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L’ex-liégeois nous hait !

C’est ballot tout de même ! Voilà une quinzaine que les journaux avaient oublié jusqu’à l’existence de notre ministre des affaires étrangères. Le Soir répare ce crime de lèse-majesté en laissant Didier Reynders étaler son ego sur une belle page du journal.
Contrairement aux bruits qui circulent sur une retraite prématurée du grand homme après cette législature, Moi-Je n’a pas l’intention de renoncer aux bienfaits de l’omnipotence. Seulement voilà, son chef de gouvernement commet tant de boulettes qu’il sera difficile au MR de rempiler dans deux ans et quelques. On ne voit pas les libéraux refaire surface dans les Régions. Alors, Sa Suffisance n’a plus qu’une seule alternative se refaire une santé dans le parti en remettant à sa place le petit Chastel, c’est-à-dire sur une chaise devant la tribune. Reste le clan Michel, âpre aux gains comme lui et bien décidé à défendre chèrement la position du fiston Charles.
En attendant, Didjé entend rappeler aux gazettes qu’il existe et que la vraie tête pensante du bazar de la rue de la Loi, c’est lui.
C’est fini de faire du tourisme et de courir nos ambassades à l’étranger, Monsieur d’Uccle revient parmi nous. Il faudra compter sur lui plus que les deux infâmes de son parti qui n’ont jamais abdiqué l’envie de causer sa perte.
Comme l’illusionniste est en délicatesse avec les Michel dont il tire momentanément sa subsistance, il ne lui reste plus que l’alternative de tomber à bras raccourci sur Di Rupo et sa pétroleuse inusable Laurette Onkelinx.
Les deux compères en socialisme décadent ne demandent pas mieux. Une coulée d’acide de Reynders dans une gazette, ça leur fait une ligne de plus de popularité dans le populo, et comme ils ont besoin d’un coup de pouce en ces moments de sondages défavorables, c’est du pain béni.
Reynders remonte la manivelle de son vieux phono. Madame Véronique Lamquin n’aura pas à ouvrir son recorder, et c’est parti pour un seau de colle à tapisser depuis l’Echo, afin de rafraîchir le salon de monsieur Tout-le-Monde.
Je ne sais pas si la gazette va vendre un numéro de plus, mais c’est comme une armure en carton de Game of Thrones, ça va faire illusion et c’est ce qui compte.
Avec l’âge, redevenu pot-au-feu, Reynders voit des complots partout. Là-dessus, on peut lui faire confiance, c’est un expert. Ainsi, « Le Parti socialiste instrumentalise les mouvements sociaux à des fins politiques, dénonce Didier Reynders (MR)… dans L’Echo samedi. « On nage en plein surréalisme », constate-t-il face aux grèves à répétition dans le paysage belge. » Journal Le Soir (1).

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Voilà cent ans que les gros poissons de la FGTB apprennent à nager dans les locaux du PS ! Sauf que la base ne se laisse plus tellement avoir par les encartés du parti. Intelligemment, le PTB essaie de se faire des cadres syndicaux et avec la baisse de forme du PS, il espère un jour pouvoir accéder aux places de décision. Ce qui rendrait quand même ce grand syndicat plus près des gens qu’il ne l’est actuellement.
Didier Reynders s’étonne facilement, quand Jean-Pascal Labille (PS) annonce « des problèmes sociaux à venir chez bpost alors que pas le moindre syndicaliste n’avait encore dit un mot en ce sens », tandis qu’Elio Di Rupo, président du PS, prétend « que la FGTB n’est pas socialiste ». Etc…
Depuis son retour ébloui du Taj Mahal, la politique du ministre est tombée enceinte de ce vieux reproche bien connu de tout le monde, sauf de lui. Il n’a pas entendu au passage les plaintes et les cris de fureur de toute une population laborieuse contre la politique du gouvernement.
Il ne sait rien de la misère des gens, ce grand homme !
Quant aux doubles cartes des FGTB-PS différents quand ils sont dans l’opposition et au pouvoir, cela aussi est en train de changer, si on veut bien revenir à la commandite de l’assassinat des jeunes et des cohabitants chômeurs par Di Rupo, laissant à l’homme de main suivant le sale boulot. La FGTB n’a pas été en reste de critiques au premier ministre d’alors, Di Rupo.
Enfin Reynders, ce Flamand rentré, cet apostat des Liégeois, quand il observe un décrochage de la Wallonie par rapport à la Flandre surtout visible « dans les anciens bastions industriels liégeois et hennuyer », c’est toute la mesquinerie du boutiquier qui remonte, l’ingrat oubliant que le peuple liégeois l'a nourri en indemnités et cadeaux parlementaires. C’est un acide sur l’estomac, depuis qu’il a raté la place de bourgmestre à Liège.
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1. Tombé bien bas Le Soir, puisqu’il recopie l’artiche de Martin Buxan dans l’Echo. Il n’a même plus les moyens de dépêcher Véronique pour y aller de son « Poussez… poussez… l’escarpolette… ».

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