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L’Europe à pile ou face !

À écouter les économistes, le Brexit, c’est la fin du monde. Les Anglais qui avaient négocié et renégocié leur adhésion à l'Europe depuis Miss Thatcher, avaient le beurre et l’argent du beurre, dit Jean-Dominique Giuliani, de la Fondation Robert Schuman.
Un vote en a décidé autrement, et ça contrarie les puissants.
Contrairement à ce que prétend la presse, ce vote n’était pas suscité par une vague populiste, puisqu’il a été imaginé et mis en place par David Cameron, à l’époque premier ministre conservateurs, le même parti que Miss May ! Sauf qu’il a libéré des intentions non dites.
Les Anglais pour de multiples raisons veulent sortir des États maestrichtiens, ces pays – dont la Belgique – sont condamnés à suivre à la lettre le traité qui établit le droit des riches contre les pauvres, en vertu d’un libéralisme forcené, compromettant les oligarques d’une pseudo-démocratie, qui se sucrent en monnayant leurs services à l’économie.
Des opinions diverses voudraient revenir en arrière. On sait l’habileté de la droite à faire revoter quand le premier vote contrarie. Sauf que les Anglais ne croient plus à grand-chose, si l’on revote, ils ne croiront vraiment plus à rien. Richard3.com est convaincu que revenir sur un référendum pour en faire un second, est impensable !
Les citoyens européens, vu la tournure peu sociale de l’Europe, regardent les événements sans se sentir concernés.
La bande à Juncker nantie d’un pouvoir extraterritorial navigue de façon autonome. On se demande si le parlement de Strasbourg a la volonté de la contrôler, même si certains discours sont parfois violents. Le traité de Maëstricht est passé par là.
C’est ainsi que J-C Juncker a propulsé son bras droit, Martin Selmayr, au tout premier rang, le faisant passer de cadre de l’administration européenne au niveau électif… sans que cet employé européen ait jamais été élu, dans le but de lui succéder à la tête des Commissions après les élections de mai 2019. Du jamais vu à ce niveau ! Le parlement de Strasbourg s’est récrié, a fulminé et produit ses ténors en criailleries… puis la majorité a voté la confiance à Juncker, qui a pu adouber tranquillement son protégé.
On a dit que Macron et Brigitte vivaient dans un autre monde. Ils ne sont pas les seuls. Tous les privilégiés que le système sécrète, à peu près 10 % de la population, sont fermement décidés à conserver leurs privilèges. Ils s’inquiètent des rapports d’économistes qui craignent une récession générale. Le Brexit pourrait être la mèche qui allume la dynamite d’un cataclysme financier inédit : une guerre commerciale plus destructrice qu’un conflit armé ! Les dversaires du système et les chantres à la gloire du pognon sentiront la crise, le peuple plus que les 10 % de nantis. L’élite a de quoi vivre dans sa citadelle. Elle peut soutenir un siège !

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La crise de 2008/9 est de la gnognotte à côté de la nouvelle possible. Le grand commis des banques Didier Reynders a pu régler la précédente, par quelques coups de baguette magique. Celle-ci cumulerait deux effets négatifs, le Brexit et le désordre qui règne dans les milieux financiers qui n’ont retiré aucune leçon de la banqueroute de Lehmann Brother en 2008. Le Brexit venant ajouter le problème frontalier entre les deux Irlande, les Écossais qui menacent de faire sécession, les embouteillages des ports de la Manche, l’augmentation des prix des marchandises en frais de douane, les connexions interrompues des usines de part et d’autre du Chanel, le statut des Européens en Angleterre et vice et versa celui des Anglais en Europe, tout ce micmac serait sans aucun règlement préalable !
Theresa May, dans un vote crucial pour l'avenir du Royaume-Uni, à deux mois et demi de la date de la sortie de l'Union européenne, est affaiblie depuis que la chambre des Communes a refusé l'accord par 432 voix contre 202.
En face d’elle la commission européenne souhaite ardemment que l’Angleterre revienne sur son préavis et l’annule, c’est impensable pour madame May.
"Nous avons le devoir de respecter" le résultat du référendum sur l'UE du 23 juin 2016. Un vote contre cet accord n'est qu'un vote pour l'incertitude, la division et la menace très réelle de ne pas conclure d'accord", a-t-elle déclaré.
On attend le plan B de Miss May pour lundi prochain.
Le pays sortant n’en sera pas quitte pour autant. Un fil à la patte est noué à chaque partenaire de l’UE. Même les Grecs, au bord du précipice financier, avaient renoncé à le dénouer.
La démocratie dans sa forme actuelle ne correspond plus aux besoins des peuples européens. Parfois monarchie élective, comme en France, nid du népotisme et du favoritisme comme en Belgique, plus proche de la définition d’une dictature comme en Hongrie ou en Pologne, sans définition en Italie, l’Europe est à conquérir par un Savonarole ou une Rosa Luxembourg.
Féministe, Richard3.com opte pour une réplication de cette dernière.

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