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PIÉGÉS !

Où sont passés les renseignements généraux sur ceux qui de près ou même de très loin ont été mêlés ou confrontés au terrorisme de l’avant Covid-19 ? Ces renseignements sont, vraisemblablement, au chaud dans une banque de données. Qui y a accès, à part les services spécialisés de l’antiterrorisme ?
De même les dossiers médicaux, mais pas seulement, collectés par les services de Frank Vandenbroecke lors de la pandémie, ont-ils été détruits ? Les archives des mutuelles, comment sont-elles gardées et par qui ?
Pareil dans le secteur privé où les banques de données ne manquent pas, des réseaux sociaux aux répertoires des innombrables sources de clients potentiels des ventes en ligne, tout est gardé dans les mémoires des ordinateurs de société, pardi ! Qui connaît les codes d’entrées peut entrer dans ma banque comme dans mon ADN !
Où trouver la documentation concernant le Registre national des personnes physiques ?
Toutes les informations sont bien évidemment disponibles quelque part.
On ne le chante pas sur tous les toits, mais big Brother n’est pas loin avec ses grandes oreilles et la dextérité avec laquelle il manipule son ordinateur pour rassembler le puzzle.
Le pouvoir est curieux par nature. Il aime percer l’intimité des gens, même si c’est interdit. Il est au-dessus des interdictions de même qu’un policier a la clé pour consulter le site de la police sur tous les citoyens, avec interdiction de communiquer quoi que ce soit en-dehors des services et à leur seul usage, ben voyons..
Tout le monde sait que cette interdiction n’est pas toujours respectée.
Les dangers d’un contrôle absolu et sans limites de la part d’un pouvoir qui disposerait des données biométriques et génétiques de ses citoyens, en plus de celles récoltées par des moyens connus, en partie énumérées ci-dessus, est possible depuis que la démocratie n’est plus ce qu’elle était, au point d’être ouvertement manipulée par les politiques.
Adolf, en 42, avec de pareils outils, exterminait tous les Juifs d’Europe en moins de deux ans !
La législation en vigueur dans les pays européens en matière de sécurité est sous certains aspects sensiblement plus sévère que celle des Etats fascistes du XXe siècle, mais on voit dans les régimes libéraux à droite que des pays comme la Pologne, font pression sur le ministère de la Justice par des moyens classificatoires.
Personne n’a envie d’un Régime poutinien où les droits des personnes n’existent pratiquement plus
Quoiqu’il soit vrai que la Russie n’est pas une démocratie.

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En Italie, le texte des lois sur la sécurité publique du régime de Benito Mussolini est toujours en vigueur depuis 1926. Les lois contre le terrorisme votées au cours des « années de plomb » (de 1968 au début des années 1980) ont restreint les garanties qu’il contenait. La législation française contre le terrorisme est encore plus rigoureuse que son homologue italien, le résultat d’une comparaison avec la législation fasciste ne serait pas très différent.
Les partis belges ont la manie de voter de nouvelles lois souvent doublons des anciennes ; Elles se cumulent si bien que la complexité est telle que s’y retrouver est une gageure laissée aux spécialistes.
La multiplication croissante des dispositifs sécuritaires témoigne d’un changement de l’attitude de ces partis. On peut légitimement se demander si la société dans laquelle nous vivons ne correspond pas plus à la définition d’une oligarchie plutôt qu’à celle d’une démocratie ? Peut-elle encore être considérée comme politique, tant on voit les mêmes personnages défiler aux commande de l’État, dans une sorte d’inamovibilité de type dynastique.
Le processus de politisation spécifiquement grec a été transmis en héritage à la politique occidentale, dans laquelle la citoyenneté est restée le facteur décisif. Ce facteur se trouve progressivement entraîné dans un processus de dépolitisation. La citoyenneté devient purement passive. L’action politique d’activité quotidienne se limite désormais à un statut juridique et à l’exercice d’un droit de vote, ressemblant plus à un sondage d’opinion, qu’une participation active à la construction du pays.
Les dispositifs de sécurité ne sont pas étrangers à cette modification de sens. L’extension à tous les citoyens des techniques d’identification autrefois réservées aux criminels agit sur leur identité politique.
L’identité n’est plus fonction de la « personne » sociale et de sa reconnaissance, en nom et renommée, mais des données biologiques. Des empreintes digitales et la double hélice de l’ADN pouvant receler, le détail le plus neutre, deviennent des procureurs-adjoints réclamant la peine de mort, pour des Régimes de type religieux, comme en Iran.
Si des critères biologiques qui ne dépendent en rien de la volonté, déterminent l’identité, alors la construction d’une identité politique devient problématique. Quel type de relation puis-je établir avec mes empreintes digitales ou mon code génétique ? L’espace de l’éthique et de la politique que nous étions habitués à concevoir perd son sens et exige d’être repensé de fond en comble. Tandis que le citoyen grec se définissait par l’opposition entre le privé et le public, la maison (siège de la vie reproductive) et la cité (lieu du politique), le citoyen moderne semble plutôt évoluer dans une zone d’indifférenciation entre le public et le privé, entre le corps physique et le corps politique.

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