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Les névrosés et les altruistes.

À la suite de ma chronique « Psychopathologie politique », parfois retranscrite telle quelle de mon blog « Richard3.com » relayé quasi quotidiennement sur Facebook, quelques réactions de lecteurs assidus, du Canada par l’ami Gaëtan Pelletier, de Hamoir-Ouffet du camarade Gaston Reiter et de quelques FB de la Région liégeoise.
Le côté « salle des urgences » d’un hôpital psychiatrique du cabinet du premier ministre, 16 rue de la Loi, n’étonne plus guère de monde.
Les motivations des personnages qui peuplent la vie politique dans l’organisation de la Commune à l’État sont très diverses. Elles touchent au plus profond leur personnalité.
La psychopathologie définit des troubles et les décrit, afin qu’un observateur attentif puisse faire la différence entre le normal et le pathologique.
Un exemple très simple pourra en définir son intérêt. Hier, j’écrivais dans « Psychopathologie politique », combien il était pour le moins singulier que des ministres depuis leur bureau soustraient des moyens à ceux qui n’ont presque rien, alors qu’eux baignent dans une grande aisance et de conclure qu’il y avait chez eux, outre une méconnaissance des milieux qu’ils sont censés connaître, une fameuse dose d’égoïsme et une défense suspecte des intérêts particuliers, à commencer par les leurs.
Voilà qui nous renseigne sur la manière dont ces messieurs de la droite et du centre se comportent vis-à-vis des demandeurs d’asile qui frappent à notre porte et à qui nous devons l’hospitalité, rien qu’en observant comment ils se conduisent par rapport à leurs compatriotes, chômeurs et petits retraités.
Ces messieurs du MR et du PS sont ainsi, à de rares exceptions, derrière Theo Francken dans la manière dont il traite le problème humain.
Comprendre les facteurs influençant ou causant les troubles, les mécanismes de mise en place et de développement des troubles, devraient être l’objet de cours dans les écoles d’économie politique.
Ce vœu repose sur des grands noms de la psychanalyse, outre Bergeret, Dorey et Roussillon, Georges Canguilhem aborde franchement la question Ce n'est pas à la science de juger du normal. C’est à la vie de faire le tri entre normal et anormal.
D’autant que nous avons ici un marqueur qui s’appelle la démocratie avec les valeurs qui devraient s’y rattacher et qu’on a oubliées.
Je suis presque tenté d’écrire que les seules valeurs encore visibles le sont dans les partis d’extrême gauche (la seule gauche aujourd’hui) qui ne permettent pas à leurs militants de s’enrichir, qui prônent l’altruisme, la défense du bien public et dont la priorité reste le secours à la pauvreté et à la détresse humaine.
Dans un passé récent, j’ai cité en exemple madame Sofie Merckx et ne me suis pas gêné d’écrire au moment des communales que je voterai à Liège pour madame Sophie Lecron (voir Chronique élections communales Richard3.com), pour les raisons que j’estime essentielles et qui auguraient de mon choix.

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Qu’avons-nous en face de ces exemples ? Des arrivistes, des égoïstes et des tricheurs, l’actualité nous en montre un : Didier Reynders, bien en peine de se justifier sur la disparition des intérêts des milliards libyens confisqués et laissés à la surveillance de l’État belge.
Oui, ce gouvernement et la crème du PS qui piaffe dans la coulisse pour lui succéder sont des nids de carriéristes impropres à toute gestion sociale juste et honnête, indignes le plus souvent d’exercer un pouvoir qui devrait être démocratique et altruiste.
Canguilhem conceptualise l’« anomalie » qui se définit comme ce qui émerge d’un iceberg, inconnu en ses profondeurs abyssales des autres et de soi. La psychopathologie de ce personnel politique, que nous payons très bien pour qu’il se conduise très mal, est l’anomalie qui cache l’anormalité.
Cela ne signifie pas pour autant qu’il y ait des anges d’un côté et des démons de l’autre, ces comparaisons par un athée sont pour le moins saugrenues ; mais ça dit bien qu’il faut des règles dans un parti et que toute individualité doit être davantage encadrée au fur et à mesure qu’elle s’élève dans la gestion des affaires.
Voilà pourquoi, la vraie gauche cumule avec la compétition naturelle entre les partis, la haine farouche de tous les autres.

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