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Bwana Biden et nous !

La philosophie de l’Europe se reposant sur plus fort qu’elle pour sa défense ne vaut rien. Nous en ferons les frais un jour ou l’autre, quand il sera trop tard. En laissant à la Chine le soin de fabriquer nos ordinateurs et à l’Amérique celui de notre sécurité, nous nous livrons pieds et poings liés à leur bon vouloir.
La mentalité libérale dans le comportement de Georges-Louis bouchez est la même qui prévaut à la direction de l’Europe. La gifle à propos du contrat des sous-marins que la France devait livrer à l’Australie et que les compères anglo-américains lui ont raflé sous le nez, procède de la même idée qui a fait que la Belgique, contre ses propres intérêts financiers, s’est ruée dans les bras d’un constructeur d’avions américain pour renouveler sa flotte de chasse.
Cette démission généralisée de l’Europe est proprement suicidaire.
Nos libéraux sont comme des enfants qui s’émerveillent des facilités d’accès aux gadgets qui embellissent et facilitent leur existence, quand ils oublient qu’ils devront payer toute leur vie ce quart d’heure de bonheur.
Malgré les faits, la méchante tournure de la situation mondiale, la duplicité évidente de nos interlocuteurs anglo-américains, des écervelés autour de Bouchez et de Magnette conservent leur admiration béate pour le « grand frère » qui les a déjà laissés tomber et roulés dans la farine plus d’une fois.
La politique stupide de la Belgique compterait pour pas grand-chose au niveau de l’Europe, si le relais de la même imbécillité ne se voyait comme un nez au milieu de la figure chez Ursula von der Leyen et du président Charles Michel. Ces deux là font pire encore que Bouchez et sa bande…
Notre destin est tracé d’avance. La fin des illusions sur le capitalisme est proche. À force d’avoir brûlé la chandelle par les deux bouts, ce système à mis la nature en piètre état et condamné les prédateurs américains et chinois à trouver de nouveaux moyens pour maintenir leur peuple à un certain niveau, sans lequel, les polices ne répondent plus de la sécurité intérieure.
Quoi de plus tentateur que l’idée de coloniser l’Europe !
Cette Europe qui n’en finit plus de s’agenouiller devant tout le monde, avait alors, en réalité, trois puissants moteurs : l’Angleterre, la France et l’Allemagne. Elle dominait le monde et faisait peur à juste titre. La Chine n’exportait que ses vases et l’Amérique jouait à la prohibition chez elle. L’époque n’était certes pas d’une grande moralité, mais l’Europe avait au moins le bénéfice d’être respectée.
Vache à lait, elle attend aujourd’hui, le pis lourd, qu’on la traie !

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Les Chinois ont avancé quelques pions. Ils sont déjà maître du Pyrée. Les Wallons viennent de leur vendre les bois sciés d’une année de coupe, réduisant les artisans du bois à l’acheter ailleurs. Il ne leur reste plus qu’à racheter le Standard de Liège pour se rendre indispensable, avant qu’ils nous expliquent comment mieux bosser dix heures par jour, samedi compris, sans ouvrir nos grandes gueules. Leur méthode en tant que pays colonisateur : un bol de riz par jour et des pieds au cul.
Mais notre choix, si le colonisé peut en avoir un, reste les États-Unis. Bouchez est formel, il ne veut l’avoir bien profond que des Etats-Unis. Il partage ce vœu avec Magnette. Ils exhibent les preuves en sortant des tas de contrats de libre-échange, de partage de tout, partout et pour toujours.
Boris Johnson est mort de rire. Malgré sa prostate, Jo Biden pisse sur les traités, sa vigoureuse encore active, n’a pris aucune ride.
Les nationalistes flamingants se font tout petits. L’OTAN, l’organisation précoloniale de Washington, fait la remarque que les silos creusés par l’Oncle Sam ne contiennent pas des raisins pour la vendange, mais des ogives nucléaires dont les fruits pourraient être pour nos tronches pourtant bien libérales, en dégustation, au cas où nous ferions des mamours à Poutine. Nous voilà ainsi averti
En attendant notre future négritude, les anglo-saxons vont nous tester sur Formose et le conflit en mer de Chine. La Belgique n’a que des bateaux-mouches et pour la guerre ce n’est pas pratique, mais nous avons de la chair à canon, de cette bonne chair bien chômeuse que Bouchez s’efforçait de faire bosser dans les petits bagnes de proximité de ses amis bourgeois. Même Magnette ne serait pas contre une bonne saignée formosane.
Avant la guerre dans l’Indo-Pacifique, Washington fait pression sur l’Europe. Les propagandistes s’activent. Payés en Euros pour faire sénateur pour rire et en dollars pour vanter les qualités d’une mort rapide en abattoir chinois, les libéraux mènent déjà une guerre potentiellement existentielle dans leurs journaux ! Les décideurs américains doivent faire face à la froide et dure réalité : se battre contre la Chine au sujet de Taïwan sans perdre un seul GI ! Cela risque de coûter cher à l’Europe qui fournirait la pâte humaine à trouer et les autres la ferraille « pucées » depuis le Pentagone.

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