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Entre nous...


Divine vous n’êtes pas celle que l’on pense
On n’aperçoit de vous que l’envers d’un décor
On vous croit près d’ici vous partez en vacances
Le bagage léger l’oreille au transistor

Et à quelque destin l’heureux sort vous destine
Tout fait nombre en votre propre singulier
Voue êtes fée de Morgane à Mélusine
Si l’une ne veut pas l’autre à son cœur lié

Délicieuse en votre liberté maîtresse
Vos paumes sur mes yeux je vous reconnaîtrais
De l’ordinateur qui vit en vous la prêtresse
L’imprimante en secret à tirer le portrait

Aussi n’y aura-t-il aucune dédicace
A cet envoi discret entre deux feux de joie
Sous le gui un fantôme emportera la trace
D’un baiser supplétif aux gens de votre choix

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Mélancolie

Son âme est ensevelie
Sous les plumes de l’ara
Dans les larmes elle rie
Quand joue la guitara

L’oiseau de mélancolie
Du ciel de la señora
A ses pieds se réfugie
Quand joue la guitara

Elle ment comme Thalie
Pleure comme Debora
Mais elle aime à la folie
Quand joue la guitara

Les cordons blancs se délient
Qui tenaient la gandoura
Les ailes de l’ara plient
Quand cesse la guitara

Melancolía

Su alma se entierra bajo
Las plumas del ara
En las lágrimas ella se rea
Cuando mejilla lo guitara

El pájaro de melancolía
Del cielo de señora
A sus pies se refugia
Cuando mejilla lo guitara

Miente como Thalie
llora como Debora
Pero gusta a la locura
Cuando juega lo guitara

Los cordones blancos se desligan
Que tenían la gandura
Las alas del ara doblan
Cuando interrupción lo guitara

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Qu’ai-je sauvé de mes naufrages
Ce visage vieilli ces yeux
D’un triste Robinson sans âge
Lune éteinte sur fond crayeux
Ces papiers de poésie
Tout couverts de mots rabâchés

Qu’ai-je sauvé de mes naufrages
Des passants à l’amitié
Aussi changeante qu’un nuage
Poussé dans un ciel oublié
Des noms sur des stèles perdues
Au milieu des déserts du cœur
Et qu’on traîne avec soi en rue
Comme l’esprit d’une liqueur

Qu’ai-je sauvé de mes naufrages
Ce besoin de cris de fureur
Ces temps perdus ces bavardages
De la mort les avant-coureurs
Ou cette flamme violette
Qui s’allume et parfois s’éteint
A la vie quand même offerte
Et qui malgré tout nous atteint

Richard.

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