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Oh ! micron, omicron oh !


- Monsieur le premier ministre, comment expliquer qu’après trois années de confinement, de vaccinations et de port du masque, non seulement le virus est encore là, mais encore il se permet des variantes dont le fameux omicron ?
- On a peu de certitudes dans cette pandémie. Notre seule certitude, c’est l’impact du comportement humain. Si de manière solidaire, on diminue le nombre de contacts et qu'on ajoute des lignes de défense – le respect des gestes barrières, le masque et la vaccination, nous diminuerons la propagation du virus.
- Qu’entendez-vous par comportement humain ?
- Les rapports non protégés entre les gens, dans des salles non aérées, les réunions de famille qui rassemblent parfois vingt personnes et plus, les voyages d’agrément en avion, etc.
- Les va-et-vient par bateaux, route, chemin de fer et avions dans des transports de frets, poussés par l’Europe dans une commercialisation de presque tout ce que nous et les autres produisons, ce n’est pas un comportement humain ?
- Vous n’allez pas me dire que nos activités commerciales sont les propagateurs du virus et notamment ce fameux omicron…
- Non seulement, car indépendamment de ce trafic voulu par l’Europe et les traités avec la Chine et les États-Unis, nos entreprises pour respecter les commandes et les livraisons travaillent à plein rendement dans des conditions qui empêchent les groupes dans les bureaux et les ateliers d’être masqués et de se laver les mains au gel prophylactique, toutes les fois que quelqu’un touche un objet qu’un autre a touché.
- Nous n’avons pas hésité à fermer les salons de coiffure, les salles de spectacle, les discothèques, nous pouvons le refaire, si c’était nécessaire.
-Mais vous laisseriez l’activité des entreprises et les rapports entre elles et le monde entier se poursuivre… et se contaminer !
- Vous voulez que l’État soit en faillite, que nous ne produisions plus ?
- Non, je veux simplement vous faire remarquer que tous les efforts portent sur les gens dans leur vie de tous les jours, alors que le virus est bien gaillard et transmissible dans le reste des activités. Autrement dit, les mesures prises ne sont pas efficaces puisqu’elles ne sont qu’une faible partie des contacts, tandis que l’immense majorité de ceux qui travaillent pour remplir les containers, en passant le relais à ceux qui les transportent, ne le sont pas.
- Vous voulez dire que nos mesures ne servent à rien ?
- Exactement.
- Vous pouvez couper le micro ?
- Oui, c’est fait.
- Bon. Bien sûr que cela ne sert à rien, que nous ne savons pas où on va et que les scientifiques n’en savent rien eux-mêmes. Nous ne pouvons quand même pas dire ça aux gens. Vous voyez d’ici la panique ?
- C’est affreux, ce que vous me dites. Nous serions donc tous sous influence ?
- Puisque je vous dis que nous ne savons rien. Nous ignorons jusqu’aux vaccins s’ils sont vraiment efficaces et le temps qu’ils le resteront.

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- Les trois doses ?
- Pareil. Allez dire à ceux qui hésitent qu’on n’en sait rien et s’il n’en faudrait pas une quatrième ? Ce qui entre parenthèses s’avérera indispensable peut-être déjà en janvier !
- L’omicron ?
- Il paraît, enfin les scientifiques ne sont pas d’accord entre eux, depuis le Covid-19 trente-deux variants circulent. On n’est même pas certain qu’ils viennent de la même souche chinoise…
- On n’en verra pas le bout de cette pandémie ?
- C’est possible. L’hyper connexion des États et des continents avec le système commercial poussé du capitalisme, fait que…
- Monsieur De Croo, vous n’êtes plus libéral ?
- Au contraire, puisque je n’ai pas autorisé toutes les fermetures malgré la montée en puissance de la quatrième vague, alors que je sais qu’ainsi nous n’arrêterons pas la propagation des virus.
- Que peut-on faire ?
- Rien.
- Vous appelez ça une politique ?
- Nous avons engendré un monstre, le capitalisme ! Sans principe, il assimile tout à son seul objectif, le profit ! Si le chant de l’Internationale était populaire, un éditeur serait capable de l’éditer à des millions d‘exemplaires pour faire fortune… de même les vaccins.
- Pourquoi ne pas avoir décrété au niveau mondial que les brevets faisaient partie des biens universels mis à la disposition de tous, au lieu d’avoir permis l’enrichissement des sociétés pharmaceutiques ?
- Mais parce que le vaccin fait courir à tous un risque mortel. Personne ne connaît les conséquences de son injection à deux ou trois ans, vu que le vaccin est à peine vieux d’un an dans sa conception, sa fabrication et son inoculation ! Vous vous rendez-compte de la situation du gouvernement qui aurait exigé sa gratuité et son inoculation à tous, si les gens venaient à décéder plus vite du remède que de la cause !
- Bon. Passons à autre chose. Alors, pour les fêtes de fin d’année ?
- Nous allons certainement trouver d’autres mesures à prendre. Monsieur Vandenbroucke est fort imaginatif. Entre-nous, faites ce que bon vous semble. Au point où on en est, autant aller aux nouvelles chez une tireuse de cartes. J’en ai une excellente dans mon quartier. Je la consulte à chaque réunion, non pas avant, mais après, quand les mesures sont annoncées, afin de me ranger à son avis, et d’oublier les sottises qui ont été dites.

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