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Twin Towers contre effets de serre : le match !

Ben Laden est un modeste artisan du crime qui a réussi à faire parler de lui. C’est sans doute ce qu’il voulait. Son prétexte, faire régner l’Islam sur le monde en commençant par tuer tout le monde, y compris des musulmans, est d’une absurdité totale.
Comme tout esprit corporatiste, il a regardé autour de lui par besoin d’être reconnu par ses pairs, afin de se comparer aux meilleurs du genre.
En se fixant sur l’Amérique, l’Oussama des mille et un cauchemars est tombé raide d’admiration : les USA sont les terroristes inégalés de l’écologie.
Sa jalousie pour meilleur que lui est sans limite. S’il se fait prendre un jour, ce sera à cause d’elle. Il ne se sera pas assez méfié de sa vanité.
Comment faire mieux que le terrorisme américain qui fin de ce siècle, s’il n’est pas combattu par le reste de la planète aura raison de la faune et de la flore et par conséquent de nous ?
Ben Laden réagit mal au réchauffement de la planète, aux dégâts irréversibles dus à la pollution, à la pénurie prochaine d’eau potable. Ses entreprises criminelles sont tellement insignifiantes à côté de celles que prépare l’Amérique dans ses « progrès » du PNB et sa détermination par la voix de son président de ne limiter en rien ses consommations, qu’il s’enfonce dans des ripostes ridicules, des attentats minables, secondé par des partisans peu fiables et illettrés.
Tandis que ce terroriste planétaire cherche les gaz rares, des bombes atomiques miniatures, des virus Ebola islamiques, les USA font des émules en Chine et en Inde, poussent à la montée des eaux par la déglaciation et la disparition des ours polaires comme premières victimes dans ce qui n’est qu’un beau début, renforcent leur armée si dispendieuse en carburant, si polluante en tout, bref snobe le pèlerin des montagnes afghanes qui de son PC tanière, assiste à son grand largage par plus fort que lui.

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C’est une course contre la montre. Si Ben Laden avant de mourir de sa belle mort, n’a pas trouvé le moyen de produire assez de mort-aux-rats pour tuer l’humanité, c’est l’autre qui sur deux ou trois générations aura fait le même travail ; mais dans quelle épouvantable condition : agonie atroce, écroulement des systèmes, disparition de toute structure sociale, retour aux cavernes.
Sans doute Ben Laden dans son nihilisme d’enfant gâté est-il aussi cruel que les USA. Il s’est attaché à la souffrance rédemptrice comme tout esprit religieux qui se respecte. Il croit que le martyr des autres le sacralise ; mais, last but, il veut comme n’importe quelle classe moyenne de chez nous, laisser des souvenirs impérissables. Gengis Kan, Alexandre, Napoléon, Adolphe, ses parrains le poussent à l’exploit. Comme les USA sont inégalables, peut-être fera-t-il une ultime tentative pour atteindre à la célébrité par quelques nouvelles inventions diaboliques que ces niais de la CIA ne pourraient prévoir ?

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Nous nous trouvons dans le domaine de l’irrationnel.
Délaissant les conseillers du genre bricoleur manière Dutroux, Ben Laden recherche un docteur Fol Amour en urgence. Il y a tant de savants dévissés, tant de chercheurs au profil d’assassin, les sciences ont tellement produit le sublime et son contraire, que si son offre d’emploi était satisfaite, peut-être aurait-il une chance de battre les USA sur le fil ?
Nous, populations résignées, cheptels parqués pour les abattoirs du futur, nous sommes comme tous les esclaves qui redoutent les passions soudaines des maîtres. Nous préférons le vice, lent et dissolvant de nos humeurs. Nous savons que nous sommes destinés à la mort. Nous ne souhaitons qu’une chose, qu’elle soit reportée, qu’elle soit lente ; car, comme les veaux destinés aux abattoirs, notre conscience de notre fin dernière se disperse dans les foins de la mangeoire.

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