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À HUE et à DIA !

L’époque est mauvaise. Ça sent le roussi, l’archi-cuit. Bref c’est foutu pour le peuple. Seules nos élites ne le sentent pas. C’est normal, elles poussent les radiateurs sur 4 au moindre frisson.
Mais, que font-elles pour que le peuple croit qu’elles sont solidaires ? Elles font des montagnes de riens que les médias vendent dans leurs gazettes pour abuser les gens.
Le grand mamamouchi de la rue de la Loi n’est en rien concerné par le drame qui se joue.
La preuve, il aurait eu la décence de passer de 9.000 € à partir desquels le contribuable est taxé à 13.000 €, qu’il aurait eu un geste pour détaxer la misère, dès cet exercice. Il aurait suffi d’une signature au bout d’un arrêté, pour que les services des contributions restituent les quelques euros volés à chacun des misérables de ce pays.
Il ne l’a pas fait, comme il ne fera pas tout le reste. Pourquoi ? Parce que sa sensibilité s’arrête aux crottins de son écurie où l’attendent ses chevaux de selle.
Et puis s’attaquer à l’inflation, vous n’y pensez pas ! Il a biberonné dès le premier âge au sacrosaint principe de la liberté d’entreprendre afin de mieux voler en groupe ce qu’il y a à voler, quitte à faire croire aux imbéciles que la concurrence est le moyen idéal de faire baisser les prix.
C’est toute sa vie cette croyance, comme aux autres du même acabit, de la même espèce.
Nous sommes dirigés par des gens qui n’ont pas notre sensibilité, parce qu’ils vivent comme le comte Almaviva, en se fichant éperdument de Figaro.
Beaumarchais a écrit une comédie, parce que Figaro se paie sur la bête et que des deux c’est lui le plus rusé et finalement le plus fort.
Nous vivons une tragédie, parce que le peuple n’est pas Figaro. Il s’est menotté lui-même dans un système qu’il appelle encore la démocratie, dont il ne voit pas qu’elle ne mène à rien. Elle s’est vidée peu à peu de son premier principe : abaisser la prétention des riches et faire monter la priorité des besoins de la multitude.
Le pilier sur lequel la conviction de nos Almaviva reposait, l’économie néolibérale, s’est effondré sans que nous le sachions encore. Eux, se réfugient derrière l’Europe ce dernier rempart au fructueux commerce et à la misère générale concertée. Cette dernière, par on ne sait quelle tournure de l’esprit, si ce n’est celle de la mauvaise foi, croit que la misère est passagère et quand on a touché le fond, il n’y a plus qu’à remonter.
Toute opinion contradictoire s’appelle de l’extrémisme en langage officiel.
Il y a en Belgique plusieurs millions d’extrémistes qui ne savent pas qu’ils le sont !
C’est ainsi que marche la boutique. Des scélérats derrière le comptoir attendent notre pratique. Comme tout est patraque, la société de consommation en a pris un coup. Alors que font les grands mamamouchis ? Ils jettent à profusion des euros pour que le peuple poursuive sa consommation et entretienne ainsi les marchés et le commerce.

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Mais cette distribution à qui veut n’est possible que pour quelques mois. Cela étant, on se débrouille par classes concernées. Les uns continuent à faire du cheval, les autres sont dans le crottin.
On a basculé dans autre chose que sauf erreur, même cher Alexander n’avait pas prévu : une crise majeure du système, à bout de tout, d’idéal et de matière première, de promesses dont on reconnaît la trace bien des années avant et qui à l’époque n’avaient pas été tenues..
Que fait notre ministre en second, Élagabal (1) Di Rupo ? Sauf à n’être pas mort à 19 ans comme son implémenté romain, il muguette, s’essaie à une popularité montoise par des cadeaux aux flaccides du parti, tandis que d’un autre côté, il assassine le chômeur wallon.
Imaginer qu’un pareil personnage puisse sauver les meubles et rendre des sous aux pauvres est une illusion encore trop souvent partagée. On est bien avec lui dans le droit fil de ce que pense Alexander, avec en plus le souci de rester un menin du roi.
Le circuit est infernal, comme la bille d’un flipper de café, Élagabal nous projette d’un coin à l’autre, nous fait miroiter le trou à mille euros pour finir Game-over avec perte de la mise.
Lui aussi « en est » pour ne pas être des nôtres, mais si les autres le sont naturellement par droit de succession, lui s’y est imposé par sa trahison à notre égard.
Peut-être devrions-nous dans cette pitoyable partie où se superpose notre indignation avec le discours officiel, compter sur les Femmes !
Ce sont-elles qui subissent les premiers chocs des besoins dans une famille, les enfants à nourrir, la maison à entretenir, etc. Nos compagnes devraient s’aviser qu’en Iran elles se sont révoltées contre les ayatollahs et qu’en Afghanistan, elles n’ont pas abdiqué devant les barbus à mitraillettes, que ça bouge aussi en Tunisie, en Algérie et au Maroc, malgré l’étouffoir militaire à Alger et le sultan à Rabat.
Le culte du pognon en Europe par les mamamouchis de la politique et du commerce n’est-il pas aussi une religion comme les autres ?
Il ferait beau voir que les militaires d’Alexander De Croo fussent aussi sanguinaires que les milices chiites de Téhéran.
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1. Élagabal, né v. 203 à Émèse, en Syrie et mort le 11 mars 222 (19 ans) ) est empereur romain de 218 à 222 sous le nom de Marcus Aurelius Antoninus.

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