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Une future offensive libérale…

Ah ! les enfoirés !... Tout est dans Randstad Research, cette organisation spécialisée dans le gavage des oies au travail. Son but est clair : réconforter les bourgeois qui voient le pays basculer dans un foutoir dont ils ont perdu les clés.
Les travailleurs y sont particulièrement mal vus.
Un peu comme si les polémistes de la bande à Bouchez étaient confortés par Randstad que le libéralisme résout tout et que le reste n’est qu’une merde infâme, tel un journal La Meuse découpé en carrés, tombant un à un dans la fosse sceptique de la cabane du fond du jardin.
Par exemple que les Belges obtiennent un emploi par d'autres biais que le reste du monde. Assistés à vie, nous serions des fervents inconditionnels des services publics d'aide à l'emploi (VDAB, Actiris et Forem). Le réflexe du bébé qui pleure après sa maman pour qu’elle lui retrouve sa tétine ou qu’elle se déboutonne. Des infirmes nés dans la peur de se présenter aux élites « avides » de domestiques, poursuivis par la honte que nous sommes, les misérables acteurs d’une timidité frondeuse qui tournerait vite au gauchisme, si des gens à la Bacquelaine ne venaient porter le fer rouge dans la plaie et rappeler qu’un esclave, ça ferme sa gueule et ça baise la main de celui qui le nourrit.
Et Randstad, glacé d’effroi, se demande : « Le Belge cherche-t-il et trouve-t-il encore du travail comme il y a 50 ans ? ». Inutile de faire un dessin, vous avez compris la réponse !
Le même diffuse une autre crainte, celle-là montrant une fois de plus les travailleurs comme une espèce quasiment apparentée à Bradypus variegatus, mammifères dit Paresseux. Nous serions des arboricoles descendus les derniers des arbres, au contraire des Trumpéricoles, hyper actifs, jusqu’en janvier 21 !
« La Belgique affiche un taux élevé (6,4 %) d’inactifs pour cause de maladie et/ou d’invalidité ? La moyenne européenne s’élève à 4,3 %, et l’écart avec le reste du continent s’est considérablement creusé depuis 2010, passant de 0,7 points à 2,1 en 2019 – Newsletter info. »
On a compris que tous ces chiffres ne peuvent être que le résultat d’études de globalisation provenant de la philosophie mondialiste de fonder la statistique sur des types les plus performants, comme les bas salaires, pour une application au ras du gazon de la gens laborieuse.
C’est ainsi que nous battons les records des souffreteux mondiaux, sous-entendant par là que nous sommes les plus tire-au-flanc à geindre le plus haut et à se sentir terrassé par l’attaque d‘une mouche. Comble de la déveine pour la francophonie par rapport à la Flandre vaillante et qui ne mérite pas de trainer le boulet, c’est la Wallonie qui boquillonne sec, se « rhumatise » d’un filet d’air et gueule à mort pour un pied frappé par la chute d’un mouchoir de poche.
Tout cela dit, commenté et approuvé dans la conclusion bacquelainesque apostillée du paraphe de Georges-Louis Bouchez, l’élu des cœurs de l’orthodoxie libérale.

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« Le régime actuel en matière de maladie et d’invalidité ne fonctionne pas de manière optimale » soupire Randstad d’un air las, « C’est sans doute à la politique qu’il reviendra de prendre l’initiative dans ce domaine. Il est peu probable que les nombreux acteurs impliqués dans le régime actuel (médecins, mutualités, syndicats, employeurs, services de prévention) pourront résoudre l’équation uniquement par eux-mêmes ». (fin de citation)
Peut-être aussi que les lois sur la protection au travail ne sont pas assez contraignantes ou efficaces et qu’ainsi nous aurions plus d’handicapés qu’ailleurs, ou encore qu’ailleurs, un accidenté au travail est bon pour le rebut sans autre forme de procès. ? L'Insee montre qu’un travailleur sur quatre est victime d'un accident du travail pendant sa carrière. Les ouvriers sont les plus exposés avec 40% déclarant au moins un accident avec blessure au cours de leur vie professionnelle. N’y aurait-il pas à s’inquiéter sur la protection des travailleurs en Belgique, plutôt qu’à les traiter de maladroits ?
Quels que soient les sujets, l’avenir s’appelle l’alignement sur le planteur de riz des rizières coréennes, l’étalon absolu. Jamais malade, parce que mort avant ! Déjà la Pologne, la Hongrie, la Roumanie sont à l’effort.
L’objectif libéral, faire baisser le taux moyen de vie pour les ouvriers. Bacquelaine verrait l’âge idéal vers 45 ans, l’âge où statistiquement manuels et employés de bureau sont bons pour la casse.
Débarrassé de ce problème, on verrait bondir le nombre de centenaires dans la bourgeoisie et la politique. Exemple, Mathieu M, jeune débutant dans la haute politique à 42 ans, aurait encore un demi-siècle devant lui pour se faire du blé, comme papa et frérot.

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