« USA of Belgium ! | Accueil | La grande affaire des cabinets »

Des gens peu respectables

Le public supporte de plus en plus mal les personnalités du pouvoir. Ceux-ci ont tendance à rendre responsables les électeurs de leurs échecs. Cela a commencé à la crise de 2008. C’est toujours le même scénario en 2020. Reynders sauva les banques de la faillite et la bourgeoisie d’affaire. La contrepartie fut l’austérité pour les gens et l’augmentation vertigineuse de la dette de l’État.
En 2020, pour sauver à nouveau les banques et la bourgeoisie d’affaire, on instaure une sorte de couvre-feu, sinon de ralentissement de la vie associative pour lutter contre le sars-cov19 ; mais on laisse les entreprises faire du n’importe quoi, soi-disant pour sauver l’emploi.
On use du même argument que celui de Reynders en 2008. Le gouvernement de Croo poursuit la politique du premier ministre d’alors, Herman Van Rompuy.
Les dix années d’austérité ont profité à la bourgeoisie au détriment des travailleurs. Cela n’a servi à rien, puisque la dette publique, motif de l’austérité, n’a cessé d’augmenter. On nous a vendu le danger de son accroissement pour nous imposer l’austérité. C’était une chimère, puisque la dette augmente plus que jamais et que ça n’inquiète plus tellement le gouvernement qui emprunte plus que jamais par milliards. Le discours sur l’austérité reste le même, alors qu’on sait qu’elle n’a aucune incidence sur la dette, dans les perspectives actuelles.
Ces quinze derniers jours, ils ont monté un bluff extraordinaire à propos des 1.500 € net de pension, pour faire croire que la Vivaldi allait faire des réformes, en commençant par réparer des injustices. Alexander installé, rien n’est décidé. Ce qui avait été annoncé ne l’avait été que pour faire taire les gens !
C’est ce genre d’appât et de faux calcul que le public déteste.
Que « l’haut lieu » se méfie de ses petites bassesses, si on venait à en accuser le capitalisme !
Quand on y réfléchit, la dégradation de l’environnement est intimement liée à la crise sociale dans le monde. Même l’épidémie due à la Covid-19 n’aurait pas eu lieu sans ce délire qu’est le néolibéralisme extracontinental ! Ceux qui détiennent les leviers politiques et financiers sont les promoteurs d’un modèle de consommation à outrance, dévastateur pour la planète.
Que ceux du haut de l’échelle misent sur la décroissance, et l’effet d’entraînement est assuré. La préservation de la terre passerait par plus d’égalité, en même temps par moins de gaspillage et une meilleure répartition des ressources.

1action38.jpg

C’est justement de cela dont le libéralisme ne veut pas. Tout infime soit-il dans cette organisation mondiale, Alexander De Croo fait partie de cette machine infernale.
Désormais, nous nous heurtons à des phénomènes naturels majeurs que nous ne maîtrisons pas et que dans notre volonté de croissance nous croyons asservir impunément.
Nous allons vers une crise écologique majeure, le sachant ! Et que faisons-nous ? Nous applaudissons aux discours de ces menteurs pathologiques du MR et du PS qui sont déterminés à ne pas sortir du parcours libéral classique.
Pourquoi de Croo ne s’informe-t-il pas de la possibilité d’une autre politique qui permettrait au moins d’éviter l’accélération de la crise écologique ? Après la Covid-19 pas encore maîtrisée, dans un monde devenu un mouchoir de poche par les avions gros-porteurs, un autre virus pourrait s’associer à d’autres mammifères pour nous infecter d’avantage.
C’est la question capitale. Les rapports de pouvoir bloquent les politiques nécessaires. La démocratie par délégation est bancroche. La confiscation du pouvoir, de génération en génération par des familles, crée une oligarchie de fait de façon pérenne.
On pourrait chipoter sur le ton des chroniques Richard3, le trouver vulgaire, outré par excès de propos poubelles. « L’élite » jette ces fatras avec délice dans la grande décharge de l’opinion publique des réseaux sociaux Twitter ou Facebook.
Mais le dégoût est réciproque. Le chroniqueur a le même mépris et le même raisonnement pour la voyoucratie des hauts perchés. On ne peut traiter avec respect ceux qui ne sont pas respectables.
Le patriotisme intéressé m’outrage. Ils sont les artisans d’un crime à l’échelon de la Belgique, mais aussi de la planète. Ils devraient partager la cellule d’un Dutroux, par leur participation active au génocide mondial, tant ils surpassent par l’horreur au nombre de victimes, les plus infâmes crapules.

Poster un commentaire