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Louis Michel en pleine confusion mentale !

Un des personnages clés de la situation qui fait entrevoir le désastre inéluctable, s’est confié à un journal. Il ne voit pas du tout la chose comme elle est perçue par la plupart des citoyens belges (on aurait été surpris du contraire). Louis Michel, car c’est de lui dont il s’agit, craint une “catastrophe irréversible” en cas de paralysie des négociations fédérales !
Vous avez bien lu, il n’y est pour rien et son fils encore moins. La faute date de mai, les électeurs francophones ont voté pour le PS et le PTB. D’après Loulou, tout vient de là !
Ce qui a concouru à la tambouille actuelle, les lois linguistiques, les poussées flamingantes, la droite agressive, la déroute des lois sociales, l’austérité et le gel des salaires, de tout cela bien amalgamé, la politique libérale permettait un merveilleux dialogue, le voilà brutalement menacé par la bouderie menton levé de Di Rupo, à l’égard de Bart De Wever !
Quoique Louis Michel ne soit pas universitaire, c’est un supercrétin qui a sa place parmi l’élite du genre.
Louis a une propension naturelle à la connerie, au même titre que s’il avait fait des études supérieures. Il n’écoute pas les autres et surtout pas l’électeur. Il sait à l’avance ce qu’il faut faire et comment on y arrive. Si on n’y arrive pas, c’est qu’on ne l’a pas écouté. Il a le doctorat en lui depuis la naissance. Il est de l’élite, c’est sûr. Il ne le dit pas, mais le bruit se répand, ce n’est pas Jean Gol qui a fondé le parti, mais lui !
Il s’est épanché à la rédaction de la Dernière Heure, qui lui a déroulé le tapis rouge, comme d’hab… ! Trois cent jours sans un gouvernement fédéral, c’est insupportable. “Tout est bloqué parce que les deux grands partis n’arrivent pas à se parler”. Les Anglais endurent le Brexit, nous c’est pareil. Cela ne pouvait être pire !
Un seul avait prévu la tragédie : Louis !
Il passe évidemment sous silence les tragédies précédentes, résolues certes, mais au prix le plus fort, celui de payer aujourd’hui, les conneries d’hier.
Ce qu’il craint le plus, c’est le retour aux urnes. Une élection, ça se fait tous les cinq ans, puis l’électeur ferme sa gueule. Qu’on lui demande de remettre cela 300 jours plus tard, Louis trouve cela indécent ! Non, mais, de quoi le peuple se mêle ?
Et les intellectuels, alors, tempête-t-il, à quoi ils servent ?
Loulou craint le désaveu de la fine fleur de l’élite aux rênes de l’attelage depuis toujours. Et si l’électeur durcissait l’élection précédente ? L’élite serait obligée de l’annuler ! Loulou voit d’ici le scandale… Du coup, le voilà qui s’épouvante de sa propre réflexion. Il voit une sorte de Belgix, et ça le jour des dix-huit ans de la princesse dauphine !

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Il faut dire que sous la pluie, les deux cabochards Geert Bourgeois et Rudy Demotte ne sont pas fringuant en informateurs bis, avec le roi derrière eux, absent déjà, pensant sans doute à ce qu’il pourrait mettre dans sa valise, glissée sous le lit en cas de départ urgent en nocturne. Et eux là, le petit et le grand, deux pieds nickelés de légende, attendris sur eux-mêmes par les honneurs qu’on leur fait, ont l’air d’attendre qu’il pleuve des grenouilles.
Louis se creuse le citron au risque de se rendre malade sur le pourquoi de la bouderie. Il y a forcément des éléments de “compromis” possibles dans les programmes du PS et de la N-VA ! Sur la photo de la Dernière Heure, l’effort de concentration le fait loucher.
Le MR ne comprend pas que les chefs de parti qui devraient s’entendre, ne s’entendent pas, le roi, la dauphine, Charles et Didier, Mathilde et Albert retiré de la naphtaline.
Les élites veulent bien collaborer à l’effort qui sera nécessaire : de l’eau dans leur vin et les gens rien que de l’eau. Louis n’en revient pas tellement l’idée est simple, limpide, qu’un enfant de six ans comprendrait : l’Anversois avec son latin haut niveau et le Montois, docteur en physique quasiment nucléaire !
Il en suffoque dans les locaux de la Dernière Heure. Il entend le glas de la fin de la Belgique. On le rassure, c’est le bruit de la chasse d’eau d’un WC de direction.
Lui qui a exclu des gens toute sa vie, abjure les deux têtes de pioche de renoncer aux exclusives. Di Rupo passe la main à Paul Magnette, plus frais, plus jeune, qui n’est pas encore trop décoré et à qui on pourrait faire miroiter le plaisir d’un grand cordon en sautoir, s’il voulait bien prendre la peine d’accepter le programme N-VA. Bart veut bien l’adoucir, juste quelques économies sur les chômeurs, ça et là une restriction supplémentaire, mais douce, pour inciter les fainéants à retrouver un Job-Job-Job.
En conclusion Loulou rappelle qu’il n’a jamais eu de convergence avec le PS, mais qu’il n’a jamais refusé une belle collaboration, franche et massive.
Comme Loulou continuait à délirer sur le trottoir, la direction de la DH, discrète, a téléphoné à la police. Il a été reconduit chez lui par les policiers avec la déférence due à l’élite universitaire, en oubliant que Loulou n’en est pas, par faveur spéciale, ordre d’en Haut !

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