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Cons jusqu’au bout !

C’est du gouvernement, de tous les gouvernements de ces vingt dernières années, dont je parle.
Ils nous prennent pour des enfants, à jamais immatures, de gentils polichinelles qu’ils tirent d’une armoire à jouets. Ils nous malmènent, hésitent entre la poubelle et le meuble. Mais, ils ne font rien et nous abandonnent. Quelqu’un nous rangera plus tard dans le placard à démocratie avortée.
Suivons leur raisonnement.
« Nous ne pouvons faire grand-chose, voire rien ! Le fric décide seul. Cependant, il faut bien que nous existions dans la petite tête de serin du peuple. Un atout majeur : fabriquer des lois ! Tenons-les en haleine. Montrons leur que sans faire beaucoup de bien, nous pouvons faire beaucoup de mal. Puisqu’il est impossible de leur être agréable, soyons odieux ! ».
C’est ainsi que nous subissons des avalanches de lois, des injonctions intimidantes sous forme d’amendes, de jours de prison, au fédéral, en région et commune, des décisions ex-abrupto prises dans la panique, les crises, les terrorismes, les états d’urgence et les sautes d’humeur.
Le tout dans une redondance, un cafouillis à peine croyable, une confusion des genres inégalée.
C’est simple, nous sommes dirigés par des sadiques, satisfaits d’eux-mêmes et complètement convaincus que les électeurs sont d’incurables imbéciles, puisqu’ils les réélisent avec obstination !
Avec le terrorisme, ils ont frisé l’hystérie. Ce qui se trouvait dans le Code et qui pouvait largement envoyer à biribi et pour longtemps les plus résolues crapules, torcheurs pathétiques des sphincters de Mahomet, a été largement recopié, fignolé en un chapelet de clones de l’article « machin » alinéa « du chose » de la loi sur les crimes avec préméditation et en bande organisée.
Comme ils nous taxent de manquer de mémoire, ils en profitent pour perdre la leur et nous jettent en pâture (pour notre bien) tout ce que la loi fait depuis cent ans, repeint aux couleurs du libéralisme socialisant (pour ne froisser personne du Haut Lieu).
Bacquelaine qui connaît la chanson dans sa commune, étant lui-même coupeur d’étiquettes Coca-Cola dans leur épaisseur, s’était dit sous le règne du Grand-Chauve : « Ministre des pensions, comment emmerder les petits vieux ? ». Comme les Vieux de Chaudfontaine et des environs desquels il tire le principal de ses revenus, le font chier parce qu’il leur doit tout et que ça l’énerve, il s’est ingénié à copier le système Macron de pension par point, avec la succulente pensée qu’il va du coup rafler quelques millions aux gogos de plus de 65 ans, pêchés dans les entrelacs de leurs droits.

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Les circonstances lui ont joué un tour. Wilmès, en nouvelle Walkyrie libérale, l’a gardé dans son équipe. Il s’est contenté d’aller à la pâtée comme tout le monde, ce qui lui a fermé la gueule pour six mois. Bouchez en le lourdant à la Trump « You’re fired ! », a permis à Miss Karine Lalieux de reprendre le flambeau du vieillard qui en voulait aux vieillards.
Non, nous n’aurons pas l’immondice de la pension à point. C’était trop compliqué et injuste. Nous aurons les 1500 € par mois net d’impôt. Nous irons par palier, chaque palier nécessitant 15 volumes d’applications et de méthodes. Si d’ici à la fin de la législative les petites pensions touchent 17 € 50 de plus par mois, ce sera le diable que les pré-gagas ne votent pas PS dans quatre ans.
Sur ces forts raisonnements de la Bruxelloise, Alexander De Croo s’est interrogé. Dans la pension par points, l’intéressant ce n’était pas la pension, mais le point ! À l’école, donner à tous des bons-points est irrésistible ! Que ces bons points deviennent mauvais, dès qu’on les retire du carnet, est tout à fait dans l’air du temps.
Le génie, c’est d’appliquer le principe à une restructuration en profondeur du Code de la route, grâce aux bons points qui peuvent devenir mauvais.
Il échappe complètement à ce Flamand de droite que la législation actuelle, si elle était appliquée, déchoirait les conducteurs mabouls et les fondus de la vitesse par dizaine. Mais bon, le laxisme des juges, la pléthore des affaires, la facilité de l’amende avec comme principe, le riche paie, le pauvre va au trou, font que le bel Alexander va pouvoir mettre une plume à son chapeau, il restera dans l’histoire, celui qui a réussi à faire chier les belges un peu plus et qui lui permettra d’être réélu et dans un avenir certain. Il pense mettre en piste son fils ainé (12 ans et demi) futur premier ministre, selon les vœux du grand-père Hermann.

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