« Un mauvais moment à passer. | Accueil | 2004... un rappel des Lois internationales. »

Bressoux-Soir a bu le champagne avec la grande Bridget !


interview.JPG

- Vous avez dansé comme Fanny Thibout, chanté comme Chantal Goya, joué la comédie comme Zita Lèbakipliss de notre regretté Gymnase. Vous écrivez vos mémoires et vous préparez une exposition de peinture « Rough art ». Comment faites-vous ?
- Vous oubliez que je suis de retour à Liège pour la mise en scène d’un spectacle que j’ai joué dix ans à Broadway « A career of genius ». Je n’ai pas encore – hélas ! – trouvé un partenaire à ma hauteur. Le seul qui pourrait faire l’affaire, c’est José Brouwers. Aura-t-il encore le souffle ? Un quart d’heure de claquette avec les girls du Trocadero, ce n’est pas rien !
Pour répondre à votre question, je dirai que j’ai eu beaucoup de chance d’avoir rencontré les gens qui m’ont aidé au bon moment. Everyone always helped me…
- Oui. Le milliardaire grec Frikopoulos pour la danse et qui vous a acheté le Bolchoï de Las Vegas…
- Un homme charmant. Je n’avais que dix-huit ans. Il en avait soixante-dix neuf…
- Quinze jours après l’achat du Bolchoï, il était mort…
- Oui, d’une overdose de pleasure…
- De plaisir, vous voulez dire… au moment de conclure ?…
- No, to be made respect. C’est de me voir danser dans la Revue “Nude” de la regrettée Renée Sance italienne de Milan, qu’il fut pris d’un malaise.
- Après, vous avez eu une traversée du désert !
- Second rôle dans Lawrence d’Arabie. J’ai revendu mes parts du Bolchoï et j’ai gagné New-York comme tout le monde.
- C’est là que vous avez rencontre Sylvère Aidanlefruiz, le propriétaire de quatre music-halls sur Broadway ?
-Nous avons sympathisé. Je l’avais connu lorsqu’il était étudiant à l’ULg. Je faisais alors des passes que je vendais sur la Batte.
- Des passes à combien ?
- I return from the United States. J’ai perdu beaucoup de vocabulaire. Je tricotais des passes montagne…
- Oh ! pardon-me…
- Nous nous sommes revus à NY. Il m’a hébergée. Une nuit, je me suis mise au piano. Le lendemain je débutais dans un tour de chants.
- On vous a comparée à Chantal Goya.
- Inexact. C’est Chantal Goya qu’on a comparée à Bridget Everyonne !...
- Et vous êtes de retour pour une mise en scène où vous avez également le premier rôle.
- Le Théâtre de la Place ressemble à mon garage, tout en tôle, le son y est mauvais, la scène est ridiculement petite, de plus les gens n’y sont pas à l’aise. C’est justement ce qu’il me faut pour l’ambiance. C’est l’histoire d’une jeune battante qui malgré un environnement désastreux monte un spectacle « A carrer of genius » qui fait un triomphe…
- Et l’écriture ? Qu’est-ce qui vous a donné l’envie d’écrire ?
- Sylvère Aidanlefruiz n’a pas supporté mon succès. Il s’est retiré près de sa troisième femme. Il élève des bœufs au Texas. Vous voyez comme le hasard fait bien les choses, en voyage à Paris, j’ai mis les pieds dans une librairie. Un grand patron de presse…
- François Disant…
- Vous êtes bien au courant !
- C’est notre métier à Bressoux-Soir !
- …signait son livre « Saint-Augustin et les femmes ». Que de souvenirs !...
- Bref, vous avez épousé Saint-Augustin… non, Sylvère!
- Oui, c’était mon mari. Nous venons de divorcer. Il me publie pour solde de tout compte.
- Aujourd’hui, vous êtes avec Aloïs Cépludificil…
- …que la couleur à l’eau. C’est par cette plaisanterie que nous nous sommes plus ! Je travaille trois mois la peinture, trois mois la littérature et trois mois, chanson et comédie.
- Et la danse ?
- Si je trouve un gros porteur pour me soulever, je referais bien une revue, mais pas avant 2006… My next spectacle ?
- Avant de nous quitter, un petit mot sur Liège que vous avez quittée il y a déjà 23 ans.
- Je préfère vous répondre en anglais, pour ne pas froisser. The centre it is from there that I took my take-of...
- Vous aimeriez y revenir définitivement ?
- Liege is too small for me.
- Chère Hélène, strong personality, force vive... heu... exported... et the culture in Liege qu’en pensez-vous ?...
- I will propose at Firket a true fountain instead of the stone heap of the Saint-Lambert place.
- Ce sera le mot de la fin. A vous les studios… On n’est plus sur antenne ? Dis coco, réponds dans le casque, t’es sûr qu’elle tricotait ses passes sur la batte ? Non. J’ai mal compris…. Quoi alors ? Elle tricotait entre ses passes !... Ah ! bon… il me semblait aussi…

interview1.JPG

Poster un commentaire