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Théâtre des immodestes.

Qui aurait cru que la démocratie dans laquelle on mettait tous les espoirs, allait se terminer ainsi pour les élus : courette derrière les Messieurs qui ont des sous et qui veulent bien en donner un peu, à condition qui vous leur en gagniez le double !
Si pour Alain, réfléchir c’est nier ce que l’on croit, plus personne en Belgique n’a de la réflexion.
Qui se croit ne sait plus ce qu’il croit. Qui se contente de sa pensée ne pense plus rien. De toute évidence, on est arrivé au bout du système. Comment voulez-vous que nos batteurs d’estrade s’en sortent ? Leur cagnotte-mandat ne tient plus qu’à un fil. Un degré de plus et le thermomètre explose. Avec un certain cynisme, on pourrait dire que le genre Front National est leur denier recours, avant liquidation de la pensée démocratique. Parce que, figurez-vous, ils en viendront à accueillir les Le Pen belges. Ils les ont déjà accueillis, du reste, dans la N-VA et pour la personne « mythique » de Bart De Wever. Michel est aux petits soins. Sa servilité redouble pour faire oublier ses discours préélectoraux sur l’extrême droite flamande.
Dans la démarche politique de Junior perce l’égoïsme de quelqu’un qui ne pense qu’à lui.
L’égoïste traite les autres comme s’il n’était rien. C’est le paradoxe de l’homme politique de faire croire le contraire au public, lui qui est par essence tellement différent. Mais puisqu’il veut être tout, l’égoïste doit bien prêter quelque importance aux autres ! Surtout s’il veut les persuader qu’il ne l’est pas.
Pourquoi le public est-il majoritairement convaincu que la politique actuelle est au plus près de la démocratie ? Comment ne voit-il pas que tout cela est une imposture et que personne ne peut rien pour lui, en-dehors de lui-même ? C’est justement parce qu’il s’est laissé convaincre que les ministres sont attachés aux personnes et au bien public. Ce qui a été cru par tous a toutes les chances d’être faux dit l’homme d’expérience et le philosophe.
Ces gens qui dirigent le pays à leur manière, sans se préoccuper de la nôtre, ont tous ce désir de supériorité qui s’apparente aux mécanismes de recherche de la sécurité financière.

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Qu’avaient besoin Kubla, De Decker et pas mal d’autres dont la plupart resteront inconnus, de grappiller quelques millions de plus ? Si ce n’est par peur de manquer !
Et oui, ils en sont tous là. Ils tiennent à leur métier parce que c’est un mandat public et qu’ils n’ont que ça pour vivre (très bien) mais sans lequel ils resteraient anonymes. Qu’on ne parle plus d’eux est encore ce qu’il y aurait de plus insupportable. C’est une question d’ego, certes, mais c’est surtout une manière de vendre sa notoriété aux plus offrants. Et comme diraient ceux qui savent : ça a son prix !

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