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BAISE et FERME TA GUEULE !

La Bruyère l’avait déjà remarqué dans ses Caractères « se faire valoir par des choses qui ne dépendent point des autres, mais de soi-seul », oui, mais à ce point, pas sûr !
Il fallait quelque chose de péremptoire, d’évident… tant pis pour la grossièreté, le sans-gêne d’une forme impérative sous une pluie d’évidences, La Bruyère n’aurait pas osé pousser plus loin !
Un de ces titres qui a en soi tellement de vérité, qu’il serait capable à lui seul de rassembler les conneries de FB en un tas de feuillets, autant que Saint-Simon sur cinquante ans de Mémoire.
Difficile d’aller plus loin. La NUPES dans l’invective laissée sur place. Le scandale enfin révélé du plaisir sans la thune. C’est ce qui les fait râler, les serrés du fion, « tant de vulgarité, comment est-ce possible, lui l’auteur de fines chroniques qu’on lit à peine ! ».
Après ça, comment faire du style, roucouler au subjonctif, étaler une certaine érudition qui séduit la rombière en grand retour de son stade anal. Tous les délicats de citations, aux créneaux… ah ! Kierkegaard… ce bigot protestant… ou Kant cet Allemand qui aurait pu inventer le coucou pour son amour de l’exactitude, plutôt qu’emmerder avec sa « Critique de la Raison pure » vingt générations de rhétoriciens.
La société mufle nous met les patrons condescendants avec les politiques, aux hauts verbiages, dans le bain des ostracisés. Ils nous gavent jusqu’au trognon de leurs services autorisés, la nécessité de la vie qui n’en est plus une à courir en quête du pain quotidien à toutes ces conneries sans lesquelles on n’est pas citoyens, mais des arsouilles feignasses qu’un G-L Bouchez repousse du pied.
Là, ils l’ont profond… au lit les distingués, les cultivés et les incultes, faut encore qu’ils prêchent. D’après les tempêtologues, on n’a plus beaucoup de temps à glander sur la pelouse derrière chez soi. Faudra replier sa chaise longue, pour les dix milliards d’abrutis promis, c’est trop peu. Plus de temps à perdre : on la ferme pour courir aux plaisirs, les derniers peut-être, malgré les wokes et les nouvelles manières de définir l’humain. On sera turgescent dès le berceau. La génération suivante risque de ne pas aller plus loin.
Qui c’est-y qui perd, de-ci, de-là un doigt à une fraiseuse, un pied dans une coulée, un œil dans une manif, jamais eux !... entiers, partout, toujours. Qu’est-ce qu’ils nous font transpirer et il faudrait conserver les belles manières, jusqu’au bout, les génuflexions, à ces partouzeurs pas vus, pas pris ?
Ils feraient pas autre chose, s’ils pouvaient, à l’affût des dernières sales manières. Tandis que l’homme après son turbin, qu’est-ce qu’il peut espérer de gratuit, sinon la chose de la saine manière, par temps sec, variable, pluie, toujours ?

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– Qu’est-ce que tu fous ? Tu détruis ton texte.
– Oui, j’en ai honte. C’est pas moi, ça…
– Ah ! la réputation, t’as la trouille !
– C’est à cause du titre ! On sort ça, puis on peut plus s’arrêter. C’est un pus intérieur.
– D’accord mais ça libère… Baise et ferme ta gueule !

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