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Louis, Elio, Benoît et les autres.

Tout serait-il déjà définitivement dit ?
Le MR démodé, le PS en baisse constante, le CDH perdu en pleine forêt de Saint-Hubert, les Écolos sous la suie des charbonnages que Trump remet en marche et un PTB, Beaujolais nouveau, fine plaisanterie en guindaille en bord de Meuse ?
Les visages des chefs en disent beaucoup.
Celui d’Elio, ratatiné, méconnaissable, une sorte de Cocheese qui aurait changé de sexe à partir de soixante ans, porte les traces de son long combat intérieur, faut-il se le permettre ou pas ?
Se permettre quoi ? Avant Elio le savait, atelier, boîte aux idées mais qui n’en a jamais qu’une à la fois, son vice le « Mon Mons », les velléités sociales de Laurette, sa tocade pour Paul Magnette. Avril 2017, il ne sait plus, comme désorienté, avec un loustic, José Happart, qu’il croyait mort, enfoui sous les euros de ses retraites dorées, et qui ose le traiter de vieillards pas bandant, ce Fouronnais malhonnête qui en compte cinq de plus que lui !
Le MR malgracieux, le père la victoire de la réussite du fils, Louis Michel en personne, pas plus vaillant, trop gâté par le système, le nez passé au Bourgogne, l’air de tout savoir, lui qui n’a jamais rien su et qui a tout fait pour qu’on ne le sache pas, sentencieux à l’extrême à RTL, Louis est dans le même état second que la vieille gloire du ring montois. Partout où on admire sa rondouillardise, son gros bon sens qu’il prodigue à la louche, involontairement caricaturé par Jean-Luc Crucke, une fois au démaquillage, on peut entendre les stagiaires dire entre eux « quel vieux con » !
Louis avait pourtant adoubé le petit Chastel, quasiment disparu des antennes, alors que Charles s’évertue à faire oublier De Wever, honte à lui ! Pendant qu’on passe la pommade pour le grand parti libéral, les gens n’ont plus qu’une idée en tête, savoir où est passé Armand De Decker ?
Bien la peine de parler économie, éructe Ducarme, le garde du corps des malgracieux.
Ce monde, savamment mis bout à bout comme la structure d'Arne Quinze à Mons, est en train de nous quitter… oh pas très vite, nous avons encore le temps d’admirer le bâtonnet du Mikado retiré de sous les structures des partis, alors que, miracle, ceux-ci résistent encore.
Tant qu’ils pourront profiter, comptez sur eux…
Pas sûr qu’ils comprennent bien où est l’urgence.
Ils ont mis le pays dans un triste état. Avant de se tirer avec les valises, il s’agirait de payer la note d’hôtel, pas fuir à l’anglaise, en Brexit accéléré, les poches bourrées de bank-notes. Et quand je dis le pays, je parle évidemment des pauvres gens qu’ils ont mis sur la paille avec leur décevante souplesse à bondir sur tout ce qui brille.

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Pourtant cette urgence est simplissime. Il aurait fallu qu’ils comprennent l’échec de la social-démocratie, conséquence d’un capitalisme au finish forcené. En lieu de quoi, ces ratés accusent leurs électeurs de ne pas s’adapter à la mondialisation néolibérale.
Un comble ! Comme si, soudainement, le peuple était devenu le seul outil à enrichir quelques-uns et ne servait plus qu’à ça !
Au moment où ce néolibéralisme devient insupportable, ils inventent des plans pour nous le bien faire comprendre et nous le mettre bien profond, dans nos caboches !
MR, PS… MPSR acceptent l’économie de marché comme la nouvelle bible, mais ce faisant, ils oublient la société de marché, comme disait Lionel Jospin du temps où il avait encore quelques neurones au service de la collectivité.

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