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Marcourt ne savait rien !

Ah ! Stéphane Moreau, le beau CEO...
Le PS liégeois l’a adulé et Jean-Claude Marcourt le considérait comme son fils spirituel. N’était-ce pas Moreau qui avait dégagé « papa » Dardenne de sa citadelle d’Ans ? Papa commençait à raconter n’importe quoi, dès qu’il picolait dans les tribunes du Standard ! Vous voyez d’ici les effets, qu’il vienne balancer ses camarades, jusqu’à donner au journal la Meuse des secrets de la Loge ! Par exemple, qui Alain Mathot invitait au bain de minuit dans sa villa thaïlandaise !
Pour les défenseurs des soudeurs à l’arc et à l’autogène, des plombiers et des manœuvres légers, ça la foutrait mal !
Voilà que Marcourt lâche le beau CEO « … Il a péter tous les plafonds, cette cupidité me contrarie énormément», etc. Et de jouer les étonnés devant la somme astronomique que le beau CEO s’était fait voter, juste avant le décret limitant les salaires, comme si Marcourt l’apprenait à l’instant !
Ainsi, cette régionale liégeoise du PS n’a pas changé d’une ligne depuis les maltôtes du temps d’André Cools. De la Loge de la rue Fabry, à la place Sainte Véronique, tout le monde savait que Marcourt était informé de tout ce qui se passait chez Nethys. Il s’en vantait même !
Comme l’affaire tourne au vinaigre, voilà Marcourt qui nous fait sa dame au Camélia « Adieu, beau CEO, j’avais confiance en toi, tu nous as trahis ! ».
Depuis l’Affaire Cools, je n’ai jamais vu un caïd du PS autant préférer se faire passer pour un imbécile, plutôt que pour un mafieux.
En réalité, le PS liégeois est dirigé par une bande de voyous qui ne sont pas plus socialistes que Filip Dewinter du Vlaams Belang !
Ils considèrent le parti comme une sorte de société anonyme dont ils sont les principaux actionnaires. Faut-il rappeler que la section liégeoise du parti socialiste est la plus importante de la Région Wallonne. Les militants socialistes et les électeurs, toujours majoritaires contre vents et marées, sont leur fonds de commerce.
Ces gens ont toujours travaillé en bande organisée sous couverture sociale et sous la banderole de défense des intérêts des plus fragiles.
Il n’est qu’à regarder les mandats rémunérés de cette maffia, pour se rendre compte que la défense de leurs compatriotes les plus fragiles commence par l’organisation de leur confort et leurs assises à eux, dans des comptes en banque sérieux.
Je l’écris parce que je le sais et de longue date.
C’est du reste facilement vérifiable.
Est-ce le beau CEO qui a osé tout seul se mettre en poche plus de onze millions d’un coup ou est-ce avec la complicité de Marcourt ?
Il est probable que si Moreau va devant les tribunaux et que des gens honnêtes essaient de lui faire rendre gorge des millions emportés, faut-il le rappeler, sur des intercommunales qui ont fait payer « le juste » prix les services rendus à la population, le beau CEO aura peut-être gardé quelque part, une note, un appel téléphonique, une trace enfin, de ce que Marcourt fait semblant d’ignorer aujourd’hui, à savoir qu’il était au courant de tout.
Mieux, c’est peut-être Marcourt qui aurait imaginé ce stratagème de « rétention » des géniaux Stéphane Moreau, Pol Heyse, Bénédicte Bayer, Diega Aquilina, afin qu’ils n’aillent pas immédiatement se recycler chez Microsoft, avec un salaire au double de ce qu’ils gagnaient avant le plafond par décret.

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Ce montage de gens irremplaçables ne tient pas la route, car aux dernières nouvelles, ces grands génies licenciés sont toujours à la recherche d’un emploi.
Peut-être comptent-ils désormais sur un jugement favorable en leur faveur par un tribunal de commerce ou simplement du travail, pour recycler leurs millions dans une industrie quelconque, histoire de repartir dans le privé, avec le pouvoir que 18,6 millions € de management peut permettre.
Qu’est-ce que la plainte déposée va bien pouvoir révéler des turpitudes de Moreau et de la régionale du PS ?
Probablement pas grand-chose. Moreau a déjà pour l’heure un marché en main. Il ferme sa gueule, il rend les 11 briques et des poussières, quitte à ce qu’on renégocie son enveloppe de départ. Le scandale retombé, il disparaît avec une ou deux briques et on n’en parle plus.
Les juges savent bien qu’on ne règle pas ce genre d’affaire devant les tribunaux.
Ou Moreau veut garder le paquet. Comme l’Avare de Molière, il hurle partout « ma cassette » et entend défendre son bien, y compris mouiller ses frères et sœurs, ce qu’on lui déconseille à la Loge. « Tout entre nous, jamais en public, si tu ne veux pas perdre deux boules sur trois ! »
Et alors, c’est une deuxième affaire Cools, le meurtre en moins jusqu’à aujourd’hui.
Comment Duchose barbote telle somme pour faire quoi, etc ? Comment Marcourt se fait du pognon, case sa famille, ses proches, ses amis, ses fournisseurs ? Qu’est-ce que Demeyer, bourgmestre actuel, fricotait place Sainte-Véronique avec la veuve de Guy Mathot, et patati et patata… ?
Bref, ce n’est pas possible de curer les égouts sans faire remonter les fines odeurs, les merdes durcies et les papiers gras, même si c’était au nom du peuple.
Excuse ultime « On croyait bien faire. On était sincère » !

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