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Assaut à la Stielhandgranate.

Décidément les Flamands ne sont pas des gens comme nous !
Le mensuel Newsweek consacré aux 50 ans du parlement flamand, subventionné à la hauteur de 90.000 € par la Région, met à l’honneur deux sympathisants nazis, collaborateurs avec l’occupant allemand, dont un (Borms) les deux guerres mondiales !
C’est comme si le tandem Di Rupo-Borsus montrait la vie de Léon Degrelle dans un dépliant, sous le titre « Un grand Ardennais au service de la Wallonie », dans une commémo, célébrant les Wallons collaborateurs des Allemands en 40-45 !
La majorité régionale flamande, elle, n’y voit pas d’inconvénient.
Voilà donc cette paire de nazis établie pour la postérité et à l’admiration des foules parmi les quatorze personnalités qui « ont contribué à l’émancipation de la langue et du peuple » !
Si la Wehrmacht représentée par leurs deux SS de cœur, De Clerq et Borms, avaient été triomphante, l’incandescente Liesbeth Homans, Jan Jambon et Theo Francken ne seraient pas là pour les célébrer.
Tout au plus Liesbeth, en souris grise, eût été la marraine accueillante d’un village Eros d’Adolphe, de repeuplement de la race aryenne et que les deux autres eussent fait carrière dans la Volkssturm.
Ce fascicule de Newsweek est intéressant à plus d’un titre. Il devrait être traduit en bon langage afin d’être étudié dans nos écoles. Un parlementaire N-VA écrit de la pointe de son
Casque « En tant que député flamand, je me retrouve dorénavant du côté de ceux qui exercent le pouvoir. » Comme quoi le Mauser de la Waffenfabrik du Reich d’Adolf semble avoir façonné à tout jamais l’âme flamande.
Pour le cinquantième anniversaire, Newsweek est en avance puisque ce n’est que le 7 décembre 1971 que l’ancêtre du parlement flamand actuel vit le jour.
C’est même une date funeste pour le reste de la population belge, puisque c’est à partir de cette date que les Flamands vont tirer à eux la couverture, pour écraser les francophones par le nombre, la connerie militante de la frontière linguistique, et mille misères à la francophonie, obligeant les communes à facilités à des simagrées de formulaires. Et je passe sur la honte des Fourons et la confiscation d’autorité du pouvoir extérieur de la Belgique par la Flandre triomphante. Depuis, cette rage « flamandisante » ne s’est jamais éteinte.
Se posant en victimes et en réclamant des actes expiatoires des francophones, les Flamands ont toujours eu satisfaction pour tout, à la seule condition de rester dans la royauté libérale.

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Les réformes de l’État ont accordé un nombre impressionnant de compétences aux entités fédérées, pour aboutir en 1995, à la création d’un parlement directement élu par les citoyens. Et hop, passez muscade, qui dit mieux que l’apothéose lors de la Covid-19, de nos neuf ministres de la santé de l’usine à gaz, célèbre dans le monde entier pour son surréalisme !
Si les bilingues veulent s’instruire en s’emmerdant royalement, ils peuvent lire « L’histoire institutionnelle de la Flandre » de Martine Goossens, un panorama très instructif du mouvement flamand et du nationalisme, flamand de 1788 à 1971.
La N-VA qui contrôle aujourd’hui le parlement flamand avec le CV&P ne sert pas les intérêts du citoyen, c’est un club de comploteurs nationalistes contre la Belgique, se renforçant collectivement par une haine recuite depuis Charles-Quint, qui entre parenthèse parlait français et ne savait pas le flamand, bien que né à Gand.
Newsweek, pour justifier les subsides reçus, déclare que le parlement incarne deux siècles de flamingantisme et de nationalisme flamand et tombe à genoux d’émotion, devant « le développement et l’essor de l’indépendance, de l’identité et de la langue flamandes ».
Le roi est dans ses petits souliers, les francophones baissent la tête en attendant que ça passe. Mais ça ne passe pas. Ce nationalisme là, débordant les frontières est tout simplement en train de nous avaler. L’ancien mariage du MR avec la N-VA sous Charles Michel a été le plus sanglant des paris que la Flandre ait pu faire, en se moquant du « bel ami » qui s’est envolé à l’Europe.
Que font la Flandre et son parlement de leurs compétences ? Sinon un brûlot destiné à cramer la Belgique. Notez, que la Belgique, les francophones n’y tiennent pas tant que ça non plus. Mais arrêter les frais d’un pays qui n’en est vraiment jamais été un de cette manière « flamandisante », c’est prendre les Wallons et les Bruxellois pour des snottebelles !

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