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Nous ne confinerons pas ensemble !

On est fait comme des rats ! Maggie l’a dit devant sa cheffe Wilmès « on en a encore pour huit semaines de confinement » !
Qu’est-ce que Richard3, économiste, va devenir sans ses potions quotidiennes d’antidote à l’économie officielle ? Tout le monde voit bien que la sauce colle au fond de la marmite. Malgré cela, les américanolâtres tiennent bon. Pourtant, d’autres recettes sont nécessaires.
R3 fait l’autruche tous les matins, pond un œuf monstrueux, quelques lecteurs se le partagent. Les temps sont durs, soit. On a compris, c’est soudain hors-sujet.
Qu’est-ce que Richard3, philosophe, maugréera demain en deuxième casquette, le ramponneau enfonçant le clou glaireux de la morale à géométrie variable, bras levé ?
On n’écoutera plus que Delwit et Sinardet, eux-mêmes quasiment hors-sujet !
Confinée, la critique est acculée à la plaisanterie, puisque Sophie, qui-aime-Charles-qui-n’est-plus-là, n’a pas mission d’ajouter des taxes aux taxes, mais de ceindre son casque pour le vol sauvage des Walkyries aux cris stridents, afin de défaire au nom d’Odin, l’infâme Covid-19 !
Vais-je ressasser seul mon complexe de la virgule ? Oui, j’avoue, j’en place trop ou pas assez, mais jamais juste quand il le faut !
Et ces braves gens « de la Varenne à Nogent » dixit Charles Trenet, confinés à leur tour, à qui je distillais sur un air d’autrefois mes chants d’espoir, tout en préparant quelques charrettes pour la guillotine, seront-ils aimables et souriants lorsqu’ils se défroisseront de la naphtaline libérale, survivants de l’hécatombe au sortir des placards ?
Et cette belle dame pour laquelle j’ai un faible, malgré mes handicaps, mes mots incompréhensibles, ma dégaine sournoise et mon jabot du temps où j’étais jeune, comment l’imaginer à la fin d’un monstrueux tête-à-tête de huit semaines de confinement, avec dieu sait qui ? Si ce bougre était plus insight, maître de la citadelle et les pantoufles sous le lit ?
Ces interrogations personnelles, je les dépose au pied de ma leucoderme anonyme.

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Libérale guidée par Odin à l’Europe, Wilmès gardera-t-elle l’allure guerrière pour refourguer au peuple guéri, la combine libérale des marchés intercontinentaux ?
Dans le Walhalla promis à tout le monde, où sont le vin et l'hydromel ? Les affreux des hauts-lieux nous ont entubés si longtemps, qu’ils n’ont plus le matériel pour nous entuber à l‘hôpital ! Ils ont tout vendu avant de rejoindre leur Capoue de campagne, pour des confinements autour de leur piscine privée. Restés en ville, nous voyons nos sœurs se faire bousiller aux caisses des supermarchés, aussi sûrement que les drag-queens se refilaient le sida dans les années 80 à Frisco.
Alors… Alors ? Il serait indécent de déraper dans des moments pareils. Le défaut des personnes de savoir, c’est qu’elles ne savent pas grand-chose. Tout ce qu’elles peuvent faire, c’est essayer de faire rire. Renard Jules combattait l’ennui à sa manière "La vie est courte, mais l'ennui l'allonge.". Est-ce qu’on peut rire avec ça, au temps des émojis, ces émoticônes en forme de petits cœurs, que l’on prend comme des aveux ?
Avons-nous une destinée ? Sommes-nous libres ? Quel ennui de ne pas savoir ! Quels ennuis si l'on savait ! À sa décharge, Renard est mort en 1910, c’est dire le décalage. Un de ses aphorismes qui faisait rire à l’époque, nous plonge dans le fondamental "La peur de l'ennui est la seule excuse du travail.". La peur, c’est celle de l’esclave moderne. Que ferions-nous de nous-mêmes si nous étions déchargés de notre travail ? Beaucoup tomberaient illico dans les vices des riches, mais ceux qui protestent retourneraient-ils leur veste ?
Le confinement n’est pas un test, c’est une épreuve.
Nous ne sommes plus les parangons dévoués de la métaphysique. Nous voyons le moins possible de personnes afin de nous épargner les dangers de la promiscuité des enterrements. Nous nous contenterons de démultiplier notre ennui par celui des autres, mais à distance sur FB.
Moine au Mont Athos, je jette, attaché au bout d’une corde mon filet à provisions. Je prie le passant de bien vouloir le remplir. Il y a son petit cœur émojis, que je dévore

Commentaires

Pendant de nombreuses d'années, j'ai suivi avec beaucoup de plaisir et en étant d'accord avec vos réflexions, et puis, un jour, vous avez constater que je reproduisais vos textes sur le réseau FB et la suite, vous la connaissez.Je ne regrette pas d'un jour , vous avoir lu et apprécié pour l'ensemble de vos contenus,mais, j'ai quand même du mal à comprendre, sans doute sans beaucoup d'instruction, n'étant pas comme vous un érudit..bonne fin de soirée et bonne continuation mon cher Duc.

Cher Gaston Reiter,
Je n'ai que de la sympathie pour vous. Ce que vous n'avez pas compris, c'est ma réaction lorsque vous vous êtes autorisé à changer un mot dans mon texte par un autre. Or, il se fait que ce mot avait un sens et celui par lequel vous l'avez remplacé était inapproprié, parce qu'il rendait la phrase incompréhensible. Alors, je me suis dit que, dans ces conditions, il valait mieux cesser cette confusion des genres. Mais bon, c'est la vie et vous savez bien que nous sommes tous les deux du côté gauche de la barricade. Bien à vous. Richard3.

J'accepte votre réflexion, parce que , comme vous l'écrivez, nous sommes du même côté,entre nous, je suis "gaucher" de naissance..
J'ai continué à lire votre blog..

J'accepte votre réflexion, parce que , comme vous l'écrivez, nous sommes du même côté,entre nous, je suis "gaucher" de naissance..
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