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Du nouveau chez Grover.

-Monsieur Granpri, la société Grover détentrice du circuit de Groverland est en faillite. Pouvez-vous nous en donner les raisons ?
-Elles sont simples. Nous avions, Choumachère, le pilote originaire de Groverland qui faisait venir tous les Groverlandais lors des compétitions, il a changé d’écurie et n’attire plus les foules sur la nouvelle Dala, tchécoslovaque…
-Il y a bien d’autres raisons, votre salaire par exemple ?
-Je gagne 1200 euros par mois comme directeur-président et maïeur empêché de Grobourg, une commune de l’arrondissement Sud de Groveland. Est-ce trop ?
-Mais vos commissions et vos frais ?
-Je ne vais pas mettre de ma poche dans cette affaire Grover ?
-Mais, ils sont énormes !...
-Je vais demander à mon avocat, maître Le Joyeux d’étudier une plainte contre ceux qui attentent à mon honneur.
-On dit que vous avez engagé à prix d’or Emilienne Demin-Matin pour vous introduire à la région groverlandaise, afin de vous assurer le soutien de Frèrapart ?
-La S.E.C.S.P. (Société émettrice de chèque sans provision) basée à Grobourg dont Emilienne Demin-Matin est directrice-fondatrice est une entreprise de public-relation. Emilienne est très introduite dans les milieux de gestions des patrimoines bancaires. Je persiste à croire qu’il s’agissait d’un bon investissement. D’ailleurs, madame D’Évier-Joncon faisait partie du personnel au titre de conseillère de direction. C’est dire le sérieux.
-Qu’ont fait ces dames dans le circuit de Groverland pour mériter une prime de 250.000 euros ?
-Elles étaient chargées de scier la branche sur laquelle Frèrapart était assis, jusqu’à ce que les premiers craquements décident celui-ci à signer des documents secrets contrôlés par nous et offert à Monsieur Livingstone.
-Dans quel but ?
-Mais d’avoir l’aval de la région de Groverland qui venait de lancer le plan Patton pour relancer le pays. Et nous espérions bien en avoir une partie grâce à nos efforts consentis en faveur de la S.E.C.S.P. Croyez-moi, 250.000 euros ce n’est rien qu’une commission. C’est courant dans nos métiers. On dirait que vous tombez de la lune !
-Mais dans une maison de débauches, c’est moins cher !
-Vous en connaissez-vous, des putes qui parlent en anglais et s’habillent chez Chanel ?
-…pas d’après le député libéral Baku qui a dénoncé les anomalies de la société Grover.
-Monsieur Baku n’a jamais pardonné à Monsieur Frèrapart de lui avoir soufflé sa maîtresse.
-Emilienne Demin-Matin ?
-Non, vous n’y êtes pas. Je veux parler de Christine d’Évier-Joncon !
- Non !...
-Si !...
-Je croyais qu’elle était la maîtresse d’Alexandre Dubas, le député travailliste grosbourgeois !
-Justement parce qu’elle avait été au célèbre Dubas, monsieur Baku voulait absolument qu’une liaison aussi prestigieuse le posât en qualité d’homme politique affable et à femmes…

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-Et pourquoi a-t-elle préféré Frèrapart ?
-Le pouvoir, Monsieur, l’argent… le magnétisme qu’un homme frustre et de la campagne exerce sur une parisienne mondaine et sophistiquée…
-Le désir du verger…
-Non, de la verge…
-Mais que vient faire Emilienne Demin-Matin dans cette ténébreuse affaire ?
-On ne sait pas. Ou plutôt, on ne sait plus. Elle aurait fait public relation à Cannes et connut le pilote Choumachère, dans la suite du Négresco « Aristote Onassis », d’autres l’avaient vue à la foire d’octobre en marchande de marrons très chauds…. Sa mission était de ramener le pilote sur la Rariri, et revenir sur le circuit groverlandais. Une autre version, la mettait dans les bras du pouvoir par la filiation des habitations sociales « Le chaume du chômeur » de Couillet-les-Eaux et maîtresse d’un célèbre avocat de Charlie-le-Bois, Auguste van d’Espièglelard. Ce qui est probable, mais pas prouvé…
-Ce serait une sorte de Mata-Hari du pouvoir de la région groverlandaise ?
-Vous savez, on écrit l’histoire plus avec les slips des gens importants qu’avec les stylos vendus le premier mai au profit des majorettes du Blé qui lève.
-L’avenir du plan Patton ne va-t-il pas être obscurci de tous ces méandres ?
-Aux dernières nouvelles Monsieur Livingstone veut bien reprendre le circuit groverlandais et décharger la Région groverlandaise des problèmes de financement pour 2006…
-Sans autres conditions ?
-Il désire simplement reprendre à fifty-fifty les taxes auto et quelques autres babioles et notamment les foncières et les accises.
-Pas grand-chose, assurément…

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