« Lettre aux trouillards. | Accueil | Aux fous ! »

Obama, pétroleur !

Une seule question, après les Conventions démocrates qui viennent pratiquement de conclure à la victoire de Barak Obama sur Hillary Clinton : où le sénateur de l’Illinois va-t-il chercher son trésor de guerre pour avoir submergé d’une publicité jamais vue par son ampleur, tous les Etats de l’Union ?
Cette question est importante pour l’avenir du monde. Elle est restée jusqu’à présent sans réponse.
On sait que madame Clinton s’est endettée pour répondre de loin au déferlement de dollars de son rival. Les sponsors de la dame ont rechigné dès le milieu de la campagne quant à la poursuite de leurs dons, tant il était évident que le camp d’en face avait des sources financières inépuisables, et qu’à ce petit jeu, l’argent était du côté de Barak.
Aux USA ce sont les puissances d’argent qui font les présidents. On sait quels sont les lobbies qui ont soutenu Georges Bush et ce que le camp Bush représente dans l’industrie aux Etats-Unis.
A côté de ce pool de concentration tournant autour des industries pétrolières, les Clinton font figure de petits bourgeois, leur fortune n’étant pas comparable. Elle s’est principalement construite dans les milieux de cabinets d’avocats d’affaire. C’est-à-dire dans une espèce de sous-traitance et au service du grand capital. Ce qui ne veut pas dire que les Clinton soient de pauvres égarés parmi les riches.
Mais Barak Obama ?
Si sa victoire sur Clinton est officialisée, le sénateur de l’Illinois devra se mesurer à John McCain, prétendant républicain à la Maison blanche. Or, sur McCain, loin d’avoir épuisé son pactole dans son combat contre Clinton, Obama détient un net avantage financier. Au 30 avril, M. Obama avait collecté au total 265,4 millions de dollars contre 90,5 millions de dollars pour M. McCain. Et il semblerait que ce ne soit qu’une partie de ce qu’il peut récolter encore.
Cherchons bien, dans l’Amérique qui vit une crise majeure, quel est le groupe financier ou le sponsor richissime qui peut puiser dans ses coffres des sommes aussi colossales dans le seul but de soutenir un candidat aux chances aléatoires? D’autant qu’au départ, c’était presque à fonds perdus, tant Hillary Clinton avait selon les médias et les sondages des intentions de vote, une avance qui laissait prévoir une victoire facile.
Et Obama trouve les sponsors, a les tickets qu’il veut et entame une campagne dont la gesticulation rappelle celle de Sarkozy !
Cela tiendrait du miracle, sauf qu’aux USA, comme partout ailleurs, la politique ne relève pas du miracle, mais du pognon et de son influence sur la crédulité des masses.
Et qu’on ne vienne pas dire que ce sont les économies des petits Blacks pour leur favori qui ont fait la différence ! Afin de passer du parfaitement inconnu à la qualité de parfaitement connu, Barak Obama n’a pas utilisé que sa seule présence « magique », n’a pas additionné que les cents des paumés de couleur, avec sa femme et ses filles derrière le comptoir au tiroir-caisse.
On a bien quelques petites idées sur l’appui nécessaire à la magie du verbe de ce nouveau sorcier exorciste du Nouveau Monde.

104cd.jpg

Les fonds du pétrole, moitié d’origine criminelle et moitié d’origine arabe, ne sont peut-être pas loin des portefeuilles ouverts en faveur de Monsieur Obama.
Les Arabes apprécient les positions du sénateur sur la guerre d’Irak, mais encore sur les conflits du Moyen-Orient, les origines obscures mais musulmanes de l’intéressé, sont également des atouts pour certaines causes religieuses. Et même si le candidat affiche des convictions presbytériennes, les prêcheurs fanatiques dont il ne s’est que tout dernièrement séparé, sont des indications précieuses sur un fanatisme sous-jacent qu’il tente de dissimuler, mais qui reste inquiétant.
Il serait amusant de voir entre les moyens d’Obama et ceux des Bush, une sorte de pipeline qui partant du brut, déboucherait sur le raffiné ?
Bien sûr, qu’une femme soit élue ou qu’un Noir le soit, est maintenant dans le domaine du possible, ce qui ne l’est pas et ne le sera pas encore pour un bout de temps en Amérique, c’est l’élection d’un président athée !
Les Américains seront donc rassurés sur la foi en Dieu indéniable du candidat démocrate.
Mais, pas trop n’en faut.
A leur place, et pour l’argent qui coule à flot et le zèle du sénateur, je me méfierais !

Commentaires

J'avais remarqué cela aussi.
J'ai pensé que le but premier était de faire chuter H. Clinton aux primaires afin d'opposer in fine un looser à un foireux Mc Cain et réussir le tour de force de continuer la politique de Bush en peaufinant le "brillant" résultat de cette dernière. Si cela se passe ainsi on enverra MSF et les ONG aux USA en 2012!

Poster un commentaire