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Les tea-party au MR !

En 2016, où en est le tea-party (ou son club de fans comme on veut) de Didier Reynders dans le flou d’un MR subissant la loi des Flamands majoritaires au gouvernement ?
Difficile à savoir, confidentiel depuis le début, un peu comme le tea-party de Gérard Deprez (le MCC avec Marie-Christine Marghem, ministre fédérale de l'Énergie et Jean-Jacques Flahaux député fédéral), les assemblées générales se font autour d’une table de bridge à Uccles.
Selon Le Soir, un journal qui ne passe pas précisément pour être de gauche, en 2009 Reynders s’accrochait à un MR coupé en deux,
Sept années plus tard, la cassure, la meurtrissure, le séisme, enfin tout ce que l’on veut, serait-elle oubliée, envolée, comme si elle n’avait jamais existé ?
Difficile à croire : en politique on ne pardonne jamais. On feint d’oublier, c’est tout.
Après le Fernandel Bruxellois de « C’est pas tous les jours dimanche », Vrebos demandait à Reynders son défaut principal. L’autre de se rengorger et de chercher parmi la liste celui que le bon peuple tolère. Il balance à Vrebos qu’il n’est pas rancunier, juste un peu refermé sur lui-même. Tout le monde sait que demander à quelqu’un son principal défaut, c’est s’attendre à des réponses très éloignées de la vérité. C’est un peu comme si on demandait à Oswald D., s’il se sentait un peu responsable de la mort de Véronique Pirotton. Je mets ma main à couper qu’il dirait n’y être pour rien.
Reynders est rancunier, justement. Ses propos mesurés au millimètre laissent passer quelques braises de ses rancunes tenaces. Son ambition contrariée se nourrit d’une bonne mémoire. Il se souvient des outrages de lèse-majesté de tous ses adversaires du MR. Patient, il sait qu’un éclat nuirait à sa fin de carrière. Il attend une opportunité pour rebondir.
Reynders a commis une faute lorsqu’il a sollicité l’emploi de Commissaire européen et que Michel « a négocié » en lui mettant des bâtons dans les roues. Il aurait dû savoir que Charles préférait le tenir à l’oeil.
La dispute, quand il était encore président du MR, s’entendait jusque dans la rue.
Une petite joie par-ci, par-là l’anime encore, comme le départ de madame Galland du gouvernement, une proche de Charles.

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Didier attend 2018, quand Charles aura fait le lit de la N-VA pour un nouveau pas vers le confédéralisme et que son chef de file sera écarté du gouvernement suivant.
Reynders croit à son étoile. Il ronge son frein au ministère des affaires étrangères. Il y est bien payé. Il voyage. Il voit du monde. Ses allées et venues devant les caméras dans des pays lointains flattent son ego. Sa situation masque son envie de remplacer Charles et donne le change aux yeux du public. L’homme s’y ennuie.
Pour revenir à son tea-party, Reynders a fait des émules. Les Michel ont créé le leur, qu’ils ont appelé « la Renaissance », mais Loulou n’a pas la stature de Laurent-le-Magnifique.
Peut-être cette franc-maçonnerie est-elle encore en activité ? Au Tea Party « La Renaissance », outre le duo Michel, on y trouvait Willy Borsus, Hervé Jamar, Frédérique Ries, Alain Courtois et Christine Defraigne qui n’a pas oublié les humiliations que Reynders lui fit subir au conseil communal de Liège et le dégommage de son poste de chef de groupe du Sénat
Connaissant les Michel et leur âpreté à disputer les places, ce lobby serait toujours apte à être réanimé.
Tout dépendra de l’impression dernière à l’assaut des urnes. Michel a-t-il été trop présomptueux d’aller au gouvernement sans une majorité à la Fédération Wallonie-Bruxelles ?
Finalement son sort dépend ainsi que celui de son ennemi intime Didier Reynders d’une N-VA qui devrait décroître pour soulager Michel et croître pour que Reynders sorte du bois.

Commentaires

Le "soir" pas de gauche? Je rêve!!!!!!!

Avec tous les transfuges du cabinet Di Rupo...

Coppi, cela ne vous dit rien?

Vu qu'il n'y a plus qu'une seule édition, nous devrions pourtant consulter les mêmes articles... MDR


C'est bien ce que j'ai écrit. Avec tous les transfuges du cabinet Di Rupo, Le Soir est carrément devenu un journal de droite.

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