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Nous et Lui !

Lui, c’est le sémillant Mathot, le play-boy sérésien, par ailleurs et par mégarde, socialiste en principe militant politique.
Explications :
C’est ce lundi premier juillet que la cour d'appel doit se prononcer définitivement sur le jugement du tribunal de première instance, à propos des dessous de table offerts aux décideurs de la construction de l’incinérateur à ordures ménagères. Vieille affaire qui a été traînée en longueur par tous ceux qui ont les moyens de payer des avocats pour imaginer des recours.
Les magistrats, voici un an, ont condamné presque tous les prévenus.
Ces obstacles franchis, le procureur du roi se saisira du dossier pour concocter à l’aise durant l’été, un réquisitoire spécialement dédié à l’ancien bourgmestre de Seraing, Alain Mathot.
Si le fils du célébrissime Guy a échappé au premier procès, c’est parce que la Chambre a refusé de lever son immunité parlementaire, sous prétexte que l’instruction a été menée à charge, et non à décharge. Mais depuis les élections de mai, l’intéressé n’est plus député…
Mine de rien, charge et décharge pour le petit peuple, c’est une vaste rigolade. Quand un quidam de peu est attrait devant un juge, on fait moins de manière. Le pauvre sort toujours du dilemme avec une charge maximale sur le paletot. Mais Alain n’est pas pauvre… en atteste sa villa en Thaïlande et son train de vie à la façon de Mohammed ben Salmane.
De mémoire, au moment des grandes déclarations de bonne foi, Alain se serait enrichi en jouant à la roulette dans les casinos !
Martingale ou pas, le voilà acculé au pied du mur. Il aurait mieux fait d’y défendre le maçon plutôt que ponter pair et impair au casino d’Enghien, compte tenu, quand même, de son appartenance à un parti qui, à priori, a autre chose à faire.
Il faut croire que ses explications de bonne fortune aux jeux n’ont pas convaincu, puisque voilà la coqueluche des maisons de retraite des bords de Meuse sur la sellette.
Du temps où sa personne était intouchable, le jugement l’avait déclaré coupable, et chiffré la somme qu’il aurait indûment perçue, du beau pognon à remplir une valise.
La justice liégeoise peut-elle encore en débattre sereinement ? Là est la question dont on aura la réponse en septembre…
Que Messieurs de la politique se rassurent, les 12 condamnations du 29 juin 2018 à Liège ont toutes été prononcées avec sursis. Les prisons étant encombrées d’une multitude de petits voleurs de bicyclettes, il était exclu d’y faire tenir le beau monde. Alain, quoi qu’il arrive, ne sera pas réduit au pain noir et à une visite par mois d’une charmante dans une chambre d’amour à Lantin.
Les sociétés corruptrices françaises ont été priées de verser en amendes l’équivalent des dessous de table déjà disparus dans des poches socialisantes.

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Ce sera le sale quart d’heure a passé d’Alain à la rentrée. On ne sait pas si le jour « J » du tribunal coïncidera avec le ramassage des poubelles à Seraing-centre, mais une telle analogie entre deux actions aussi diverses soient-elles, ne pourrait qu’exciter les folliculaires non socialistes.
Alain Mathot ne fait plus de politique paraît-il.
Outre Intradel, le fonds de pension liégeois Ogeo Fund, 200.000 € de prêts et la villa de Thaïlande, ça alourdit les pas du danseur aux fêtes des pensionnés. Il a raison de laisser la piste de danse à des gaillards moins lestés.
À sa place, je m’envolerais vers la Thaïlande, pays d’accueil, je m’y réfugierais dans ma villa et demanderais la nationalité thaïlandaise, afin d’y fonder un parti socialiste.
Alain ne sera pas dépaysé, la Thaïlande est une monarchie constitutionnelle. Le parti socialiste ayant une réputation solide de parti libéral traditionnel dans le monde, il sera accrédité vite fait.
Avec sa plastique et son entregent, Alain peut plaire à la reine et qui sait, fonder une dynastie nouvelle.
Marcourt, grand chambellan, pourquoi pas ?

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