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C’est déjà fini ?…


Le ministre des finances britannique s’appelle Darling ! Vraiment, ça ne s’invente pas…
Grand rassemblement des hauts personnages européens à l’Elysée ce week-end. Sarkozy était partout, prenant la taille de Merkel, s’arrêtant pour les photographes. Il n’a pas supporté que Reynders s’échappe pour faire le beau dans la cour pour les caméras. Ce n’est pas Fillon qui aurait osé
Tout ne beigne pas encore que déjà Dominique Strauss-Kahn à NY parle de l’après crise !
C’est à peine si la Bourse repart à la hausse, que l’on croit sortir du trou.
Cependant rien n’est moins sûr. Si la Bourse repart au petit trot, c’est toujours la récession et une catastrophe sociale par une augmentation du chômage et de la pauvreté générale.
Leterme et Reynders sont enthousiastes à l’idée qu’ils font croire que ce sont eux qui ont « inventé » de sauver les banques par des fonds d’Etat. Reynders surtout, voudrait qu’on le compare à Keynes, à la rigueur à Galbraith ! Il rêve déjà du Nobel de l’économie !
Pendant ce temps, à Bruxelles, le gouvernement rame pour le budget. On se demande pourquoi c’est si difficile de le clôturer, alors qu’on patauge dans les milliards d’euros. Renseignements pris, il s’agit de milliards fictifs qui sont là pour rendre confiance au banque. Reynders pense qu’on n’aura pas à les dépenser, mais malgré tout, ils pourraient rapporter de l’argent aux contribuables. C’est à croire que Reynders s’est lancé dans des subprimes pour le compte de l’Etat.
Sur le temps que l’on rassure les banquiers, Joëlle Milquet serre la vis aux chômeurs. Drôle de pays !... Il faut dire que ce sont les Flamands qui poussent au programme de réinsertion du travailleur en panne de travail. Ce serait une bonne chose, s’il y avait des emplois à proposer. Hélas ! il n’y a que des sanctions.
Rien ne les arrête, quand il s’agit de la rigueur, surtout sur les salaires qui ne dépassent pas mille euros ! Pour les autres, on verra plus tard.
C’est clair, plus la crise est profonde, moins on supporte sa conséquence, le chômage. Certains banquiers ont trouvé les responsables du krach : les pauvres d’Amérique qui n’ont pas remboursé leurs hypothèques ! Ici, c’est le chômeur qui dérange…
Il ne faut pas crier victoire trop vite dans les radios périphériques. On pourrait déchanter.
La situation est loin d’être normalisée.

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C’est l’histoire d’une amoureuse qui se fait tatouer le nom de son amant : Jeff. Comme les sentiments dans ce cas d’espèce sont souvent momentanés, elle se retrouve seule trois semaines plus tard, avec désormais le prénom encombrant sur le bras.
Faire l’amour à une femme qui s’est fait tatouer « Jeff », quand on s’appelle Oscar, ce n’est pas facile.
C’est pourquoi, si vous vous appelez Jeff…
C’est ce qui arrive au système. Après avoir hurlé l’amour de la banque, de Bacquelaine et des banquiers, jusqu’à s’être fait tatouer au-dessus de son cul, « à l’économie mondiale pour la vie » se déculotter pour l’amour de l’argent public, c’est difficile. Voyez dans quel état nous avons mis ce pauvre Lippens ? Et les autres, je ne vous dis pas. Il y en a même deux qui ont oublié leurs parachutes dorés en gagnant la sortie. C’est dire la distraction… Quant au Davignon de l’affiche, dans quel merdier il a mis l’annonceur, on n’a pas idée ! C’est un coup de pub qui restera dans les annales !
Personne ne sait quand la crise s’arrêtera. Surtout que les économistes ne nous gonflent pas avec leurs statistiques. Ce n’est pas parce que les Bourses repartent que le krach est KO. Quand on parle d’effets collatéraux, c’est du travail et des travailleurs dont il est question.
Les petits porteurs respirent. Ils peuvent à nouveau articuler « Leehman Brothers » sans commencer une rage de dents.
Les licenciements et la misère des trottoirs, c’est à l’acte suivant…
Pourtant, un jour ou l’autre, il faudra bien reparler des autres sujets qui fâchent : à commencer les relations entre Wallons et Flamands et ce fameux pot belge qu’est Bruxelles, sans perdre de vue les précieuses et les ridicules de notre Comédie bourgeoise qui à force de se dire démocrates croient qu’elles le sont.
L’inconvénient de la tenue d’un blog, c’est qu’on est seul pour tout. Alors, on ne sait pas s’il faut cesser de parler d’économie, quand on en est soi-même saturé. Et puis, on a la tête tellement farcie de chiffres et de stratégie économique, qu’il est difficile de changer de cap et d’écrire « glamour ».
Ainsi le congrès PS à Namur de ce dimanche, les explosions de colère feintes de Di Rupo, l’étonnement de Onkelinx à voir cette société se déliter, c’était le boulevard du Temple et le comique Deburau ! C’est quand même inouï, mais, c’est la leur de société ! Ils y ont contribué et ils y contribuent encore. Si c’est pour en revenir avec les gros mots et les serments, c’est un peu tard. Ils n’avaient pas besoin d’y porter leur petite pierre… On ne leur demandait pas tant de zèle. Surtout au vu des résultats, qui sont aussi les leurs. N’ont-ils pas été grassement payés, comme les libéraux pour nous conduire à l’impasse de l’avenir ?
Evidemment, au PS tout fini par des chansons…
A les voir sur la scène entonner le couplet final, on se serait cru à une revue du Trocadéro !
Enfin, pour ce qui est du vaudeville, attendez-vous que les réunions de la dernière chance reprennent et que Maingain et De Wever aillent y peaufiner leurs répliques.



Commentaires

Serrer la vis aux chômeurs et ouvrir les vannes pour sauver les banques, ce monde m'écoeure.
Quand et comment les banques vont-elles rembourser tout cet argent, argent qu'on ne trouvait pas pour la santé, l'école, le social.

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