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Les casse-roubignolles.

Avec le FDF de Vilvorde indigné de l’attitude des autorités communales qui exigent la réussite d’un test de néerlandais aux candidats acheteurs de maisons rénovées, on peut se poser la question : comment est-ce possible que les Flamands en soient arrivés là ?
Quand chapeautant l’une ou l’autre attitude flamingante d’excités, le ministre-président flamand la reprend à son compte, au lieu de remettre les choses en place et dire le droit, il y a un problème.
Les responsables flamands, le plus souvent solidaires des initiatives des excités linguistiques s’associent ainsi à des attitudes qui se généralisent montrant à l’opinion européenne un nationalisme exacerbé que l’on croyait révolu.
Le pauvre type a fait souche. C’est à une collection de pauvres types avec laquelle les partis francophones de la majorité gouvernementale vont devoir trouver des accords de fédération.
Dans ces conditions, cela paraît impossible de conclure un nouveau pacte sans déchoir.
A moins d’un revirement des Flamands, les dernières péripéties communautaires avalisées par le gouvernement flamand sonnent pratiquement la fin d’une Belgique fédérale.
La collection des « écarts » promet un feu d’artifice final.
Quel en sera le bouquet ?
Déjà quelques fusantes multicolores sont montées dans le ciel bleu de BHV, avec le refus de la nomination de trois bourgmestres légitimement élus.
Quelques moulinets comme le Bureau de délation d’Overijse, modernisent celui de la Venise des Doges et de Casanova. Une sifflante marque le racisme militant de Vilvorde et Londerzeel pour la connaissance du néerlandais aux candidats acheteurs de maisons et terrains, comme désigné au début de l’article, ne faisant pas l’effort nécessaire à la maîtrise de la langue de Vondel. Enfin le bouquet est cette imbécile décision - quand même reportée - d’interdire le parc d’enfants à ceux qui ne balbutieraient pas quelques mots de flamand entre deux « ague-ague » !

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Il faut donc tenir compte des foucades du seul peuple au monde à avoir établi sa capitale en-dehors de ses frontières sur un territoire qui ne parle pas sa langue à concurrence de 95 % et qui non content de son exploit se permet d’interdire la langue des 95 % sur son territoire, alors qu’on se plie en quatre ailleurs pour qu’il ne s’aperçoive pas qu’il est minoritaire !
Est-ce qu’on n’en a pas un peu marre d’être traités d’énergumènes intransigeants par des énergumènes pathétiquement paranoïaques ?
D’accord, les Flamands se sentent toujours sur le qui-vive dès qu’on leur propose des recensements linguistiques, pourtant eux ne s’en privent pas. Par exemple, comment Hans Bonte (SP.A), échevin des affaires sociales et président du CPAS de Vilvorde, a-t-il trouvé que plus de 50 % des chômeurs de la commune sont des gens qui ne connaissent pas le flamand ?
Quel est le document administratif qui stipule cet inconvénient-là aux autorités à l’aide sociale et au chômage ?
Se pourrait-il qu’il y ait à Vilvorde un nouveau « savant » Faurisson chargé de discriminer une nouvelle race de sous-hommes : les a-néerlandophones ?
La semaine dernière, les francophones de ce pays ont été partagés entre le rire et la colère avec cette nouvelle lubie d’interdire toute affiche commerciale, enseigne et autre manifestation de la langue française sur le saint territoire d’Overijse.
Nul doute, ces gens sont devenus fous.
L’autre jour, j’étais en proie au doute quant au rattachement avec la France, devant les difficultés propre à ce grand pays. Tout bien réfléchi, un lecteur m’ayant ouvert les yeux, c’est il me semble la seule solution pour en finir avec ces dingues.
A nous de négocier un statut qui nous serait favorable avec la France, comme celui qui semble faire merveille à Monaco ou comme les territoires d’Outre-mer. De toute façon, tout est préférable à la poursuite d’une fédération avec des gens qui ont perdu la raison.
Que va faire de ses drapeaux, la pauvre madame Marie-Claire Houard qui a dicté ses mémoires de patriote à un journaliste, titrées « Le cœur des Belges » ?
Elle ne pourra bientôt plus que s’en draper quand après « Le cœur des Belges », avec son journaliste-écrivain elle publiera le tome 2 : « Le cœur des Wallons était français ».

Commentaires

En Flandre on fait la chasse aux étrangers "linguistiques", en France on fait la chasse, on enferme, on matraque, les sans-papiers, ça commence à puer comme sous Vichy.
Hors de question qu'un quelconque statut m'allie à la France, plutôt apatride!

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