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Nos américanolâtres orphelins !

Orphelins d’une Amérique qui se barre de ses devoirs qu’elle s’était mises en tête d’accomplir : diffuser « sa » démocratie dans le monde comme un produit Apple.
Du coup, les voilà bien embêtés, comment nous vendre encore cette Amérique hasbeen ? Tout le monde le sait, Georges-Louis Bouchez ne manque pas d’idées. Il va trouver dans les jours à venir une explication toute à l’honneur des Etats-Unis, afin de justifier, l’injustifiable. On le connaît, il est fort à ce jeu.
Mais quelle que soit la prétention du camp bourgeois à nous vanter les qualités de la société à l’américaine, il va falloir qu’il gamberge ferme pour nous en remontrer sur la solidarité américaine en Europe.
Le bon gendarme qui voulait que chacun déjeune au bacon, lise un journal financier puis s’en aille au boulot dans sa Pontiac et qu’en attendant ce jour, le bon peuple enfourche sa bicyclette, endosse sa salopette et s’en aille tuer le temps sur une chaîne de montage avant de rentrer dans son taudis, le bon gendarme de ce discours entendu tant de fois, s’est tiré d’un sale coin où il a tout salopé avec l’aide des pourris locaux qui emplissaient leurs valises de dollars, avant de se tirer une semaine avant le bon gendarme.
Comment Georges-Louis va-t-il expliquer ça aux énamourés de son libéralisme moderne ?
« Il n’y a plus de gendarme. Il n’y a plus de parapluie, plus de protection assurée, plus d’alliances en béton, mais une Amérique qui se détourne du monde pour se tourner sur elle-même, investir à tour de bras dans sa modernisation, économiser les dollars et les hommes dont elle aura besoin pour ne pas céder la première place à la Chine et laisse l’Europe, l’Afrique et le Proche-Orient à l’incertitude d’équilibres et de rapports de force à repenser entièrement » se lamente Bernard Guetta, de la République en marche et député européen.
Si lui, l’Européen, « hardiment tourné vers le modèle américain, le dit, alors il faut tirer la sonnette d’alarme et arrêter le train fou de la mondialisation. C’était une arnaque des USA à mettre le tapis vert des paris de sa roulette légèrement en pente pour que les jetons des parieurs du monde entier viennent naturellement s’agréger à Wall Street.
Après la fuite de Kaboul, au lieu de nous faire du mouron à changer notre position vis-à-vis des Américains, que faisons-nous ? Nous discutons sur l’accueil des Afghans qui fuient les Talibans ! Comment les répartir en Europe, les accueillir comme les victimes d’une barbarie, etc. et, pendant ce temps, les USA transforment une base en Allemagne en camp de réfugiés. C’est là qu’ils ont acheminé depuis quinze jours avant le départ de Kaboul les milliers d’Afghans qui sont montés dans leurs avions, faisant de cette base un immense endroit concentrationnaire. Ils espèrent sans doute nous les refiler en douce, sinon la plus grosse part de ces malheureux !
Comprendra-t-on enfin que la solidarité chez Joe Biden ne fonctionne que dans un sens, celui des Etats-Unis !

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Dès lors, nous pouvons légitimement nous poser la question de l’utilité de l’OTAN, organisme pro américain, au cas où nous en aurions besoin, alors que l’intérêt vital des USA n’entrerait pas en cause ?
Enfin, à la lumière de cette fuite sans gloire de Kaboul, va-t-on cesser de croire que notre modèle est apprécié partout dans le monde et qu’il faut cesser d’en faire la promotion à coups de canon et de bruits de bottes ?
Cette douce croyance pourrait même nous coûter très cher !
Les millions de gens venus d’ailleurs et qui ont envahi l’Europe sous prétexte des désordres chez eux et qui ne sont rien d’autres que des réfugiés économiques sont nettement majoritaires en comparaison des vrais réfugiés politiques qui auraient trouvé la mort ou la prison dans leur propre pays. Ces millions de personnes non seulement ne s’intègrent pas dans cette société en s’y confondant avec les Européens, mais sont en train, forts du nombre, à réclamer l’acheminement de leur propre culture et de leur religion (principalement la musulmane) mettant ainsi, peu à peu, la culture européenne en concurrence avec la leur, dans l’espoir qu’un jour, la nôtre disparaîtra..
Ce sera inutile de faire appel à notre grand allié, trop préoccupé par Formose et la Chine devenue prioritaire dans une concurrence mondiale aux affaires et au commerce.
Georges-Louis serait bien bon de nous donner son opinion là-dessus aussi.

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