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La pétoche de septembre !

Ces gens qui vendent leur libéralisme comme la panacée m’écœurent. Ils nous la servent à la truelle avec le raisonnement du voyeur d’une pissotière qui serait la Sorbonne.
Personne ne mesure le caractère névralgique de la finance dans le néolibéralisme, son influence dans les mécanismes de la coercition capitaliste.
Elle détruit les salariés du privé sous la contrainte de la rentabilité liée au pouvoir des actionnaires et détruit les services publics sous la contrainte de l’austérité à cause des marchés obligataires.
Depuis l’élection de 2019, on a fait le tour des marioles et des malins, des margoulins et des veules, des grandes gueules et des fumistes. Ces fondus font leurs ronds-de jambe sur une poudrière, celle de septembre ! Georges-Louis est un trou du cul et Sophie une demeurée de ne pas sentir que ça va mal finir. Ce n’est même pas une insulte, c’est un constat. Car, si l’un n’était pas con et l’autre idiote, ce serait le moment de changer la formule.
Or l’Europe est aux ordres des émirs, le dollar est roi, le proctologue de Trump, un dieu et les deux minables, des naufragés de la conscience.
Contrairement à ce qu’on fait croire aux gens, le pouvoir des actionnaires n’est pas un pouvoir de bailleurs. On vous bourre le mou sur l’argent qu’apportent les actionnaires aux entreprises. Ils en apportent si peu que celles-ci dépendent très peu d’eux pour leur financement. Ces parasites se font du blé sur l’entreprise par les voies de la soumission aux décrets de l’opinion financière. Un peu comme nos institutions vont bientôt être fichues par terre par nos politiques qui font office pour nous, d’actionnaires de la démocratie !
Ils nous assemblent comme un troupeau de gnous. Le dernier à diriger le troupeau fut Charles Michel déguisé en gnou alpha. Personne ne voit rien et Wilmès prend la suite.
Les marchés de capitaux sont des instances de normalisation. Là, les camés du fric se beurrent dans la spéculation. Il ne faut pas croire que c’est de la frime pour machines à billets. Chaque dollar, chaque euro ramené dans l’enveloppe du spéculateur, contribue à l’assèchement des marges, au chômage et au licenciement dans les entreprises.
Les managers qui sortent du pot-bouille de l’actionnariat ont toujours raison, partout et toujours pour nos élites façonnées à leur image. Relisez le droit : ils disposent des moyens de s’imposer aux agents, privés comme publics, c’est-à-dire de sanctionner les écarts. Dans le cas des marchés d’actions, la sanction en cas de litige, passe par la vente des titres de l’entreprise, suit l’effondrement de son cours en bourse qui la rend vulnérable à l’OPA du premier renifleur de la bonne affaire, parfois même le manager qui a coulé l’affaire.

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Comme l’équipe dirigeante sait qu’elle ne survivrait pas si elle s’opposait au management, elle fera ce que l’opinion actionnariale lui demande. L’opinion actionnariale demande-t-elle une rentabilité de 15 % ? C’est comme si c’était fait. En conséquence l’équipe dirigeante fermera, les sites économiquement viables, mais qui ne rapportent que du 5 %.
La coercition actionnariale pèse sur l’équipe dirigeante qui transférera aux salariés les coûts qu’ils porteront seuls pour chaque ajustement.
Comment l’actionnariat s’attache l’équipe dirigeante ? Comme pour Nethys du secteur public, le public gavant les administrateurs de jetons de présence, dans les conseils du privé, ça se fait à coup de stock-option.
Tous les partis de pouvoir adhèrent au système, le citoyen qui le critique, n’est pas un élève issu des hautes écoles de commerce, c’est un populiste, un obstiné, un paumé…
Parfois l’actionnaire est aussi créancier. Il procède alors de manière plus brutale.
Reste un autre compartiment du gang de la finance : le marché obligataire. Compartiment à part, mais râteau de table de casino efficace. Les gouvernements qui font les marioles, comme ce fut le cas du gouvernement grec il y a cinq ans, connaîtront des taux d’intérêt en folie et la certitude de boire la tasse.
C’est ce que le socialisme de Mitterrand a installé en France vers 1985, précipitant la société dans la destruction continue du service public, faisant des salariés pauvres, des fonctionnaires pliés et refaçonnés aux méthodes de management. L’absolu dévouement des libéraux aux formes les plus agressives du néolibéralisme, tient dans la peur de perdre leurs stock-options que sont les soutiens financiers multiples et variés qui permettent au MR de se maintenir au pouvoir.
Quelqu’un téléphonerait de Washington à GL Bouchez lui suggérant de se faire couper les choses de la vie et de s’appeler Georgette pour plaire au président, que tout de suite et en préliminaire, il court se faire épiler !

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