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Des nouvelles de l’Hôtel Mondo.

La presse belge ne se nourrit que d’Agences de presse et de lectures de journaux étrangers pour son brouet quotidien, afin de faire semblant de tenir ses lecteurs au courant des événements internationaux.
Les rédactions ont fondu au point que tous ceux qui à l’ULB suivent des cours pour obtenir une licence en journalisme et communications peuvent se brosser pour entrer dans un journal.
Les affaires belges sont politiquement trop sensibles pour en faire des compte-rendus suivis d’une analyse intelligente. Si bien que du côté francophone on aime assez traduire des articles de la presse flamande, bien plus incisifs, mais qui n’influencent guère le lecteur francophone par l’effet de méfiance de celui-ci à l’égard de l’opinion flamande.
Restent deux trous affreux à combler pour le rédacteur : le samedi et le lundi. Le samedi les prétoires sont fermés, les agences partent en week-end et le lecteur qui n’est pas sportif à tendance à passer son tour. Enfin le lundi, une bonne demi-journée est un temps creux. On se rabat sur les accidents mortels du dimanche. Les activités restent au ralenti. Il faut attendre l’édition du mardi, pour commenter les faits-divers et la réouverture des prétoires.
Le divorce Brad Pitt-Angelina Jolie est du pain béni pour la presse bruxelloise. Quant à la presse régionale, la Meuse tire sur la ficelle du procès Wesphael pour en remettre une couche sur les petits potins.
Dans l’alambic du boulevard de la Sauvenière Oswald Decock passe un sale quart d’heure.
La Meuse du samedi ; « Depuis que le procès Wesphael a débuté, il ne se passe plus un jour sans que l’on ne parle d’Oswald De Cock, l’amant de Véronique Pirotton, et de ses dégâts sur la relation Wesphael-Pirotton. Il nous revient aujourd’hui que Régine, l’ancienne compagne d’Oswald, a déposé plainte plusieurs fois contre lui pour harcèlement. Cela se passe bien après le drame de l’hôtel Mondo ! »

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Au début, on parlait d’un certain OD, psychologue, puis d’Oswald D et enfin le nom au complet, avec la profession et le lieu habité par l’intéressé, Fléron. Un simple coup d’œil sur la Toile et tout le monde peut connaître la rue, le numéro de la maison, etc. Sur Google Maps, les images, heureusement que les caleçons du type ne séchaient pas dans la cour à côté.
Régine, 42 ans, adresse à Waremme, photo et strip-tease, ce sera pour plus tard.
On oublie que l’accusé c’est Wesphael et la victime c’est Véronique Pirotton, même si l’Oswald s’y entendait pour souffler sur les braises.
Même si OD n’a pas eu au départ Véronique comme cliente et qu’ils se sont rencontrés à la terrasse d’un bistrot, en voilà un qui fait un métier qu’apparemment il ne maîtrise pas bien. On se demande si, grâce à la Meuse, il ne va pas devoir en changer ! Parce que comme psy, pardon, il ferait mieux d’aller consulter lui-même.
Ce procès Wesphael prend une étrange tournure. Si j’ai déjà commis deux articles sur le procès et qu’en voici le troisième, c’est davantage pour mettre en évidence l’étrange pouvoir qu’à encore cette presse, même moribonde, pour flanquer des gens par terre avec une rare détermination, avant de tomber moi-même dans la critique à la fois des articles de presse et des sujets qu’elle aborde, oui les deux protagonistes Wesphael et Decock manquent d’élégance et s’arrangent tous les deux pour salir l’image d’une femme qui n’est plus là pour se défendre.
Quand bien même l’un soit blanchi et l’autre seulement témoin, cela n’empêchera pas la Meuse de les avoir presque condamnés à finir leur vie chômeurs ; car pour l’un, leader d’un parti de gauche avec son QI à 83 et (toujours d’après La Meuse) ses week-ends amoureux avec une personne bien plus jeune que lui, le voilà mal barré pour de nouvelles tribunes politiques ; quant au psy cavaleur de première et rancunier en rupture amoureuse avec ses partenaires, ce n’est pas demain qu’un mari avisé ira lui présenter sa femme pour des conseils.
Encore une petite dernière du côté de Régine, qui faisait « amoureuse » par roulement avec Véronique : « Mais en janvier 2015, effrayée par les mensonges et la personnalité multiple d’Oswald (Régine avait notamment découvert qu’il avait placé un logiciel espion sur son PC), elle rompt définitivement. Oswald ne l’entend pas de cette oreille et tente de la relancer à de multiples reprises. Par des SMS, des appels téléphoniques, des lettres, l’envoi de colis, de clé USB, d’objets divers (clé, corde…). Ses manœuvres finiront par effrayer Régine. »
La différence entre Maître Uyttendaele et moi ? Lui se bouche le nez, moi j’ouvre les oreilles. Vous remarquerez que se boucher le nez n’exclut pas d’ouvrir les oreilles.

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