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On en parle même au Japon !

-Professeur Nako Çoula, vous êtes maître de conférence en droit institutionnel à l’université d’Osaka. Voyez-vous des similitudes entre le droit japonais et le droit belge ?
-Permettez-moi, avant de répondre à cette question, saluer monsieur Delpérée, mon collègue qui m’a aimablement invité à faire une tournée de conférences.
-Bon. C’est fait. Et ma question ?
-Monsieur Delpérée donnera bientôt un cours de jardin de pierres à l’université de Hoûte-si-Ploût…
-Mais enfin, Monsieur Nakà Çoula…
-Nako…
-…Monsieur Nako Çoulo…
- Çoula…
-…enfin cher professeur, en quoi le droit institutionnel japonais est-il comparable au droit belge ?
-C’est la question posée par des étudiants de Louvain-la-Neuve, avec à leur tête, monsieur Delpérée, spécialiste en jardin japonais. C’est une sommité à Tokyo où il travaille le grès et surtout le granit rose, vous savez ?… Il ne reste en Belgique, m’a-t-il dit ; que parce qu’il est ensorcelé par une femme. Adamo va en faire une chanson. Il est très populaire au Japon…
-J’espère que vous en avez fini avec Monsieur Delpérée et que vous allez répondre à ma question.
-J’y viens. Mais, c’est quoi ? Excusez-moi, le traducteur japonais est en réalité un Mandchou et…
-Qu’est-ce qui vous attire dans le droit institutionnel belge ?
-Rien.
-Pourquoi êtes-vous ici ?
-J’ai une mission de mon mikado, pour votre mikado.
-Le roi Albert ?
-Et on peut savoir quel est l’objet de votre mission.
-Notre empereur a été frappé…
-…par Monsieur Delpérée ?
-Non. Il s’est frappé tout seul de la situation identique du Japon en 1850, avec celle que traverse votre pays en 2007. Cette épouvantable situation du Japon prendra fin avec le dernier Shogum Tokugawa Yoshinobu, en 1868.
-Quelle était, cette situation ?
-Les kamikazes du Nord s’étaient jetés sur nos derniers Samouraïs du Sud, seuls protecteurs du trône impérial.
-Et alors ?
-Le Nord s’était replié sur lui-même. Ils n’avaient plus que de rares liens diplomatiques avec l’extérieur. Ils en étaient à parler le japonais archaïque ! Une langue comprise par de vieux bonzes shintoïstes en voie de disparition !
-C’était en 1868 !
-Votre shogum Leterme à beaucoup de ressemblances avec Tonku Sêdupoulè, le shogun félon qui voulait prendre la place du Mikado.
-Qu’en est-il advenu ?
-Il a fait semblant de se faire hara-kiri à Hiroshima, pour revenir par derrière bouleverser le palais impérial. Heureusement que le mikado prévenu s’était enfui chez les braves du Sud à Shèierre-Gnon. Et de là, avec une poignée de braves, ils sont rentrés à Tokyo qui avait déjà été coupé en trois régions : Bhè, Hache et Vê.

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-Et la suite ?
-Je réserve la suite à votre mikado. C’est le message du mien.
(Delpérée intervenant) : Mais enfin, cher Nako, tu as tout révélé au Standaard !
-C’est simple. Le fils de l’empereur, le prince Ailiô Roupettô, en faisant mine d’épouser la fille de Tonku Sêdupoulet a endormi la confiance de celui-ci, si bien que le Shogun s’est présenté au palais pour marier sa fille, avec seulement quelques kamikazes, gardes du corps, le mikado le fit emprisonner. Et sa vengeance fut terrible.
-Oui, racontez cher professeur Noka…
-Nako… Ces kamikazes furent tous coupés en trois ; une part à Bhê, une autre à Hache et la dernière à Vê.
-C’est ce que vous allez dire au roi ?
-Oui. Tenez bon sire, lui diré-je. Votre shogun Leterme, ne devez-vous pas le convoquer d’ici peu au palais ? Vous avez bien quelques princesses pour l’y attirer ? On m’a dit que Fabiola était libre de tout engagement !

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