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Un vide abyssal !

Les rigolos qui s’ondoient les burnes d’huile de figue de Barbarie doivent se fendre la pêche de nos pauvres gueules qui se bourrent d’huile de palme pour choper les cancers bons marchés. Ce monde mal fichu par les excès paradisiaques d’une infime minorité et infernal pour le plus grand nombre, est marqué au fer rouge par la connerie des élites, ces intelligences suprêmes, qui font semblant de ne pas voir que nous dégringolons. Qu’ils ne se rassurent pas trop vite, ce sera pire pour eux, le jour où la réalité leur dessillera les yeux. Ce n’est pas au moment où on ramasse un pavé sur la gueule qu’on s’inquiète que sa Rolex a dix secondes de retard.
Ce ne sont pas des menaces, c’est un supposé débile qui prévient le super crack qui sciait des bûches sur la banquette, qu’on est au terminus. On ne descend pas d’un omnibus comme d’un piédestal.
D’abord cette idée du mouvement perpétuel du marché qui a besoin d’être en expansion continue pour que les taux de profit ne tombent pas à zéro. Qui a eu la brillante idée ?
– Mais tous, ma chère !
– Absolument, jusqu’aux plus profonds génies, Macron, Michel, Di Rupo, même mère Theresa… tous les Augustes.
Une seule alternative pour que cela dure encore une centaine d’années, pas plus : que les Humains copulent à tout va, qu’on dépasse les quinze milliards. Quand on sera trois au mètre carré, ce ne sera plus possible, il faudra trouver autre chose. D’ici là, on aura de la main-d’œuvre à deux dollars dans les pays du Sud, c’est le Nord qui le dit.
Ursula von der Leyen a son petit truc en plume comme Jean-Claude Juncker sa baguette magique pour l’expansion continue. On gonfle la dette, ce qui permet l’achat de produits inutiles mais coûteux qui différencient les riche consommateurs. Les autres profitent seulement des yeux à la télévision, en regardant Miss Prout qui entre dans sa Porsche à Bel Air, pour dévaler les sommets de Santa Monica.
Nous voilà fins prêts pour la croisière de la modernisation, vendus, pesés, emballés à astiquer les cuivres des plaisanciers.
L’Haut-Lieu est tellement stupide ! Il ne voit pas, au lieu de faire comme la pub « Y a bon banania » (qui ne passe plus pour outrage à la négritude) que le spectacle n’ébaubit plus, mais incite plutôt à la violence !
Un qui n’arrête pas de l’ouvrir et qui ferait mieux de la fermer, c’est Jacques Séguéla qui aurait dû s’arrêter à sa phrase cultissime « si à cinquante ans on n’a pas une Rolex, c’est qu’on a raté sa vie. ». Voilà qu’il appelle encore à la violence au LBD vocal « Même si on est clochard, on peut arriver à mettre de côté 1.500 euros ! »

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Ces gars-là sont de vraies kalachnikovs sur patte. Ils nous tirent dessus, ces tantes !
Ces mousses de médias cachent un peu le solide de la crème du fond. C’est dommage, l’animateur de base vaut la peine. Le reste de la bande répète sans cesse : « Qui n’a rien, n’est rien en définitive »… pas de voiture, par de costume Arnys, pas de chaussures en croco, c’est de l’étron de corniaud !
– Rien qu’à voir le sac de la dame et les chaussures du type, tu sais que tu n’as affaire qu’à des pauvres !
Le jeune qui entend ça en banlieue peut se dire « Tiens, il est pas con ce mec. Comme j’ai aucune chance de braquer plus de cinquante euros chez ma voisine de palier, j’vais y voir chez l’artiste ». Le culte de la consommation par le maniement d’objets contondants est ainsi conseillé aux millions d’aspirants à la dolce vita.
– T’as plus que deux alternatives, mecs, tu vas gonfler tes accus en France chez Mélanchon, Besancenot, Nathalie Arthaud et en Belgique, chez Hedebouw, pour apprendre à savonner leur planche ou alors t’achètes plus le bonnet du Che… tu entres dans le Gilet Jaune, tu deviens délinquant d’après Macron, mais sans le vouloir en rond-point, sinon, tu fais plus fort, tu caillasses du flic et tu finis black-block à biribi ou clandé éternel. Triste époque !
Et t’auras pas ta Rolex, fils !
Le mode d’emploi est à la télé. On y confond tout : la vie, l’objet, comment être riche en restant pauvre, avec cours gratuit de violence.
Assez bizarrement, les autorités vont faire pression sur Facebook, sur les circuits parallèles pour faire cesser les appels à la violence, alors que la télévision te propose un service complet recommandé !

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