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Le mur des cons version USA !

Trump à 10 jours de la Maison-Blanche commence déjà à me gonfler avec ses manières de milliardaire. La façon dont il a fait campagne là où il le fallait, pour la pêche aux gogos dans les États à gros potentiels de délégués, c’était plutôt futé. Pour le reste... il est possible que la candidate malheureuse ne vaille pas grand-chose non plus ? On peut s’attendre à ce que les conneries de ce Républicain là lui soient de loin supérieures.
On ne s’en ferait pas plus que ça, si avec nos américanolâtres et l’Europe en animal de compagnie, on va savoir tout de suite si le vieux continent est encore capable de se débrouiller sans ses grands mentors..
Les tweets exaltés du Président élu dénotent une haute opinion de lui-même, en même temps qu’il ne connaît pas grand-chose en-dehors du business à ramasser les biftons. Un égo démesuré à la Maison Blanche, ce ne serait pas le premier, mais rarement aussi éclatant, c’est une première. S’il choisit ses secrétaires d’État à sa botte et dans l’admiration constante, le cocktail sera explosif.
Avant de s’asseoir dans le fauteuil qui servit d’outil de travail à Monica Lewinsky, il a déjà l’affaire du mur à la frontière mexicaine sur le dos, le président du Mexique qui ne décolère pas, un bras de fer avec l’industrie automobile et un désaveu de la CIA à propos du sabotage des élections par Poutine. On se demande si Trump n’est pas un agent russe dormant réveillé sur ordre du Kremlin !
Il a nommé des pontes de Wall Street, alors qu’il a dénoncé l’élite, s’indignant qu’Hillary Clinton en fasse partie.
Et voilà qu’aux dernières nouvelles, l’électeur apprend qu’il paiera le mur mexicain grâce aux impôts !
À moins que tout cela soit de la rigolade, un show pour clôturer la saison des poires ?
C’est bien possible en somme, sa carrière de businessman est pleine de coups fourrés de l’espèce, de faillites retentissantes et de remontées spectaculaires. Cet homme est un véritable huit-aérien. On n’ose pas dire « montagne russe » pour le moment.
J’oubliais le coup de fil de Formose, la réponse de Big Brother et la réplique de Pékin qui fulmine.

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En aussi peu de temps, voilà un président qui cumule déjà des records.
Il ne s’arrêtera pas là et entame déjà un bras de fer avec le libre-échange. Ce ne serait pas pour me déplaire en l’occurrence, mais il joue des biscottos pour d’autres raisons que moi, hélas !
Bref, l’artiste travaille sans filet.
Il paraît dans l’histoire du Vatican, que jadis certains cardinaux ont fait et défait les papes. Des pontifes sont passés l’arme à gauche pour avoir trop déconné. Je ne sais pas comment ça marche sous la bannière étoilée, mais une destitution (impeachment) est tellement longue et compliquée, que je me demande, s’il s’avérait que Donald déconnait trop, des sénateurs courageux… On a un exemple antique : Jules César !
Que la gestion d’une aussi grande Nation finisse en péplum de Cinecitta… dommage que Fellini ne pourrait pas filmer.
Il ne reste plus qu’une hypothèse, que Trump cesse brusquement de faire le clown, contente le peuple en remplissant les poches de ses amis banquiers, bref, une sorte de sorcier Pow-Wow, au grand ébahissement et ravissement des libéraux du monde entier !
Sait-on jamais ?
Si la fonction crée l’organe, peut-être attribuera-t-elle un cerveau à ce milliardaire ?
On se souvient d’un Trump se moquant d’un journaliste handicapé, pour s’attaquer à Meryl Streep qui avait défendu ce malheureux, en mettant en doute ses talents de comédienne.
Franchement, pour des débuts… on peut dire qu’ils sont prometteurs !
Une petite dernière pour la route, Donald vient de nommer son gendre, conseiller ! Même Louis Michel n’aurait pas osé.

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