« De Barrès à Maurras ? | Accueil | Sciensano trousses ! »

Quand Wilmès appelle aux armes !

Étrange chose que cette démocratie ! Les gens qui nous gouvernent n’ont été élu que par les présidents des partis. Leur nombre fluctue au prorata du quota des voix recueillies lors des élections. En clair, si ceux, qui nous la baillent belle, avaient dû recueillir une majorité de nos suffrages pour discourir en notre nom, AUCUN ne serait habilité à le faire !
À commencer par la ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès, créature de Charles Michel et grande consommatrice d’hyperboles pour Georges-Louis, qui la parangonne.
Elle est en train de nous avoir à propos du renouvellement du contrat qui nous lie à l’Otan, sans que nous ne l’ayons demandé et sans que l’opinion publique en soit saisie !
La Gracieuse magouille une nouvelle mouture d’un bidule qui n’a plus d’objet, puisqu’il avait été conclu entre les USA et certains pays d’Europe en 1949, afin de nous garder d’une guerre possible avec l’URSS de Staline.
L’URSS disparue, l’Otan est restée. C’est difficile de se débarrasser d’un service qui ne sert à rien. Le personnel entre en résistance, les responsables s’activent pour lui trouver une autre destination. Les grosses pointures, qui ramassaient du lourd, intriguent en haut lieu et tombent sur des gens sans caractère qui reconduisent la chose inutile et sacrifient l’intérêt public. Bien entendu, d’autres calibres s’arrangent pour la relancer sur ce pourquoi au départ elle n’était pas faite… mais, bon, vous connaissez le principe de l’usine à gaz : une organisation qui ne sert à rien doit être maintenue à seule fin de lui trouver une autre occupation qui servira peut-être à quelque chose..
L’Otan est un organisme qui empêche l’Europe de se prendre en main et créer sa propre armée. En pleine mutation et probablement à la fin d’un cycle qui pourrait mettre en cause notre civilisation, ce machin, comme l’appelait le général De Gaule, n’a jamais servi que les intérêts américains. L’Otan recèle même en son sein un adversaire résolu de l’Europe, la Turquie !
Ça tombe bien, la grande Sophie adore l’Amérique comme tous les MR. Bien drillée à l’école de Charles Michel, cette libérale confond les intérêts de la Belgique avec ceux des USA, avant de songer aux entreprises européennes. La France pouvait renouveler nos avions de chasse F16 par des avions en qualité supérieure à ceux que Douglas fabrique laborieusement. Reynders qui était aux commandes à l’époque a pissé dans son froc quand on lui a téléphoné du Pentagone. On connaît la suite. M’ame Wilmès est pour le Douglas, toujours à l’étude et qui vole comme une casserole. Qu’est-ce que vous voulez, on ne se refait pas. L’p’tit Belge, pioupiou de toutes les guerres, n’y voit que dalle. On lui file un jeu électronique « Mars Attack » et il est tout content.

1asoph1.jpg

On voit bien Sophie nous imbriquer dans la défense de Formose à l’issue d’un nouveau concept stratégique de l'Alliance atlantique. C’est dire la ferveur ! C’est une illuminée cette femme, faut s’en méfier. Le grandiose projet doit être approuvé lors du prochain sommet des chefs d'État et de gouvernement des pays alliés, à Madrid.
La démocratie boit le bouillon une fois de plus. On ne demandera pas l’avis des gens, les accords se feront entre les chefs, mais ce sont tout de même nos jeunes qui mourraient à Formose, s’il le fallait !
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, marionnette des Américains, a soumis une "note-cadre" à Sophie et aux autres peigne-culs de son niveau !
Avec ces gens-là, on est bon, comme en quatorze, au moindre geste belliqueux de Xi Jin Ping, alors qu’on n’est pas capable d’arrêter Erdogan s’il se mettait en tête d’envahir la Grèce, comme il a fait de Chypre. Ah ! pardon le Sultan d’Istamboul est membre de l’Otan, ces tanks seraient comme qui dirait en manœuvre sous l’Acropole.
On ne s’étonne plus de rien. L’Amérique ne s’occupe plus de nous (s’en est-elle jamais occupée ?), la ministre plaide en faveur de la "continuité". La continuité de quoi, on voudrait savoir ?
Ses arguments ? Elle s’en fout. Elle n’en a pas. Ils sont tous d’accord de s’aller prosterner à Washington et offrir ses services à Biden. Nous, on ne peut pas comprendre, ça dépasse notre niveau !
Son discours est rabâché chaque année depuis 1949, à croire que Staline est toujours vivant, entré dans le corps de Poutine son zombie. Au lieu de trouver des arrangements avec la Russie on s’ingénie à lui faire endosser les pires intentons à notre égard, au grand plaisir des Américains. Géographiquement, est-on plus près de Moscou que de Washington ? Pourquoi avons-nous besoin d’une triangulation avec Wasingthon chaque fois que nous avons une relation avec Poutine ?
L’adjudante Cruchot-Wilmès est partante, avec tout le MR et le PS pour un Otan inutile et onéreux qui nous condamne à une vassalité éternelle de l’Armée américaine. C’est tout à fait scandaleux.
Et ça se dit fervente européenne !

Poster un commentaire