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ET SI C’ÉTAIT MIEUX AVANT ?

Une question toute simple qu’il faudrait poser à la caste qui gouverne le pays !
Jusque dans les années 70, un employé ou un ouvrier qualifié pouvait, en conduisant sa barque avec adresse, nourrir sa famille, acheter une maison sur un prêt de vingt ans, rouler en voiture et partir quinze jours par an en vacances.
Cinquante ans plus tard, il ne le peut absolument plus.
Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Que n’avons-nous pas compris ? Que s’est-il passé ?
Cet évident constat que chacun d’entre-nous peut faire du progrès alors général, en usant avec sagesse de la rigueur sans les restrictions et les petits plaisirs en famille, sans les excès, quel est le ménage qui n’en a pas fait l’expérience, soit par les récits de ses parents, soit devenu un vieux ménage, face aux difficultés et les galères par où passent les enfants !
Pour atteindre le même statut social qui était celui des Travailleurs en 1970, il faut deux revenus aujourd’hui. Bien sûr, c’est génial dans l’organisation d’une vie commune que les femmes s’émancipent et prennent leur part de responsabilité dans une organisation familiale. Qui se plaindrait de cela ?... sauf qu’à travail égal, salaire égal, est encore loin du compte.
On pourrait penser qu’en haut-lieu, on a fait en sorte d’annuler un pouvoir d’achat qui aurait été quasiment doublé ou presque, par une organisation de défense de la bourgeoisie qui n’entend pas être rejointe par les gens d’en-bas ! Que feraient ces parasites sans les pauvres ?
Évidemment, compte tenu des difficultés d’emploi, le ménage dont un membre est au chômage ou pire ne trouve absolument rien pour débuter une carrière professionnelle, au lieu de se retrouver dans les normes de la société de 1970, s’enfonce dans la précarité, alors que les difficultés s’accumulent et que les soirées des petits plaisirs partagés deviennent de longues veillées dans des conversations sur l’inquiétude du lendemain.
C’est alors qu’interviennent les autorités qui nous délivrent un message que nous ne comprenons pas.
Ils y dissertent du progrès, des magnifiques résultats d’un libéralisme actif qui va vers une harmonie mondiale. Ils sont les VRP en porte-à-porte télévisée d’une source de bonheur qu’ils appellent l’Europe. Ils persistent à voir du blanc, là où nous ne voyons que du noir.
On dirait qu’on les paie pour nous apprendre à voir la vie en rose, alors que nous les payons pour nous dire la vérité.

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Il n’y a rien de plus exaspérant qu’un pouvoir qui fait semblant ne pas entendre les plaintes et les grincements de dents et qui n’a pour tout remède que de dire « …mais tout va bien, voyons. Soyez patients, Nous possédons tous les éléments pour que vous soyez mieux qu’avant, à court terme. »
Ce discours, ânonné à longueur de mandat par des gens hors-sol, dont on peut considérer que pour eux tout va bien, compte-tenu de la différence énorme de moyens entre eux et nous, ressemble à celui de la petite frappe, actuellement président du MR, quand il parle des chômeurs de longue durée. Toute sa politique consiste à les affamés. Est-ce digne d’un responsable ?
Le discours officiel a changé depuis quelques mois. Il est plus ambigu, embarrassé aussi de cette guerre des Russes en Ukraine, de la récession, de l’augmentation des prix et de tout le reste : la guerre possible avec la Chine, les Américains qui pourraient se détourner de l’Europe, etc. Dans ce discours moins optimiste, il y a quelque chose qui nous échappe. Comment n’ont-ils pas prévu les conséquences de leur programme ? Ils ont eu l’expérience du Covid-19, précédé du déjà immense gâchis de trente années à brader nos industries, ce qui n’a fait qu’aggraver les effets de la pandémie.
Et à part les plaintes modérées dites sur un ton solennel qui se joignent aux nôtres, mais avec la distance de ceux qui savent s’adressant aux béotiens, les voilà qui s’accrochent aux plans anciens qui nous ont valu les temps maudits du présent qui s’appellent néolibéralisme, volonté de l’Europe de s’afficher meilleure partenaire de l’ogre américain, bradeuse aux plus offrants de tout ce qui peut se vendre. Les Vingt-sept, rongés par les dettes dues à ceux qui spéculent victorieusement sur tout ce qui rapporte, nous infligent la double peine, puisque ces affameurs achètent tout grâce à nos efforts pour juste manger à notre faim.
Le rideau est presque tombé sur la comédie qu’ils nous jouent depuis un demi-siècle, juste après les années 70 !
Oui, qu’est-ce qui ne va pas ? Que n’avons-nous pas compris ?
Et si nous n’avions pas vu qu’ils nous ont berné jusqu’à aujourd’hui, que leurs prévisions se sont révélées fausses et que, à cause d’eux, nous allons entrer dans une ère de grande précarité où ils seront toujours là à nous dire, ce qu’il faut faire pour s’en sortir, en nous mettant la tête dans un sac ou pire… sur le billot !

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