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Assaut de notoriété.

Quand il y a superposition de deux infos politiques France/Belgique, par le nombre de quotidiens et d’avis autrement mieux fichus que ceux des plumes belges, la France l’emporte. Tant mieux pour le petit monde belge du parlementarisme ripou que Fillon emporte le morceau. Il détourne l’attention de Publifin.
Les carcasses du crash de Publifin sur le bas côté de la route ne sont pas pour déplaire à nos élites.
Pourtant, à la Région wallonne le scandale des cachetons perçus par nos vertueux parlementaires dépasse la saga familiale de Fillon, dans ses tribulations judiciaires en vue des élections de mai.
En France, le candidat de la droite s’est laissé emporter par un esprit de famille. Chez nous, on jette l’argent par les fenêtres, parce qu’on ne sait qu’en faire ! L’État et les Régions se penchent sur les rétributions « justes et équitables » de nos responsables politiques astreints aux heures supplémentaires et qui plient sous les mandats.
C’est même une prévenance extrême que de pourvoir ses administrateurs ô combien irréguliers, sinon fantômes, d’une enveloppe d’encouragement à ne pas abandonner la partie.
On ne pourrait les citer tous, leur nombre serait trop important.
Mais il en est un « suprême » qui a bataillé ferme pour devenir le bourgmestre d’Ans, assurant aux Ansois que c’était son but ultime, son idéal absolu de les représenter, Stéphane Moreau !
Il fit si bien et avec tellement de conviction, que « Papa », Michel Daerden, le folklorique maïeur, dut abandonner le siège et courir une opportunité à Saint-Nicolas, commune voisine,
Il y mourut de tristesse, dit-on.
Était-ce par intrigue et bas calcul que Stéphane Moreau parvint à ses fins après des complots et des ralliements obscurs ou bien par son éclatant patriotisme social ?
Ses rapides interventions aux belles envolées rassurèrent vite les Ansoises et les Ansois, Stéphane Moreau n’était pas de ces aventuriers du mandat public qui courent la gloire pour de noirs desseins, sa ferme intention était de porter bien haut l’idéal socialiste.
Les récents développements de l’affaire Publifin ont poussé la Région à réclamer une clarification des intentions de Stéphane Moreau sur la suite de sa brillante carrière.
On ne peut plus courir trop de mandats à la fois. Ce sera valable pour tout le monde dans mille ans, sauf pour Stéphane Moreau qui doit choisir tout de suite. L’estrade en sapin de la Maison du Peuple ou le bureau en haut d’une tour, sur une moquette haute comme les herbes de la savane, telle est la question !

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Le peuple éternel d’Ans qui l’avait accueilli n’avait nulle crainte à avoir sur le choix de leur bourgmestre. Publifin n’était rien d’autre qu’un passe-temps de ce travailleur infatigable. Le devoir n’était-il pas de faire mieux que « Papa » pour la Commune ?
On connaît la suite.
Stéphane Moreau a renoncé à son maïorat d’Ans. Papa est mort pour rien. Ses misérables activités commerciales étaient ses ramasse-sous prioritaires. La politique n’était que le strapontin qui le hissait au sommet de l’armoire à confitures.
Il en va ainsi de certaines destinées.
Ils paraissent beaux, ont le verbe haut, la voix qui vibre… C’est ainsi qu’ils convainquent de leur pur idéal, les masses transportées par la beauté de leur sacrifice et au final, ce ne sont que des mots, de pauvres mots bien gluants, faits exprès pour attraper les mouches, employés par des manipulateurs sans scrupule.
Ils sont de petits messieurs, arrivistes en diable et aux objectifs ridiculement médiocres…
On en découvre tous les jours dans les partis, ces temps derniers !

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