« Le temps des assassins. | Accueil | Hou ! la vilaine… »

Un Joyeux Noël…

…qui n’augure rien de bon.
D’habitude, la trêve des confiseurs, veut dire chacun chez soi, chez des parents, dans un bar ou un restaurant qu’importe, on s’offre des moments agréables et on ressort des plaisanteries de l’année dernière en ayant oublié les avoir dites.
Mais, on sent bien que cette année est différente, un peu ambiance « mai 1940 », le mois le plus exécrable selon l’histoire des grands-parents.
Les magasins font des affaires. Les jeunes ont l’air joyeux, la tête près du bonnet du père Noël. Les vacances de fin d’année font tweeter à tout va pour planifier la guindaille.
Les adultes perçoivent d’autres signes, les avant-coureurs de ceux qu’on n’avait pas vu venir en mai 40, il faisait si beau… Enfin les adultes, il faut y décompter ceux qui ont toujours la foi en Charles Michel, si par miracle il sortait vivant, lui aussi, du tombeau où il est descendu.
Des constats d’échec d’abord, plein la hotte au point qu’elle ne passerait pas par la cheminée. Les puissants en latex « Disney » qui pensent que si nous avons « bénéficié » des Trente Glorieuses, il est logique que nous partagions les « Trente calamiteuses » qui viennent. Le refus des Gilets Jaunes de remplacer les tuiles cassées de l’Haut Lieu par des salaires en berne. Un mécanisme à friction laisse entrevoir l’abîme entre ceux qui croient et ceux qui ne croient plus à l’aventure de l’économie. Le privé a gangrené l’État, permis des hérésies inconstitutionnelles dont le sommet est l’œuvre du maltôtier Michel qui a tenu le peuple francophone à l’écart du programme MR-N-VA.
Et c’est grave, tout l’avenir est en question. Les élites s’accrochent à des chimères sous prétexte de positivisme. Le peuple n’a pas le pouvoir de changer les choses. L’élection l’infantilise. Il a beau dénoncer l’empirisme et la fuite en avant des « élites », le dialogue est impossible. Ce n’est pas aux délégués de la Nation à définir leurs propres règles et à fixer leurs émoluments, d’établir des programmes d’appauvrissement des uns par des enrichissements des autres. C’est indécent et immoral. C’est pourtant ce qu’ils font.
La presse informative a pris parti et désinforme. Les parlements s’en tiennent aux tables de Loi, eux qui les ont si souvent abandonnées dans les ronciers du pouvoir. Le peuple s’en moque et comme le serviteur de Dom Juan, réclame ses gages !
Avec ça, il n’y a pas de réforme sociale possible, pas de plan de rechange, pas d’espoir pour remplacer les illusions perdues.
C’est alors que se tournant vers le reste du monde, on est saisi d’effroi.
D’abord l’Europe ne protège de rien. Les riches qui l’ont faites pour mieux nous essorer, n’ont même pas prévu les moyens de nous défendre. Le monde est là et hostile et nous n’avons qu’un épouvantail l’OTAN au service de Trump, quasi exclusivement, et de toute manière d’inspiration non européenne.

1ll2l2trop3.JPG

La Chine, la Russie et même la petite Turquie ont mille fois les moyens de nous claquer le beignet avant de courir mendier le parapluie protecteur des Américains !
L’immigration ! Que d’horreurs n’entend-on pas d’une partie de nos compatriotes, prête aux crimes pour « sauver » ce qu’elle croit être son confort, sous-produit de privilèges dont elle ne voit pas qu’elle n’en sera jamais. Alors que l’immigration est, par-delà le devoir d’humanité, un enrichissement des pays d’accueil par la force des bras et le savoir de ceux qui viennent et qui n’ont pas l’intention de vivre à nos crochets, comme on l’entend dans les discours de la N-VA et du Vlaams Belang.
Faudra-t-il aller jusqu’à donner des exemples ? Je retiens une immigration que j’ai personnellement encouragée d’une personne qui, après un parcours du combattant des prédécesseurs indignes de Theo Francken, est devenue belge après dix ans de galère et est maintenant professeure à l’Université Libre de Bruxelles où elle enrichit le patrimoine culturel de cette université !
On est saisi d’effroi par les dégâts que l’économie du pire, celle de la croissance, fait à l’environnement et à la nature. Le monde sauvage est détruit. Les animaux en état d’extinction complète se comptent par centaines chaque année. La fonte des glaces nous réserve une redoutable perspective de cent millions de personnes des bords de mer qu’il va falloir reloger, tandis qu’on voit bien que la voiture électrique est notre dernière illusion capable de succéder à la mobilité générale du moteur à combustion, des villes archi polluées, etc. Les hommes politiques que nous avons eu la folie de nommer à notre tête, bardés de diplômes et sûrs d’eux comme Zeus dispensateur de la foudre, poursuivent des polémiques byzantines et finiront par devenir les ignares de ceux qui prendront leur place.
C’est tout simplement une civilisation qui est en train de disparaître. Elle aura duré moitié moins que la romaine.
Avez-vous réfléchi à ce qu’elle laissera à la suivante ?

Poster un commentaire