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Un bel avenir derrière soi.

Ce n’est pas peu dire qu’il y a menace au temps présent sur l’avenir.
Pour affirmer que nous vivons une époque formidable, seuls persistent et signent ceux qui ont intérêt à ce que des mesures de sauvegarde ne soient pas prises.
On pourrait faire une énumération non exhaustive des profiteurs du système. Mais ne se désignent-ils pas à nous par le paradoxe que, s’ils se disent heureux, c’est dans la nature rassurante d’un parc privé avec vigiles et grillages de protection, comme la publicité immobilière nous en vante les mérites ?
Si bien que déjà regroupés dans des camps qu’ils se sont choisis eux-mêmes, il n’y aurait plus qu’à changer de vigiles, pour ne plus les en faire sortir.
Mais, avant de cerner cette race d’indécrottables mondialistes heureux, dressons le tableau des menaces actuelles.
La peur de la guerre nucléaire, enfouie dans les profondeurs de l’inconscient resurgit ces moments-ci avec le coup de force de l’Iran
Cependant ce qui frappe plus que le péril atomique, c’est la précarité généralisée des hommes d’affaires, comme celle des familles réduites à dormir dans la rue.
Tandis que les sociétés riches s’inquiètent des périls de pandémie, comme la contagion à l’homme de la grippe aviaire, les sociétés pauvres commencent à découvrir les menaces de pollutions ou d’accidents industriels.
Le marché financier étant ce qu’il est, il n’est pas à l’abri d’un crack auprès duquel, celui de 29 serait de la rigolade. Les marchés sont instables, c’est le moins que l’on puisse dire et il n’y a pas besoin de sortir de Berkeley pour le sentir. Le système risque de s’effondrer. Ce serait un désastre dont personne ne mesure les conséquences.
Revenons au nucléaire pour évoquer d’autres risques qu’une guerre atomique, qui ont trait aux nouvelles technologies. Dans ce domaine, une expérience malheureuse pourrait entraîner une explosion en chaîne d’autres éléments que ceux traités en laboratoire.
Les manipulations génétiques ont aussi une problématique redoutable, lorsqu’on passe d’une expérience de laboratoire à une application sur le terrain, comme les plantes transgéniques et les manipulations sur les fœtus humains.
Nul n’ignore que la raison d’Etat fait la sourde oreille à l’éthique et aux scrupules humanistes.
Les Nations les plus puissantes et les plus en pointe du libéralisme ont souvent commis des horreurs au nom de la raison d’Etat comparables à celles que les nazis ont perpétrées.
Sur la même période que s’élaborait la politique d’élimination des Juifs, des Tziganes et des Résistants au nazisme, le champion des libertés, les Etats-Unis d’Amérique, ont pratiqué des expériences sur des êtres humains pour tester leur résistance à l’exposition de la radioactivité. Il s’agissait d’enfants handicapés mentaux, des vétérans de la guerre et des civils pauvres.
L’Administration américaine de la Défense, le Département de l’énergie atomique, et des membres de Harvard et du MIT, ont organisé et initié ses recherches dans des centres d’hospitalisation et de soins.

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Que fait aujourd’hui la technoscience face aux problèmes que ses « avancées » ont suscité ?
Aux pénuries d’eau douce, à l’épuisement des sols par des monocultures, aux dégradations radioactives et chimiques, à l’atteinte de la couche d’ozone, au changement climatique à peine amorcé, aux problèmes environnementaux de santé publique nés de la mise en service de technologies mal contrôlées, seules pourront y répondre les nations les plus riches.
La science aurait des réponses pour chacune des menaces possibles ?
Mais quelle science ?
Celle de la violence du fait accompli à la terre, aux hommes, aux espèces vivantes ?
Pourquoi faire confiance à ceux-là mêmes qui détruisent la planète et penser qu’en la détruisant, ils vont réfléchir à sa remise à neuf ?
Comment réparer des dégâts que l’on occasionne soi-même, si ce n’est en promettant d’en réparer quelques-uns en préconisant quelques autres, dans une chaîne ininterrompue de catastrophes.
L’Etat redevenu conscient et actif au service des citoyens ?
Qui ne voit aujourd’hui comme l’Etat occidental est faible et à la merci de l’économie mondialisée ?
Qui pourrait créditer les Etats d’utiles mesures malgré les appels de La Haye en faveur de la Terre, de Rio, de Kyoto et d’ailleurs ?
Nous sommes en plein dans le drame égoïste d’une Société qui exploitera son filon libéral jusqu’à la dernier goutte de fuel et qui finira comme sur le radeau de la Méduse avec les riches qui se tiendront au mât et donneront des coups de rames à ceux qui tenteront de s’y agripper.
Je vois d’ici les beaux discours et les « chantiers » qu’ouvriront nos hommes de pouvoir.
De quelle manière nous diront-ils qu’ils étaient responsables mais pas coupables ?

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