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Charles Michel, le crampon décroche ! !


Il y a comme ça des antiennes que les puissants se repassent d’un pays à l’autre.
Par exemple, de Charles Michel à son ministre Didier Reynders, si rares sont les unanimités qu’ils partagent tant ils se haïssent, il y en a une qu’ils exportent volontiers vers la France et l’Allemagne, qui à leur tour l’expédient en Italie et en Pologne.
« Ils ne faut pas surtaxer les riches, sinon ils fuient vers des pays plus conciliants ».
En vertu de cet axiome, les riches gardent leurs milliards et les réinvestissent dans les pays qui se sont montré bienveillants à leur égard, pensent les ministres libéraux.
Comme la politique du ruissellement a fait son temps et qu’on n’y croit plus guère, Macron nous sert son « premier de cordée » qui tire tous les autres vers le haut.
En Belgique, on n’en est pas encore à cette image de remplacement, qu’en est-il exactement ?
La fortune détenue par quelques particuliers est-elle redistribuée sous la forme d’investissements ? Doit-on ce patriotisme réapparu grâce aux formules de nos Inoubliables ? Ou bien, trop prosaïquement, doit-on cette nouvelle relance qui fait diminuer le chômage en France au mois de septembre et, peut-être, chez nous au mois d’octobre, à la seule conjoncture d’un climat plus favorable à la croissance et au renouvellement des stocks ?
On observe dans les pays européens offrant aux plus riches une fiscalité avantageuse, une sorte d’effet de mode. C’est comme un vol d’étourneaux. Ils s’abattent sans raison sur un arbre qu’ils couvrent très rapidement de leurs excréments, puis ils partent tous en même temps atterrir sur un champ, sans qu’il y ait une raison ou un chef qui commande ce vol en essaim.
En France, la rumeur s’est répandue que les riches partent en Belgique. Ce serait pour eux le paradis fiscal idéal à deux cents kilomètres de Paris. Quand, juste après, nous apprenons que nos riches nationaux quittent la Belgique pour la Suisse !
Le journal bruxellois « L'Écho » nous apprend que les Belges riches "fuient la Belgique pour les bords du Lac Léman » ! Faire premier de cordée en Belgique, dans un pays qui n’a pas de montagne, paraissait difficile.
L’Écho cite Alexandre Van Damme, multimilliardaire, qui en octobre 2016, file dans les Alpes suisses, pas que pour le bon air !
Voilà que les riches bien installés à Vevey, apprennent que le beau canton de Vaud va devenir un "enfer fiscal" ! Le canton de Vaud réputé pour une économie de 27 % sur les magots importants, selon le JT de la télé romande, s’apprêterait à rectifier le tir.
Déjà « Le Temps », journal helvétique, constatait en 2015 que la fiscalité pousserait de riches contribuables vers l'exil, notamment à cause d'une "imposition de la fortune, l'une des plus lourdes d'Europe". C’est alors que survient dans le sauve-qui-peut, une carte européenne établie par la télé suisse qui désigne à la fiscalité attractive: Malte, le Portugal, l'Espagne, le Lichtenstein, l'Irlande et la Grande-Bretagne.
Et qu’apprend-on aussitôt ? Les valises bourrées de billets de banque, les fourgons chargés de lingot, les "ultra-riches" fuient la Grande-Bretagne... pour la France !
C’est le collègue en alopécie de Charles Michel, François Lenglet, qui laisse échapper sur RTL que certaines grandes fortunes s'inquiétant du Brexit et de la perte possible d'un avantage fiscal envisagent de s'installer en Suisse, à Monaco ou... en France qui propose des régimes fiscaux d'exception !

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Alors, hein ! chers illustres à la pensée prépondérante, vos histoires de ruissellement, les « premiers de cordée » de nos Frison-Roche de quartier, il va falloir nous servir autre chose, pour nous faire croire que vous n’aimez pas les riches et que ce n’est rien que pour nous, que vous leur torchez le cul tous les matins.

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