir si l’argent fait le bonheur de tout le monde ou ne le fait pas.
Un paradoxe de plus à l’adresse des classes supérieures, toutes disent que l’argent ne rend pas les jours meilleurs. Au ras du trottoir on dit le contraire.
L’argent pour la classe possédante n’a pas la même signification que pour la classe dépossédée. Les riches pensent au superflu et les pauvres au nécessaire.
Comme disait Jules Renard à l’adresse des premiers « Si l’argent ne fait pas le bonheur, rendez-le ! ».
Jusqu’à la moitié du siècle précédent, les riches avaient des habitudes et parfois de fort sales, comme aujourd’hui, mais elles étaient presque toujours enfouies sous des formules de politesse, de faux semblant, des excuses, parfois. Les riches ne trouvaient pas insolent de l’être, ils trouvaient insolent de le chanter sur tous les toits.
Si bien que le peuple s’était habitué à l’état de misère dès les débuts de l’ère industrielle, sans se croire humilié. Il était en colère. C’est tout.
Ce n’est pas pour vanter et regretter ce temps-là, mais pour constater que la richesse aujourd’hui rend vulgaire et que les parvenus le sont davantage que ceux dont les parents le furent avant eux.
On envoyait la troupe pacifier les corons. Personne n’était dupe. C’était clair et net. Il y avait deux camps et souvent on ne choisissait pas le sien. Il vous était naturellement destiné. Le propriétaire parlait de son bien comme le colonial des bananeraies en 1936. Les ouvriers luttaient pour un meilleur salaire et le patron s’enrichissait parce qu’il s’obstinait à le refuser.
Aujourd’hui, c’est Charles Michel lancé dans la politique par son père qui refuse un salaire décent et un revenu de remplacement en cas de chômage, plongeant des milliers de gens dans la misère, au nom d’une « saine » politique de gouvernement, alors que lui vit dans l’opulence avec un revenu vingt fois supérieur à un bon ouvrier et trente fois supérieur à un chômeur.
Voyez-vous, c’est ça la vulgarité !
Le patron 1900 ne parlait pas d’aimer ceux qui étaient à son service. Il n’y avait pas d’équivoque : c’était souvent un beau salaud. En 2016, Charles Michel explique qu’il aime les gens, même les humbles et ceux qui ne sont pas de son parti, mais en réalité, il les déteste. S’il les aimait, il se dépouillerait pour le vieux qui n’a plus de dent, n’entend plus, voit mal et qui ne peut pas se faire appareiller, il chausserait l’enfant qui part à l’école avec un trou dans sa chaussure, donnerait à la femme seule qui élève ses enfants, les moyens de le faire décemment.
Expiant du dégoût d’eux-mêmes, les riches seraient accablés de leur bonne fortune au milieu de tant de misère. Et Michel convaincu que ce qu’il prend des pauvres pour se nourrir et vivre comme il vit, appellerait cela un vol !
On est très loin du compte.
À force de rester entre eux, les riches ignorent comment les autres vivent. Ils ne le savent pas parce qu’ils ne veulent pas le savoir.
La plupart des gens vont juger cette chronique parfaitement hors-du temps, un exercice du temps de Zola et qui n’a plus raison d’être.
Allez dans la périphérie et même au centre des villes belges, devant la matérialité des faits les discours sont bien immatériels. Il y a des taudis grands comme des garages dans lesquels des gens tentent de s’habituer au froid.
Oh ! ce n’est pas votre faute, vous vivez moyennement bien dans un environnement dont vous n’êtes pas responsable.
Hélas ! ceux pour lesquels vous avez une certaine admiration vivent sans même avoir vos scrupules et vos inquiétudes. L’ambition, dont on n’a pas les talents, est un crime, écrivit Chateaubriand.

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J’ai honte pour mon pays d’entendre les discours des gens de ce gouvernement, de lire les commentaires de la presse et je ne peux m’empêcher de sentir monter en moi un profond mépris pour un pouvoir que les gazettes portent aux nues.
Je suis de l’avis de Chateaubriand : ce sont des criminels.

Commentaires

parfaitement,ce sont des criminels,que je condamnerais non pas à la prison ferme mais à vivre deux ans dans un meublé de quatre mètres sur quatre à OUGREE-BAS avec chiottes communes sur le palier et un revenu de survie de 842,67 euros par mois.Cordialement cher duc

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