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Nethys : association de malfaiteurs ?

C’est par une initiative socialiste dite « plan Marshall pour la Wallonie » que Di Rupo a initié en 1999 un plan de redressement qui consiste à créer ou développer des entreprises avec l’argent public, puis les plâtres essuyés, de choisir l’industriel qui profitera de l’effort collectif pour son seul intérêt.
Contrairement à ce qui a été prétendu, la philosophie de cette économie montée avec l’argent des citoyens n’est nullement sociale ou socialiste. Elle n’est qu’un moyen de créer des entreprises avec un risque encouru par les collectivités, pour en faire bénéficier des particuliers. C’est un mélange entre personnel politique et administrateur privé générateur de corruptions et de prises d’intérêts discutables, quant à leur nature réelle.
Les socialistes avancent le chiffre de 50.660 emplois "créés ou prévus à terme" grâce au Plan Marshall depuis 2006, sans que l'on puisse savoir si ce chiffre y est lié. Même Sinardet et Delwit, pourtant très empressés auprès du pouvoir, n’en savent rien.
Comparé à la Flandre, le PIB wallon serait en fin de décrochage, sans savoir si le Plan y est pour quelque chose où s’il y avait décrochage, sinon dans un PIB dont on sait combien la répartition en financement des six dixièmes profite à la Flandre.
Du plan Marshal, di Rupo en a été le commissaire-priseur. Nethys, son produit le plus fini, met aux enchères des filiales. C’est le principe d’une salle de vente. L’acheteur proteste de l’estimation jugée excessive du commissaire-priseur. Une fois propriétaire, si vous voulez le lui racheter, sa valeur monte à dix quinze fois ce qu’il valait avant la mise à l’encan. C’est « affaire conclue » en plus discret, entre des gens qui se connaissent.
Avec quoi croyez-vous que Stéphane Moreau roule en BMW dernier modèle ?
C’est ça le commerce. Et c’est ce dont le public qui s’en aperçoit, s’en étonne et s’inquiète.
Les syndicats (sans que les cotisants aient donné leur avis) se réjouissent avec le patronat du plan Marshal socialiste.
Dans la série « les criminels qui nous dirigent » Richard3.com rappelle que céder un bien public à un complice du privé finit toujours par être dommageable à l’ensemble de la population, la nature du privé étant seulement aiguillonnée par le profit.
Les lois de cette société fondée sur les critères de l’économie de marché sont très strictes en matière de propriété. La propriété du pauvre a un caractère dérisoire dont tout le monde se fiche et parfois s’approprie sans vergogne, à commencer par la justice et le fisc. La propriété du riche est hyper protégée. On peut indéfiniment sursoir à une condamnation pour fraude fiscale, évasion des capitaux, pots-de-vin et forfaitures diverses, quand l’affaire ne s’enterre pas avant les prétoires.
L’application des idées libérales par MM les socialistes et les libéraux en 2019 est obsolète. Elle est devenue une véritable escroquerie, une criminalité, dont les citoyens sont victimes !

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Ecolo qui, mine-de-rien, a toujours prêté la main à ces criminels, craint de voir s'affaiblir l'alliance emploi-environnement dans le recentrage opéré par la nouvelle coalition.
L’aventure avec un fonds d’investissement américain pour la vente de filiales de Nethys est vraiment le comble de ce que ces sociétés publiques se plaisent à faire, dans l’absolue méconnaissance d’avec quoi désormais s’achète tout : le dollar.
L’Amérique vit au-dessus des performances de ces entreprises grâce au dollar monnaie mondiale de référence, qui ne vaut pas le quart du pouvoir qu’il représente. De cette aberration du papier-monnaie est née la puissance d’un pays qui fait travailler le monde entier à son profit, même les plus pauvres, surtout les plus pauvres dirions-nous.
En privilégiant cette monnaie de singe, nous travaillons contre nous-mêmes ! Nous courons des risques : délocalisation, revente par morceaux, etc. Ces sociétés se parjurent et s’en fichent à la manière de Donald Trump. Ils ont des avocats bien meilleurs que les nôtres.
Et c’est un organisme public, organisé en notre nom, qui gère et revend avec notre argent, une entreprise dans laquelle certains d’entre nous seront salariés, percevront un maigre salaire pour une productivité que ces énergumènes se chargeront de pousser au maximum !
Qu’est-ce qu’on s’en fout qu’une fois la privatisation de Nethys terminée, l'administrateur délégué Stéphane Moreau quitte la holding, ne la quitte pas ou fait semblant de la quitter pour mieux revenir. Comme on n’en a rien à cirer que François Fornieri, président d'Ardentia, rachète les filiales Win et Elicio ou ne les rachète pas.
Que sommes-nous là-dedans : du bétail !
Le nouveau ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet (MR), a reproché mardi à Nethys “l’opacité” avec laquelle elle agit parfois, tout en se disant ravi que ses principaux dirigeants aient désormais “clarifié les choses”. Voilà, ils sont contents, ces gens-là, nous aurions mauvaise grâce à ne pas l’être aussi. C’est grave ce qui se passe en Wallonie et ailleurs dans des pays chloroformés au dollar. Tous les indicateurs sont au rouge, les meilleurs économistes voient le crash du système économique et que font ceux que nous avons élus ? Ils jouent au Monopoly avec la pire engeance qui soit, détestable dernier acte d’une braderie générale avant le sauve-qui-peut !

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